Union Francophone
des Associations de Parents
de l’Enseignement Catholique asbl

CYBERLETTRE

n°53 - 5 mars 2013

Inscriptions en 1e secondaire : le débat n’est pas clos !

Ces derniers jours, alors que les parents ont jusqu’au 8 mars pour déposer leur formulaire unique d’inscriptions en 1esecondaire (FUI), divers points de vue largement relayés par la presse s’expriment. Il y a d’une part des directions qui ne se contenteraient pas de ce dépôt du FUI pour enregistrer la demande d’inscription, mais exigeraient bon nombre d’autres éléments, comme des versements pour les frais futurs, les bulletins, des compositions de famille etc. ; il y aurait également des parents tricheurs prêts à contourner les dispositions décrétales pour assurer une place à leur enfant dans l’école de leur premier choix. D’autre part, il y aurait des écoles méprisées et délaissées au profit de ces écoles recherchées par les parents.

Si ces situations déplorables de contournement du décret existent vraiment, heureusement tout à fait marginales, c’est parce que le décret les induit par un calcul de l’indice composite qui ne fait pas peser réellement les choix pédagogiques des parents au profit d’une proximité entre domicile et école qui, selon nous, a trop de poids dans le calcul de l’indice final. Par ailleurs, ces situations s’expliquent aussi par la médiatisation des quelques écoles qui, particulièrement au Nord-Ouest de Bruxelles, concentrent des demandes trop élevées pour leur capacité d’accueil.

Ce que les parents attendent pour diversifier leurs demandes d’inscriptions ce sont des projets pédagogiques qui rejoignent la vision de l’enseignement qu’ils souhaitent pour leur enfant.

Bon nombre d’écoles qui ne sont pas recherchées ont de tels projets et les équipes éducatives s’y dépensent pour l’épanouissement et la réussite de chaque élève.

Pour que les situations de contournement des dispositions relatives à l’inscription en 1esecondaire disparaissent, l’UFAPEC demande que soit revu le décret inscription et que son évaluation en profondeur soit faite. L’UFAPEC demande également que des critères dans le calcul de l’indice composite soient réformés pour tenir compte de la réalité des situations familiales actuelles. L’UFAPEC insiste encore sur le fait que plus la pénurie de places sera grande et plus les insatisfactions à l’égard du décret seront fortes !

Enfin, l’UFAPEC encourage les écoles qui attirent le moins à se faire davantage connaître en montrant combien leurs projets pédagogiques peuvent assurer la réussite scolaire de chaque enfant et son épanouissement, qui le préparent à une vie adulte en adéquation avec ses talents et aspirations personnels.

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