Analyse UFAPEC avril 2012 par D. Houssonloge

10.12/ Quel type de prévention aux dépendances pour nos jeunes ? 2e partie. L’approche éducative et positive

Introduction générale : la place des addictions et leur prévention dans notre société

Les addictions, et spécialement les addictions chez les jeunes, sont un problème de société important. Chaque année des drames se produisent suite à la consommation excessive d’alcool ou de drogues. À plus long terme, d’autres assuétudes comme le tabac, les comportements d’addiction à Internet ou à des jeux vidéo, les achats compulsifs enferment littéralement la personne dans une dépendance ayant des conséquences graves sur sa santé et sa vie en général. Certains jeunes vont jusqu’à se priver de dormir ou manger, délaissent leurs études, leur famille, leurs amis pour s’adonner à cette dépendance dont ils ne parviennent plus à se libérer. Comment aborder ce sujet et comment faire une bonne prévention auprès de nos adolescents ?

Dans le secteur de la jeunesse et de l’enseignement, on parle abondamment de prévention, prévention à la santé, aux dangers de la route, aux assuétudes. Dans une analyse récente consacrée aux stratégies des cigarettiers vis-à-vis des jeunes, l’UFAPEC a mis en évidence que des organes de prévention proposant leurs services aux écoles pouvaient être téléguidés par des lobbys. La vigilance est donc de mise[1]. La notion de prévention et plus précisément de prévention aux assuétudes est complexe et recouvre des actions et des approches très variées, voire contradictoires. La prévention ou « l’action de devancer » désigne l’ensemble de mesures préventives contre certains risques[2].

En tant que parents, enseignants ou éducateurs, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver parmi les nombreux organismes ou intervenants de (pseudo-)prévention. Comment distinguer une approche efficace et sérieuse ?

Nous proposons d’aborder les deux grandes modèles de prévention aux assuétudes :

Analyse 1 :L’homo médicus ou le modèle biomédical et la dissuasion

Analyse 2 :L’approche éducative et positive

Nous tenterons également de répondre à toute une série de questions fréquemment posées : Faut-il faire appel à des adultes « experts » pour faire de la prévention ? Faut-il recourir à des informations scientifiques détaillées ? Faut-il aller jusqu’à faire peur à nos adolescents pour les dissuader ? La prévention doit-elle se faire via des séances d’info ou dans l’éducation générale du jeune au quotidien ? Qu’est-ce qu’une addiction ? Pourquoi se préoccuper plus d’assuétudes à l’âge de l’adolescence ? Comment sensibiliser, responsabiliser et renforcer le jeune face aux assuétudes ?

Introduction

Dans une précédente analyse[3], nous avons abordé le modèle biomédical et la dissuasion. Ce modèle est basé sur la description, voire la diabolisation, des produits, les effets sur la santé et la « biologisation » des comportements de consommation. Il a pour objectif de lutter contre le produit en dissuadant le consommateur (potentiel) par la génération d’un sentiment de peur exercé sur les jeunes et leurs parents. Il est pourtant inefficace et peut même entraîner des effets contraires en provoquant une certaine fascination et une envie de consommer. Par ailleurs, une information partielle  peut être plus dommageable que pas d’information du tout.

L’UFAPEC met en garde contre ce type de prévention des assuétudes qui recoure à une approche facile et séduisante, mais inefficace et anxiogène, pour les jeunes et leurs parents.

On n’éduque pas par la peur, mais par l’accompagnement du jeune dans le développement de sa personnalité, de la confiance en soi et de son sens critique. C’est ce que nous aborderons dans cette deuxième analyse.

Depuis de nombreuses années, des organismes et intervenants interrogent et reconsidèrent la notion-même de prévention des assuétudes. Ceci est une démarche qui nécessite non seulement une réflexion, mais aussi une remise en question de nos représentations, si nous voulons tendre vers une action efficace auprès des jeunes. De la prévention on en fait tant et plus, mais avec quels résultats ?

Dans cette analyse consacrée au modèle éducatif et positif, nous (re)définirons le concept de prévention des assuétudes et les valeurs qui le sous-tendent pour une optimalisation de celle-ci. Nous présenterons également sur quelle éthique et quelle conception de la personne ce modèle repose. Enfin, nous verrons en quoi la prévention des assuétudes et l’éducation à la santé sont étroitement liées.

Le concept de prévention des assuétudes

Pour définir la prévention, il faut d'abord comprendre que les assuétudes[4] sont un phénomène de société, purement humain, complexe et qui relève d'interactions entre la personne, le produit et l'environnement. Les addictions s'inscrivent dans des modèles socioculturels dont il faut avoir conscience, en comprendre le sens, avant de vouloir faire de la prévention. Le sociologue Patrick Peretti-Watel précise que la prévention repose encore trop sur l'idée que tout le monde veut rester en bonne santé et que la santé est la priorité de tous. Or la santé n'est qu'une valeur parmi d'autres, la promotion à la santé rentre en opposition avec d'autres valeurs. La prévention doit se construire une nouvelle éthique.[5]

Comme le soulignait déjà l'UNESCO en 1994[6], l'éducation préventive se fonde sur deux préalables essentiels :

  • l'éducation est un outil de prévention
  • la prévention est possible

Positiver 

La prévention des assuétudes dans le cadre de la promotion à la santé

Partir d’un point de vue résolument positif est essentiel !

La prévention des assuétudes s’inscrit dans la promotion ou l’éducation à la santé, définie en 1986 par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) dans la charte d’Ottawa comme « le processus qui confère aux populations les moyens d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé et daméliorer celle-ci »[7]. Précisons d’emblée que la santé est ici entendue comme ne consistant pas seulement en une absence de maladie, mais en un bien-être global, à la fois physique, mental et social. Dans cette optique, la prévention —et, ce, quel que soit l’objet que l’on souhaite prévenir —s’envisage comme une démarche visant l’acquisition de compétences et habilités favorables à la constitution de ce bien-être ou de cet équilibre psycho-social. Avec les jeunes, prévenir les méfaits liés à certains comportements à risques tels que la consommation de psychotropes ne consiste donc plus à faire peur ou à interdire, mais à construire un processus créant les conditions du développement d’aptitudes personnelles et sociales leur permettant de structurer leur identité, de consolider leur autonomie, de construire leur vision du monde et de développer leur pouvoir d’action.[8]

La prévention basée sur une approche biomédicale et la dissuasion est inefficace, nous l’avons  démontré dans une précédente analyse[9]. Deux chercheurs hollandais, De Haes et Schuurman, confirment cette thèse par leurs recherches : ils ont étudié l'impact de différents modèles de prévention sur la consommation des jeunes.[10]Ils ont essayé de trouver laquelle des trois approches suivantes était la plus efficace :

  • L’approche axée sur la peur, centrée sur la mise en garde
  • L’approche informative « neutre », « objective », centrée sur le produit
  • L’approche centrée sur les personnes et leurs problèmes offrant la place au dialogue, à la rencontre

Leur expérience a été réalisée à Rotterdam, auprès d'environ mille jeunes de 14 à 16 ans, provenant de cinquante écoles différentes. Après analyse, les comparaisons avec un groupe contrôle où il n'y a eu aucune intervention montrent que les deux premières approches ont un effet pervers. Seule la dernière approche a un effet positif.

Les programmes qui portent leur attention sur les jeunes, ce qu’ils sont, comment ils vivent, leur apprenant à surmonter leurs difficultés au jour le jour,... sont efficients. Pas seulement dans la diminution de la consommation de drogues, mais aussi dans leurs comportements rebelles, de recherche d'attention...[11]

De la pédagogie du danger à celle du bien-être

Pour être efficace, il s’agit d’abord de prendre une posture positive, agir « pour » la santé et le bien-être du jeune plutôt que « contre » le produit. Cette perception de la question est beaucoup plus motivante et valorisante pour le jeune qui aura d’autant plus envie de s’y impliquer.

Cela demande de se projeter dans une société non plus du danger - où chacun est censé mettre son énergie à se protéger de tout risque[12] – mais dans une société du bien-être. Dans la prévention avec les jeunes, le psychologue Baptiste Cohen propose de substituer une pédagogie du bien-être à la pédagogie du danger : « Or basée sur un modèle médical originel, la prévention a, le plus souvent, pour objectif ultime l’évitement de la souffrance. Mais la vie, pourtant, ne cesse de nous rappeler que ce qui fait son intensité, sa grandeur, est notre capacité à vivre avec. Aussi, d’une certaine manière la prévention n’est pas seulement l’art d’éviter les ennuis ou les dangers mais un apprentissage. Il faut « avoir été pour être », écrit, avec une autre culture, Fernand Braudel, dans Mémoires de la Méditerranée. Il rappelle tout simplement que le sens du présent, de l’être, de l’existence est imperceptible sans la conscience de son histoire, de ce qui a été transmis, donné, reçu. Appliqué à la santé ou à la prévention, on pourrait dire que la perception d’une vie dans le bien-être (pour reprendre les termes de la définition de l’OMS) suppose d’avoir appris à le reconnaître, à le percevoir. Faire de la prévention n’est pas enseigner comment acquérir le bien-être en combattant la souffrance mais comment le percevoir, comment prendre conscience de ce qui le constitue »[13].

Toujours dans le cadre d'une pédagogie du bien-être, diverses actions positives existent. Comme le souligne l'AMO La Teignouse dans le cadre de la consommation d'alcool lors de fêtes, au niveau des distributeurs, des initiatives telles que « Cafés futés » et « Commerces futés »[14] peuvent progressivement amener des acteurs commerciaux à prendre conscience de leurs responsabilités. Les projets développés dans les cafés et commerces sont récompensés d'un label en échange d'une démarche éthique vis-à-vis des mineurs.

D’autres initiatives existent pour rendre un sens positif à la fête : à Aywaille, à la fin des examens, c'est l'Aquafiesta, une manifestation qui a pour objectif de proposer des alternatives à la consommation massive d'alcool en offrant aux jeunes diverses activités et animations (death-ride[15], concerts, stands d'information et de prévention...)[16].

C’est heureusement dans cette optique que de nombreux organismes travaillent aujourd’hui dans la Fédération Wallonie-Bruxelles : « déterminer des voies de prévention en termes d'objectifs positifs à atteindre, plutôt qu'en termes de problèmes à éviter »[17].

C’est dans ce sens que s’inscrit aussi la circulaire n°2110 de 2007 sur la prévention aux assuétudes qui confie une partie de la responsabilité de la prévention aux écoles[18]. Cette circulaire a été précédée en 2006 par la circulaire n°1518 concernant la prévention du tabagisme et l’interdiction de fumer à l’école. Dans ce cadre, la charte « Ecole sans fumée » prévoit que les écoles qui s'engagent dans un projet positif pour favoriser un environnement sans tabac peuvent utiliser le label. Ces écoles suscitent la participation de tous les acteurs.

Des sanctions positives ou constructives sont également proposées[19]

« En effet, tant les acteurs de l’éducation que ceux de la promotion de la santé préconisent ce type de sanctions de manière à, à la fois, rappeler la loi mais également permettre au jeune de se construire de manière positive.

Qu’est-ce qu’une sanction positive ?Une sanction positive est une sanction à finalité pédagogique qui vise à la fois le rappel de la loi et l’apprentissage de savoir-faire ou de savoir-être. Elle s’intègre dans un projet d’éducation en relation avec l’élève.

Que vise-t-elle ? La sanction vise la création d’un environnement sans fumée et non l’arrêt du tabagisme. Elle ouvre la possibilité d’une rencontre avec l’élève fumeur, la définition d’une sanction qui aura du sens pour l’élève et son projet de vie. Elle est une occasion donnée à l’élève d’approfondir différents thèmes tels que le respect de sa santé et celles des autres, la sécurité des personnes présentes dans le bâtiment, etc. Elle peut déboucher sur l’orientation de l’élève vers un organisme d’aide à l’arrêt.

Quelles sont les caractéristiques de la sanction positive ?Une sanction constructive doit donner à l’élève l’opportunité de grandir. Elle doit être ajustée aux capacités de l’élève. Elle doit rester gérable par les adultes du point de vue du temps à y consacrer. Elle doit faire preuve d’empathie face à la dépendance éventuelle de l’élève : l’élève fumeur n’est pas puni parce qu’il est fumeur mais parce qu’il a enfreint une règle.

Des exemples de « sanctions constructives »

Voici des pistes concrètes de sanctions constructives en lien avec le non-respect de l’interdiction de fumer dans les écoles :

  • Mettre en place un groupe de travail sur les règles de fonctionnement d’une société (code de la route, règlement d’ordre intérieur de l’école, etc.) et analyser le sens et l’utilité de ces règles.
  • Susciter une recherche sur l’interdiction du tabagisme en Belgique et en Europe.
  • Accompagner les élèves dans une recherche sur l’interdiction du tabagisme qui s’applique dans les lieux publics et plus récemment sur les lieux de travail et dans l’Horeca. Initier le même travail également dans d’autres pays européens (Italie, France).
  • Expression libre.
  • Encadrer une création collective (un dessin, un texte, un tag, un reportage photographique…) qui exprime le ressenti des élèves par rapport à leur consommation. La création pourra être affichée dans l’école – non comme exemple de punition – mais comme exemple de la créativité des élèves ou comme support pour un projet pédagogique »[20].

Eduquer

La prévention située dans le cadre d'une éducation générale

Tout se construit par l’éducation, de manière globale et plurielle.

La prévention étant d'abord un acte éducatif, les adultes les mieux placés pour faire de la prévention sont ceux qui sont en contact réguliers avec les jeunes et qui connaissent leur environnement : éducateurs, enseignants, agents psychomédicosociaux(PMS) ou de Promotion de la Santé à l’Ecole (PSE), parents, etc. Les professionnels de la prévention aux assuétudes forment ainsi des « adultes-relais » qui pourront répondre aux problèmes rencontrés dans leur métier[21].

Renforcement de la personnalité

La personnalité du jeune est fondamentale dans les comportements d'addiction. Une enquête française réalisée auprès de sept-cents jeunes de 15-24 ans interrogés sur leurs pratiques festives en témoigne. Cinq catégories de jeunes se dessinent :

  • 36 % sont des jeunes « sans problème », ils sortent peu et prennent peu de risques, ils sont très rarement ivres et ont un « souci de soi ».
  • 30 % sont des jeunes « qui contrôlent » : même s'il leur arrive de prendre des risques, ils savent en règle générale se donner des limites et manifestent eux aussi un « souci de soi ».
  • 17 % sont des jeunes « mal dans leur peau ». Ils n'ont pas de comportements à risques particuliers mais peuvent adopter des comportements déviants ou violents.
  • 6 % sont des jeunes « déstabilisés » qui adoptent des comportements aussi bien déviants qu'à risques.
  • 11 % sont des jeunes « hédonistes ». Ils vivent l'instant présent, ne cherchent pas à préserver leur corps ni leur santé. C'est eux qui « fêtent » et consomment le plus de l'alcool ou des drogues « douces ».

Parmi les jeunes « déstabilisés » et « hédonistes », la plupart utilisent la voiture ou un deux roues pour se rendre à leurs soirées et refusent de considérer le code de la route comme cohérent et légitime[22].

La prévention aux assuétudes s’inscrit dans une perspective plus large, celle du sens de la vie, des choix de vie.

L’adolescence est une véritable période de métamorphose pour le jeune, souvent difficile à vivre pour lui comme pour sa famille. C’est généralement l’âge de nouvelles expériences avec leur part de risque : premier verre, première cigarette, premier joint parfois. Si expérimenter ne veut pas dire devenir dépendant, c’est la personnalité du jeune, sa confiance en lui et sa capacité de discernement qui lui permettront de faire les bons choix. C’est l’occasion pour les parents de jouer leur rôle de guidance pour aider les jeunes en recherche de repères c’est-à-dire, explique le FARES : « d’être à l’écoute, de stimuler les questionnements de son enfant, de favoriser son autonomie, et de l’encourager à avoir confiance en ses compétences personnelles »[23].

L’idée de renforcer son sentiment d’ « auto-efficacité » exprime bien les choses : « Chaque personne, quel que soit son âge, dispose d’un certain panel de capacités dont elle peut, ou non, avoir conscience : capacités à résoudre les problèmes et à savoir prendre des décisions, savoir communiquer efficacement avec les autres, avoir une bonne estime de soi (croire en sa valeur personnelle), avoir une pensée créative et/ou critique, savoir gérer son stress et ses émotions,... »[24].

Par ailleurs, l’on sait qu’une prévention imposée et/ou ponctuelle peut être plus nocive que pas de prévention du tout.[25] Dès lors, la prévention aux addictions doit être active, voulue et même co-organisée par les jeunes dans la durée. Aider le jeune à développer son sens critique, sa capacité de discernement est primordial : « D’un point de vue éthique, si l’on considère l’adolescent comme une personne à part entière, il ne serait pas cohérent d’essayer de le manipuler en provoquant des émotions telle que la peur. Respecter son autonomie et son libre arbitre devrait plutôt renforcer sa capacité à faire un choix éclairé, à partir d’informations objectives et vérifiables »[26].

Ceci est d’autant plus essentiel lorsqu’on sait combien les jeunes sont une cible de prédilection des alcooliers, cigarettiers…[27]Il y a tout un travail de déconstruction et de reconstruction des représentations à faire avec les jeunes sur le produit, l’addiction, le sens de la fête, la vie en groupe. Dans ce cadre, éducation à la santé et à la consommation sont étroitement liées.

Conclusion

On l’a compris : les solutions ne sont pas univoques et tout se construit par l’éducation, de manière globale et plurielle.

Une prévention efficace aux assuétudes est une démarche éducative et positive qui renforce et responsabilise le jeune. Elle concerne tous les adultes qui gravitent autour de lui et qui sont formés comme « adultes-relais » pour l’accompagner dans son environnement et dans la durée. La prévention passe immanquablement par l’éducation de l’enfant en l’aidant à croire à ses capacités et en l’aidant à s’approprier des outils qui lui permettront de choisir d'autres façons d'exister. L’UFAPEC rejoint le point de vue de l’UNESCO pour qui « l'éducation préventive de l'abus de drogues exige à la fois comme préalable et comme objectif le développement humain »[28].

A nous parents, enseignants et éducateurs à présent éclairés d’éviter le recours aux messages diabolisants et effrayants, mais inefficaces voire même contre-productifs ; à nous d’oser un véritable dialogue !

Positiver, passer d’une pédagogie du danger à celle du bien-être, renforcer l’estime de soi et donc l’envie de prendre soin de soi, faire confiance, communiquer, guider, baliser, développer l’esprit critique… tels sont les mots clés d’une prévention efficace aux assuétudes. L’UFAPEC soutient et encourage toutes les initiatives allant dans ce sens[29].

 

Dominique Houssonloge

 

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[1]Michaël Lontie, Les stratégies de l’industrie du tabac vis-à-vis des jeunes. Analyse UFAPEC, mars 2012.

[2]Le nouveau Petit Robert de la langue française. Paris, 2009.

[3]Dominique Houssonloge, Quel type de prévention aux dépendances pour nos jeunes ? L’homo médicus ou le modèle biomédical et la dissuasion. Analyse UFAPEC, avril 2012.

[4]Une addiction ou assuétude ou encore dépendance est la relation à une substance, une activité qui entraine de graves conséquences sur la santé, la vie sociale, affective, les finances, l’emploi, etc. Le psychiatre Aviel Goodman, définit l’addiction comme l’impossibilité répétée de contrôler un comportement, tout en ayant conscience des conséquences négatives. Il y a dans l’addiction une perte de liberté, voire un esclavage, que l’on retrouve bien dans le terme « dépendance ». L’addiction entraîne un manque lorsqu’on ne peut s’y adonner. Elle est handicapante, envahissante et a de graves conséquences sociales, familiales, professionnelles et sanitaires in Dominique Houssonloge, op. cit.

[5]Prospective Jeunesse, La prévention sanitaire ou la mise en risque du monde. Entretien avec Patrick Peretti-Watel : http://www.prospective-jeunesse.be/IMG/pdf/DSP60_WATEL.pdf

[6]UNESCO, Prévention de l’abus de drogue par l’éducation et l’information : un devoir interdisciplinaire dans le contexte du développement humain. par Lia Cavalcanti, Paris, 1994 : http://unesdoc.unesco.org/images/0009/000981/098187fo.pdf

[8]Guilhem de Crombrugghe, Manuel Dupuis, Damien Kauffman et Julien Nève, Comment organiser la prévention des assuétudes à l’école : promouvoir plutôt que prévenir. Prospective Jeunesse. Février 2011.

[9]Dominique Houssonloge, Quel type de prévention aux dépendances pour nos jeunes ? L’homo médicus ou le modèle biomédical et la dissuasion. Analyse UFAPEC, avril 2012.

[10]De Haes et Schuurman, “Results of an evaluation study on three drug education models”, in Journal of health education, 18, supplement, 1975.

[11]Henri Patrick Ceusters, « Jeunes et alcool : quand la prévention s'en mêle »  in Cahiersde Prospective Jeunesse, n° 32. septembre 2004.

[12]Dominique Houssonloge, Quel type de prévention aux dépendances pour nos jeunes ? L’homo médicus ou le modèle biomédical et la dissuasion. Analyse UFAPEC, avril 2012.

[13]Baptiste Cohen, 1er congrès international de prévention des assuétudes à Liège en mai 2006. Repères pour une anthropologie de la prévention :

http://www.meirieu.com/ECHANGES/bcohenprevention.pdf.

[14]C’est-à-dire ne vendant pas d’alcool aux mineurs

[15]Saut de la mort. Cela consiste à se jeter dans le vide pour rejoindre le sol en étant harnaché à un câble d’acier tendu en oblique.

[16]Ce soir on sort, chacun sa fête. « Consommation, Dépendances et Bien-être : de la recherche de sens à l’élaborationde projet ». 2006. La Teignouse, AMO, p. 21 :

http://www.lateignouseamo.be/chacun%20sa%20fete.pdf

[17]Drogues, assuétudes, quelle prévention ?1ère édition en 2001 par Question Santé avec le soutien de la Communauté française et FEDITO. Réédition en 2008 par Information sur les Drogues et l’Alcool regroupant les FEDITO et le VAD :

http://www.sante.cfwb.be/fileadmin/sites/dgs/upload/dgs_super_editor/dgs_editor/documents/Publications/Assuetudes/assuetudes.pdf.

[18]Circulaire 2110, Actions de soutien du Gouvernement de la Communauté française relatives à la prévention des assuétudes en milieu scolaire :

http://www.enseignement.be/hosting/circulaires/document_view.php?do_id=2315

[21]Drogues, assuétudes, quelle prévention ?1ère édition en 2001 par Question Santé avec le soutien de la Communauté française et FEDITO. Réédition en 2008 par Information sur les Drogues et l’Alcool regroupant les FEDITO et le VAD, p. 9 :

http://www.sante.cfwb.be/fileadmin/sites/dgs/upload/dgs_super_editor/dgs_editor/documents/Publications/Assuetudes/assuetudes.pdf.

[22]« Faire la fête ou conduire il faut … » in Sciences humaines. La parenté en question. Janvier 2000.

[23]Comment parler du tabac avec votre ado ? Une brochure destinée aux parents… Fares, 2011, p. 17.

[24]Op. cit, p. 18.

[25]Michaël Lontie, Les stratégies de l’industrie du tabac vis-à-vis des jeunes. Analyse UFAPEC, mars 2012.

[26]Comment parler du tabac avec votre ado ? Op. cit. , p. 17.

[27]Michaël Lontie, op. cit.

[28]UNESCO, op. cit.

[29]Voir Annexe 1

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