Analyse UFAPEC novembre 2018 par A. Floor

24.18/ Prof harcelant : quelles conséquences ?

 Il n’y a aucun intérêt pédagogique, aucune élévation des âmes, ni aucune stimulation cognitive à humilier. L’humilié s’en trouvera honteux, l’humiliant – dans le meilleur des cas- s’en éprouvera lourd de remords.

Jean-Luc Tournier

Introduction

Le net regorge d’informations et d’études de chercheurs sur les comportements d’agression entre élèves. Cette question du harcèlement entre pairs est prise au sérieux en Belgique avec, entre autres, la création en 2014 du Réseau Prévention Harcèlement (RPH) qui est un groupe de professionnels issus de différentes institutions et associations actives en Fédération Wallonie-Bruxelles, concernées par la question du harcèlement scolaire, dont l'UFAPEC fait partie. Témoignent également de l'intérêt porté par la Fédération Wallonie-Bruxelles à ce thème les parutions récentes de trois circulaires (n°5415 de septembre 2015[1], n°6191 de mai 2017[2] et n°6629 d’avril 2018[3]) mettant en place un ensemble de mesures nouvelles visant à lutter contre le harcèlement et le cyber harcèlement entre élèves en milieu scolaire. Chez nos voisins, le constat est le même et la France a même décrété, depuis 2015, que le premier jeudi du mois de novembre serait consacré "Journée nationale de lutte contre le harcèlement"[4].

Tous les pays prennent ce problème très au sérieux, mais les mauvais traitements des adultes de l'école envers les élèves sont rarement abordés. Qu'est-ce qui explique ce silence ? Est-il volontaire ou serait-ce simplement parce que ces comportements se produisent moins fréquemment ? Devrions-nous, parce que ces faits semblent heureusement plus rares, les passer sous silence ? Notre travail sur le terrain nous incite au contraire à parler et à investiguer, car les témoignages recueillis à l'UFAPEC démontrent à quel point les enfants victimes et témoins, leurs familles et l'école, en tant que système, sont bousculés par le harcèlement d'un enseignant. Les conséquences sont énormes pour l'élève harcelé en termes de perte de confiance en l'adulte, d'insécurité pour les élèves témoins voire de risque de reproduction, d'impuissance pour les parents et les directions d'écoles concernées, de silence coupable du corps professoral…

Harcèlement ou autorité un peu trop appuyée ?

L’objet de cette analyse ne vise aucunement à remettre en cause l’autorité de l’enseignant ; elle est un élément nécessaire de la vie à l’école et en classe, comme le spécifie d’ailleurs le guide du jeune enseignant : L’autorité est indispensable dans la classe et dans l’école. Elle est d’autant mieux acceptée qu’elle est légitime, porteuse de sens et que les limites posées (arriver à temps, ne pas fumer, ne pas utiliser son GSM, etc.) sont respectées par les adultes autant que par les jeunes, qui sont généralement plus respectueux s’ils se sentent eux-mêmes respectés[5].

Ce qui est en question ici est plutôt la manière dont cette autorité est exercée. Au-delà des tensions ordinaires entre élèves et professeurs, il arrive que des enseignants dépassent leurs droits et en arrivent à adopter à l’égard d’un élève une attitude méprisante, dévalorisante, humiliante. Ce genre de dérive est malheureusement rendu possible par le système scolaire lui-même.

Nombre de métiers offrent de larges espaces qui peuvent devenir, directement ou indirectement, humiliants. Les métiers de la relation sont des plus exposés à ce risque. Il y a pourtant, dans le secteur pédagogique, quelque chose de particulier qui tient à trois caractéristiques qui lui sont propres :

  1. Tous les enfants vont à l’école, rendue depuis fort longtemps et fort heureusement obligatoire sous nos latitudes.
  2. Cette présence scolaire commence à l’âge où l’enfant est des plus malléables et se prolonge sur de longues années.
  3. Le pédagogue est bien souvent Dieu et Maître en sa boutique. Il possède ce pouvoir que confère le savoir[6].

L’enseignant est seul face à sa classe durant chaque période de cours, c’est lui aussi qui décidera de garder le silence ou qui rapportera tel ou tel incident qui s’est produit. Cette liberté d’action devient véritablement problématique lorsque l’enseignant dépasse la ligne blanche. L’élève directement concerné ou les élèves témoins oseront-ils en parler ? Quelles pourraient être les conséquences pour eux ? Et même s’ils en parlent, quel crédit accordera-t-on à leurs propos ? Qui va oser bouger et aller trouver l’enseignant ? Les parents ? Les autres enseignants ? La direction ? Le CPMS ?

Pour les chercheurs québécois Claire Beaumont, Eric Frenette et Danielle Leclerc, le harcèlement de l’enseignant vis-à-vis de l’élève prend, dans la majorité des cas, la forme de regards méprisants, de cris, d’indifférence si l’élève est humilié ou ridiculisé par les autres élèves, de propos dénigrants. Comme relevé dans la littérature, les mauvais traitements les plus souvent rapportés par les élèves demeurent par ordre d’importance au primaire, les regards méprisants, les cris ou jurons, de même que l’ignorance de l’adulte lorsque ridiculisé ou insulté. Pour le secondaire, les regards méprisants et les cris ou jurons viennent aussi en premiers plans, mais suivis en troisième lieu par les propos humiliants. Plus rarement, les bousculades, les coups et les comportements à connotation sexuelle (au secondaire) sont mentionnés[7].


A chaque interrogation jusqu'en décembre, elle rabaissait Valentine[8] en lui disant devant tout le monde qu'elle n’avait pas étudié. Alors qu'elle avait déjà quatre heures de cours particuliers d'anglais à la maison. Dans les interros, il était indiqué : "tu n'as pas étudié, pas travaillé". Avec cette enseignante, il n'y avait que des commentaires négatifs dans les bulletins d'octobre et décembre. Valentine était malheureuse, elle piquait des crises après l'école, elle pleurait. Elle ne nous parlait pas mais je voyais à sa tête que quelque chose clochait. Au bulletin de Noël, la prof d'anglais avait été vraiment méchante et blessante dans ses commentaires. Il y avait une phrase qui a cassé Valentine, elle me l'a montrée à plusieurs reprises[9].


La relation enseignant-élève produit des effets en dehors du cadre scolaire

De multiples études[10] attestent des effets bénéfiques d’une relation enseignant-élève positive sur le plan scolaire, notamment sur l’engagement, la réussite, la persévérance, la motivation et l’attitude envers l’école. Cependant, il ressort aussi de ces études qu'une relation positive enseignant-élève a aussi un impact sur des facteurs extérieurs à la sphère strictement scolaire, comme l’estime de soi, l’anxiété, le bien-être émotionnel des élèves en général, de même que les comportements de l’élève et ses habiletés sociales. Ce lien de l'élève à l'enseignant influence donc aussi l'élève sur le plan psychologique et émotionnel.

Au plan de l’anxiété, Bernstein-Yamashiro (2004) illustre bien le cercle vicieux pouvant s’amorcer dans une relation enseignant-élève difficile. Ainsi, l’auteur affirme que cette relation négative engendrerait un haut niveau d’anxiété, entraînant une incapacité de l’élève à demander de l’aide à son enseignant. Ce dernier considérerait alors l’élève comme un jeune ne voulant pas apprendre, nourrissant ainsi une perception négative à son égard[11].


Jamais un commentaire positif tout au long de l'année. Valentine était en panique devant cette prof, elle rentrait dans sa coquille et se repliait sur elle-même. Elle n’a reçu le soutien d’aucun enseignant face à l’attitude de cette prof d’anglais[12].

Le dernier cours de maths a eu lieu pour Mathieu au début du mois de juin. On a senti un poids en moins et il a commencé à aller beaucoup mieux. La psychologue qui le suivait en privé a observé aussi son évolution positive. Il fallait le changer d'école. C'est super important de le faire pour repartir à zéro sur de nouvelles bases. Et surtout ne plus avoir peur de croiser son ou ses harceleurs : professeur et certains élèves[13].


Dans leurs études sur les liens entre les modes d’enseignement, la relation prof-élèves et l’adaptation scolaire des élèves, trois chercheurs de l'Université catholique de Louvain ont interrogé des élèves sur les pratiques de leurs enseignants centrées davantage sur la maîtrise[14] ou sur la performance[15], et la qualité des interactions sociales proposées aux élèves. Les élèves interrogés proviennent des six années du secondaire, toutes filières confondues. Ils se répartissent quasi-équitablement entre filles et garçons représentent une grande variété d’origines sociales et culturelles. En conclusion, les chercheurs ont constaté que la qualité des relations proposées aux élèves par les enseignants a un effet conséquent sur les interactions entre les élèves eux-mêmes : meilleure est celle-ci, moins les élèves ont une vision positive du recours à la violence, moins ils se sentent en colère et moins ils perçoivent de tensions intergroupes dans leur école. Ces analyses indiquent clairement que des relations enseignants-élèves de qualité ont un effet pacificateur sur l’agressivité des élèves.

Un « bel » exemple à suivre

Des études sont allées encore plus loin en démontrant clairement qu’un comportement humiliant et agressif d’un enseignant vis-à-vis d’un élève en particulier en fait une cible toute désignée pour les autres élèves de la classe. Sur le plan social, comme les comportements négatifs des adultes envers les élèves sont susceptibles de véhiculer des valeurs de domination et d’intolérance, les élèves qui en sont la cible risquent d’être davantage marginalisés et plus vulnérables aux agressions de leurs pairs[16].

Pour Jean-Luc Tournier, psychosociologue et psychothérapeute, qui a consacré un ouvrage au processus d’humiliation dans la pratique pédagogique, l’acte d’humilier produit comme conséquence l’exclusion du groupe de la personne humiliée. L’exclusion est la conséquence sociale du processus humiliant, soit que la personne s’exclue d’elle-même, percluse de honte, soit qu’elle se trouve exclue par les autres membres du groupe qui ne veulent pas lui être associés[17].


Ce professeur d'anglais décide de faire une interrogation orale et choisit Valentine tout en demandant à la classe de faire des paris sur le fait qu’elle va pleurer ou non. Les élèves ont commencé sur Facebook à lancer des injures à Valentine. Elle est rentrée à la maison et ne m'a rien dit. J'ai vu qu'il y avait quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Le lendemain matin, elle me dit : « Je ne veux plus aller à l'école ». Finalement, elle m’a expliqué, sur le trajet dans la voiture, ce qui s’était passé la veille sur Facebook. Je suis allée à l’école avec elle et là, l’école a très bien géré le harcèlement des élèves. Elle est allée sur son compte Facebook pour faire des captures d'écran avec l'éducateur. Il est entré en classe et a parlé pendant une demi-heure à la classe et les trois filles se sont levées et ont été chez lui. Elles se sont ensuite calmées. Je ne savais pas à l'époque quel avait été l’élément déclencheur du harcèlement des autres élèves. C'est dix jours plus tard que je l'ai appris. Tout le harcèlement sur Valentine tournait autour de ce pari fait par cette enseignante en classe. Le professeur a monté la classe contre Valentine. Elle n'avait pas de problème avec d'autres enseignants. Elle n'avait pas des points exceptionnels, mais recevait beaucoup de mots d'encouragement. Les élèves ne l'ont plus harcelée, mais elles n'ont jamais été sympas avec elles. Ce sont déjà des enfants qui n'ont pas confiance en eux. Heureusement qu'il y avait la coach pour la soutenir[18]

 


Ils doivent se défendre par eux-mêmes, cela fait partie de la vie

Nos enfants ont-ils les capacités de se défendre seuls, de se protéger de l'humiliation de ceux qui sont censés les aider à grandir ? Pour Jean-Luc Tournier, c'est une illusion d'espérer cela. Ils ont au contraire besoin de tiers extérieurs capables de comprendre et d'expliquer la dynamique humiliante en œuvre. Nous avons besoin d'interlocuteurs qui sont armés pour faire face, conscients de ce qui est véritablement en jeu et à même d'inventer des réponses qui sortent de l'ordinaire. Il s'agit d'apprendre à se défendre contre l'humiliation, contre les comportements humiliants de ses pairs, mais aussi contre ceux qui émanent des enseignants. Il s'agit d'entrer en résistance, car l'humiliation est résistible[19]. Il est indispensable, pour Jean-Luc Tournier, de mettre en place dans les écoles des cellules de veille, d'accueil et d'accompagnement pour les élèves harcelés, humiliés : Je vous propose de mettre en place de véritables cellules au sein de chaque établissement scolaire, qui ont charge de voir, de savoir et d'aller chercher les humiliés et autres harcelés. Pour leur donner matière à se défendre, soutien pour ce faire et constance dans cet effort[20]. Et le premier défi de ces cellules sera de recueillir les témoignages, de faire circuler la parole car tant qu'il peut se raconter, il peut combattre[21]. Les élèves délégués de classe devraient jouer le rôle de veilleurs et signaler ce qui les a choqués, interpellés… Les personnes en position d'humiliation ne vont en effet pas d'elles-mêmes demander de l'aide et parler.

Jean-Luc Tournier relève cependant des limites à ce projet de cellules, à savoir la rencontre pour l'élève harcelé avec une personnalité perverse. Dans un monde idéal et un environnement pédagogique normal, c'est l'enseignant pervers qui est retiré du circuit. Je vois bien et je sais bien qu'il n'en va pas toujours ainsi, tant s'en faut. Le retrait de l'élève, pour injuste qu'il soit, peut être le seul biais pour le dégager d'un tel fléau[22].

Dans nos deux témoignages, les enfants ont eu la chance d'être soutenus par leurs familles et de bénéficier du soutien d'une psychologue et d'une coach. Les familles soulignent d'ailleurs combien ce support a été extrêmement important.


Valentine parle à présent calmement de ce qu'elle a vécu et ressent après coup une certaine fierté d'être passée à travers cela après un an de remontée avec des professeurs beaucoup plus humains dans sa nouvelle école. Elle a eu de la chance, car elle a été soutenue, je me suis informée. J'imagine qu'il y a des élèves qui vivent ce genre de situation et qui n'en parlent même pas à leurs parents. Je ne sais pas si c'est toujours le cas que les autres élèves prennent parti pour l'enseignante[23].

Mathieu a eu un suivi psychothérapeutique durant quatre mois, cela l'a changé. En avril, la psychologue a proposé comme solution de le retirer de l'école. Mathieu a refusé, car il avait peur d'être encore plus stigmatisé par les autres élèves de la classe. Par après, en y réfléchissant cet été, j'ai regretté de ne pas avoir pensé à demander à le sortir du cours de maths. Demander à un autre prof de faire un fascicule d'exercices et qu'il passe son ce1d. Je pense que l'école n'y a pas pensé parce que ses points tournaient autour des 60 %. Ce qu'on a fait, c'est monstrueux, on savait et on a continué à le forcer à aller cinq heures par semaine chez ce gars. Même si le prof de maths s’était un peu calmé sur les punitions « physiques » (Mathieu ne devait plus s’asseoir par terre ou retourner sa chaise), le harcèlement moral restait insidieux et continu. Mathieu nous parlait davantage du harcèlement par les élèves. Si on l'avait sorti du cours de maths, les autres élèves n'auraient plus eu l'exemple de ce prof qui humiliait Mathieu en continu. Ce qui est une porte ouverte[24]


Conclusion

Dans cette analyse nous avons abordé le harcèlement et l'humiliation d'un enseignant à l'égard d'un élève en particulier, sujet heureusement minoritaire, mais réel, et encore tabou dans nos écoles. Les conséquences sont extrêmement importantes pour l'élève humilié, harcelé, surtout s'il se retrouve isolé et ne rencontre aucune personne de confiance pour partager et se dépêtrer de la honte subie devant toute la classe. Banaliser, minimiser les faits, tenter une médiation, alors que la situation est déjà très grave, ou rendre l'élève responsable du comportement humiliant à son égard ne lui sont d'aucune aide. La tentation est aussi très grande de laisser tomber en espérant ne plus jamais revoir cet enseignant pour les années scolaires suivantes. En agissant ainsi, les adultes responsables de l’enfant harcelé font fi des conséquences psychologiques, sociales pour l’enfant victime, mais aussi pour tous les témoins. Comment faire encore confiance à des adultes qui n’apportent pas soutien et protection aux enfants dont ils ont la charge lorsque ceux-ci se font insulter, ridiculiser, menacer ? Comment expliquer aux élèves que, pour le même comportement déviant, l'élève sera sanctionné, mais pas l'enseignant ? La banalisation de ce genre de faits est aussi destructrice, car il y aura d’autres victimes si tout le monde se tait et, pourquoi pas, de nouveaux enseignants harcelants puisque c'est admis ?

Pour l’UFAPEC, il est indispensable de mettre en place un service qui épaule les parents dans leurs démarches. Ce service doit être accessible à tous les parents (horaires, information claire et obligatoire par les écoles…) et il doit être doté d’un personnel spécialisé dans la prévention, la gestion de violence et le harcèlement.

On le voit, dans ces situations, il faut agir vite, car l'élève est confronté chaque jour à son enseignant. Mais comment agir dans l'immédiat ? Est-ce que retirer l'élève du cours et lui permettre d'avancer seul en allant à l'étude et en réalisant des travaux est une solution ? Ou alors le changer de classe avec toutes les conséquences de remise en ordre des cours, d'intégration, etc. ? Les répercussions seront importantes pour la suite de la scolarité, surtout pour un élève qui est déjà en difficulté dans certaines matières. Le CPMS a aussi un rôle-clé à jouer en termes d'accompagnement et de soutien pour l'élève harcelé. Nous avons vu dans nos deux témoignages à quel point des parents soutenants et l'apport de professionnels ont été un secours essentiel.

Pour l'UFAPEC, l'école doit rester un lieu d'apprentissage et de socialisation au sein duquel tout adulte agit de manière éthique et protectrice envers les élèves. Il est injuste que ces élèves harcelés aient à vivre une double peine : le harcèlement et un changement d'école pour redémarrer sur une page blanche, alors que l'enseignant persiste et signe avec d'autres victimes.

De façon plus générale, cette problématique nous interpelle sur notre modèle scolaire et éducatif et les valeurs qu'il entend véhiculer. En ce XXIe siècle, le harcèlement et l'humiliation y ont-ils encore leur place ? Est-ce encore admissible de laisser notre système scolaire délivrer un message contradictoire et inéquitable : les faits de harcèlement ne sont pas tolérés dans le chef des élèves harceleurs, mais semblent admis quand il s'agit d'adultes de l'équipe éducative ? Comment notre école peut-elle encore inspirer confiance et motiver nos enfants ?

 

 

Anne Floor

 


[6] Jean-Luc TOURNIER, Elèves humiliés, élèves sacrifiés ? De Boeck, coll. Comprendre, 2015, p. 19.

[7]« Les mauvais traitements du personnel scolaire envers les élèves : distinctions selon le sexe et l’ordre d’enseignement » in Journal on School Climate and Violence Prevention – 1 – July 2016, p. 68.  https://www.violence-ecole.ulaval.ca/fichiers/site_chaire_cbeaumont/documents/Beaumont_al._2016.pdf

[8] Prénom d’emprunt

[9] Témoignage recueilli auprès de la maman de Valentine, 3e secondaire, le 27/08/2018.

[10] Benoît GALAND, Pierre PHILIPPOT et Marianne FRENAY, « Structure de buts, relations enseignants-élèves et adaptation scolaire des élèves : une analyse multi-niveaux », Revue française de pédagogie [En ligne], 155 | avril-juin 2006, mis en ligne le 21 septembre 2010, consulté le 18 octobre 2018. URL : http://journals.openedition.org/rfp/225 ; DOI : 10.4000/rfp.225

[11] Laurier FORTIN, Amélie PLANTE et Marie-France BRADLEY, Recension des écrits sur la relation enseignant-élève, Chaire de recherche de la Commission Scolaire de la Région-de-Sherbrooke sur la réussite et la performance scolaire, avril 2011, p. 12. https://www.csrs.qc.ca/fileadmin/user_upload/Page_Accueil/Enseignants/Fenetre_pedagogique/PEPS/Relation-maitre-eleve.pdf.

[12] Témoignage recueilli auprès de la maman de Valentine, 3e secondaire, le 27/08/2018.

[13] Témoignage recueilli auprès de la maman de Mathieu, 2e secondaire, le 30/08/2018.

[14] Structure centrée sur la maîtrise, dans laquelle les pratiques pédagogiques valorisent et soutiennent la maîtrise, l’amélioration et le développement intellectuel, et où l’accent est donc mis sur le développement des compétences de tous les élèves, quel que soit leur niveau par rapport aux autres.

[15] Une structure centrée sur la performance repose, par définition, sur des situations d’apprentissage compétitives qui impliquent une pression normative et une discrimination entre élèves « performants » et « non performants »  https://journals.openedition.org/rfp/225#tocto1n4

[17] Jean-Luc TOURNIER, p. 31.

[18] Témoignage recueilli auprès de la maman de Valentine, 3e secondaire, le 27/08/2018.

[19] Jean-Luc TOURNIER, pp. 199-200.

[20] Idem, p. 206.

[21] Idem, p. 196

[22] Idem, p. 204

[23] Témoignage recueilli auprès de la maman de Valentine, 3e secondaire, le 27/08/2018.

[24] Témoignage recueilli auprès de la maman de Mathieu, 2e secondaire, le 30/08/2018.

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