Analyse UFAPEC 2010 par D. Moret

27.10/ Les stéréotypes dans la littérature enfantine. Comment les reconnaître dès la maternelle ?

Introduction

Chaque année, des centaines de nouveaux albums illustrés à destination des jeunes paraissent en librairie. Des premiers objets à manipuler, mâchouiller, explorer offerts aux nourrissons aux premiers romans en passant par les petits livres cartonnés ou les albums illustrés, on le voit, la littérature de jeunesse occupe aujourd’hui une place essentielle dans la formation et l’éducation des jeunes et répond à des attentes diverses.

Selon Carole Brugeilles, Isabelle et Sylvie Cromer, les albums visent certes à familiariser l’enfant avec l’écrit, à le distraire, à stimuler son imagination, mais surtout à accompagner la découverte du monde, du corps et des émotions, des relations familiales et avec autrui, à encourager l’apprentissage de valeurs, en un mot à favoriser la socialisation et l’intériorisation de normes[1]. A travers les livres, l’enfant va donc être confronté au monde qui lui est proposé et déjà tout petit assimiler des images qui vont contribuer à construire sa propre identité. Or des recherches ont démontré que les personnages présents dans les albums illustrés offrent parfois une vision sexiste des rôles sociaux et c’est donc consciemment ou inconsciemment que les adultes transmettent aux enfants des représentations du féminin et du masculin stéréotypées.
Leila Acherar de l’Université de Montpellier a fait les mêmes observations lors d’une étude menée en 2003 auprès de garçons et de filles de maternelle : « Les représentations du masculin et du féminin proposées par les albums de jeunesse présentent une lecture largement sexuée du monde et peut interdire aux filles de mettre en place des stratégies alternatives de choix du professionnel et de rôles sociaux ».[2]
L’asbl Genderatwork insiste également sur cette période de l’enfance : « C’est à l’âge de l’école maternelle que les enfants commencent à construire leur identité en tant que filles et garçons et développent leur estime de soi. N’est-ce pas le moment idéal pour leur faire passer le message crucial que les filles et les garçons ont la même valeur dans notre société ? »[3]
Les parents et éducateurs ont donc un rôle primordial tant dans le choix des ouvrages qu’ils proposent aux enfants que dans l’aide au décryptage du contenu. Doit-on proposer un large éventail de livres aux enfants ou les sélectionner selon certains critères ? Comment accompagner l’enfant dans la découverte du livre et lui fournir les outils qui lui permettront de s’ouvrir au monde des possibles ? Voilà les questions que nous nous sommes posées dans cette analyse.

Quelques concepts importants

Genre et sexe
La notion de « sexe » renvoie aux caractéristiques purement biologiques qui différencient hommes et femmes. La notion de « genre » renvoie aux différences sociales entre hommes et femmes. Il renvoie à l’ensemble des règles implicites et explicites régissant les relations femmes/hommes en leur attribuant des travaux, des valeurs, des responsabilités et des obligations distinctes.[4]
Dans notre analyse, c’est le genre qui nous occupe puisqu’il s’agit bien de comprendre les identités et les rôles sociaux qui sont mis en évidence dans la littérature enfantine.
Stéréotype et stéréotype sexiste
Un stéréotype est une idée toute faite, une croyance fortement partagée que l’on colle à un groupe de personnes, alors que ce n’est pas systématiquement vrai. Un stéréotype sexiste attribue à une personne des caractéristiques en fonction de son sexe. Par exemple : « Les femmes sont faites pour s’occuper du ménage », « Les hommes sont faits pour ramener l’argent à la maison ». Ou encore « Les filles sont romantiques et émotives », « Les mecs musclés n’ont rien dans le cerveau ». Beaucoup de personnes peuvent le croire et les enfants y sont peut-être plus sensibles. Mais il s’agit bien d’une croyance, pas d’une vérité. Une croyance qui, le plus souvent, a tendance à enfermer chaque sexe dans des schémas limités, souvent négatifs, parfois dégradants...[5]
La notion d’identité individuelle
L’identité individuelle est un concept global recouvrant le sentiment qu’a l’individu de lui-même, de sa personnalité, de son existence propre. P. Mussen définit l’identité comme « une structure mentale composée, ayant des caractères à la fois cognitifs et affectifs, qui comprennent la perception de l’individu par lui-même, en tant qu’être distinct, conforme à lui-même, séparé des autres, dont le comportement, les besoins, les motivations et les intérêts ont un degré raisonnable de cohérence ». Pour Pierre Tap, « c’est ce qui me rend semblable à moi-même et différent des autres, c’est ce par quoi je me sens exister en tant que personne et en tant que personnage social (rôles et fonctions), ce par quoi je me définis et me connais, me sens accepté et reconnu comme tel par autrui, mes groupes et ma culture d’appartenance ». L’identité se forge tout au long de la vie. Toute expérience affective, relationnelle ou sociale vient l’ébranler, l’enrichir. La construction de l’identité est personnelle et singulière mais elle s’édifie dans un mouvement constant et permanent entre soi et l’environnement. Chez l’enfant, elle est largement influencée par l’environnement social qui définit des comportements, des attitudes, des caractéristiques propres à chaque sexe.[6]

A chaque âge, son attitude !

Dans la sphère familiale, c’est déjà avant la naissance, s’ils connaissent le sexe de leur enfant, que les parents agissent différemment selon qu’il s’agit d’une fille ou d’un garçon. La décoration de la chambre, les vêtements, les premiers jouets seront choisis selon son sexe. Comme ce traitement différencié commence tôt, les différences sont acquises très rapidement par l’enfant et assimilées comme si elles étaient innées ou biologiques.
A partir de 2 ans, un enfant identifie le sexe des individus en fonction de caractéristiques physiques telles que la longueur des cheveux ou les vêtements. Vers 3 - 4 ans, l’enfant comprend qu’il appartient à l’un des deux sexes et on observe dès la maternelle qu’il est capable de classifier un nombre important d’objets ou d’activités comme étant masculins ou féminins. Pourtant cette donnée n’est pas stable ainsi par exemple un homme vêtu d’une robe est une femme et redeviendra un homme en changeant de tenue. A cette période, on observe également une certaine rigidité vis-à-vis des stéréotypes de genre. Les transgressions sont considérées comme inacceptables ainsi un garçon choisissant un crayon rose pour dessiner viole les conventions sociales de genre.
Ce n’est qu’à 5 - 7 ans que les enfants réalisent que l’appartenance à un sexe est stable et constante dans le temps en fonction d’un critère biologique. Quand cette identification est réalisée, l’enfant commence à utiliser son environnement, ce qu’il observe, pour en apprendre plus sur qui il est et ce qu’il doit faire. Plus particulièrement, l’enfant observe les modèles du même sexe que lui et adopte leurs comportements, goûts et attitudes. Ainsi, si Maman fait la vaisselle, et Papa tond la pelouse, les ambitions des petites filles et garçons vont reproduire ces observations. A partir de 7 ans et jusqu’à l’adolescence, il y a un retour à une certaine flexibilité et une acceptation des chevauchements de genre. A l’adolescence, le jeune repasse par une période rigide qui s’assouplira à l’âge adulte.[7
A tout âge, une pression normative s’exerce sur l’enfant afin qu’il se conforme à son sexe et des comportements différenciés sont encouragés. On va par exemple encourager le petit garçon à se dépenser dans des activités physiques ou de bricolage et le féliciter quand il a été courageux ou fort. Par contre, on va encourager la petite fille à jouer calmement ou à aider maman à la cuisine et la féliciter parce qu’elle est très jolie.

Analyse de la littérature enfantine

Des recherches universitaires ont mis en évidence que les livres pour enfants véhiculent encore beaucoup de clichés sexistes, notamment du côté féminin. La présence de ces clichés de genre a des implications importantes sur le développement des enfants et conditionne dès le plus jeune âge une certaine vision de la société et des rôles dévolus aux hommes et femmes. [8]
L’association européenne « Du Côté des Filles » a réalisé en 1996 avec le soutien de la Commission Européenne un état des lieux du sexisme dans les albums illustrés. Une année de production (537 livres édités en 1994) a été étudiée sur une base statistique, en partant de l'analyse des personnages : caractère, attributs, place occupée dans le récit, actions, représentation, relations avec les autres personnages.
Même si cette étude remonte aux années nonante et que les éditeurs sont plus attentifs à cet aspect, les résultats de l'étude sont interpelant tant sur les pourcentages déséquilibrés de personnages masculins et féminins que sur les rôles inégalitaires tenus par ceux-ci dans la famille et dans la société.[9] Pour notre analyse, nous nous attacherons seulement aux représentations du masculin et du féminin dans ses rôles sociaux.
Le monde au masculin…
Les albums montrent invariablement une image masculine du monde et les personnages masculins sont toujours plus nombreux que les personnages féminins et occupent plus souvent le rôle du "héros". On retrouve cette différence tant pour les personnages d’adultes que d’enfants.
… La famille au féminin
La famille est souvent le cadre privilégié des histoires que les albums racontent et le seul contexte où l'élément féminin est prédominant. La majorité de ces familles sont biparentales. Les familles à enfant unique sont les plus fréquentes et lorsqu'il y a plusieurs enfants, l'aîné est de préférence un garçon. Chez les humains, la famille fonctionne de façon plutôt moderne ("le père aide"), tandis que chez les animaux habillés la famille, généralement plus nombreuse, a une structure traditionnelle : père au travail ou au repos, mère ménagère. Les personnages féminins sont d’ailleurs le plus souvent associés à des symboles du travail ménager et des soins des enfants (cabas, poussette, caddy et même tablier) alors qu'aucun personnage masculin n'est lié à ces symboles et que rares sont ceux accompagnés d'enfants.
Les pères
Si les hommes ont une présence envahissante dans les albums, moins de 30% seulement endossent la fonction paternelle. Mais bien que moins nombreux, ils accaparent dans plus de 80% des cas le rôle de personnage principal et la fonction de père est particulièrement valorisée : ils sont plus souvent définis "intelligents" et représentés avec des lunettes. On trouve souvent le père traditionnel qui lit le journal ou regarde la télé, qui bricole ou qui jardine.
Les mères
Une femme sur deux est "affectée" aux fonctions maternelles et ménagères et a un rôle secondaire. Disponibles et attentives, elles sont à la maison, occupées au soin des enfants et au ménage. Et si elles sont dans la rue, c'est qu'elles conduisent les enfants à l'école ou en promenade ou reviennent du marché avec un cabas. Les mères des albums ne sortent pas seules, leurs relations se limitent aux liens de famille et aux échanges imposés par la vie sociale des enfants. On signale l'activité professionnelle de 5% des mères. Les rôles sociaux ou politiques leur sont interdits.
Le travail
Le travail "masculin" économiquement productif et/ou prestigieux est symbolisé par le porte-documents et le grand fauteuil-trône, qui parle d'horaires définis et de droit au repos. Le travail "féminin" gratuit est cantonné dans les métiers du commerce et les traditionnels métiers de l'enseignement, du soin et du service. Il est symbolisé par le tablier qui représente la maternité, le service domestique sans horaires, la disponibilité permanente pour la famille.

Que voient les enfants dans les livres d’image ?

Dans le prolongement de cette analyse, l'association a réalisé une enquête qualitative dans le but d'explorer la perception qu'ont des adultes et des enfants de la valeur symbolique des images auxquelles ils sont exposés.[10] 
A partir d’images d’un ours asexué, dans des situations et avec des accoutrements symboliques, les rôles sociaux ont été abordés. A une question comme « et que font les autres membres de la famille pendant ce temps ? », il s’est révélé qu’une image signifie beaucoup plus que ce qu’elle représente : l’image d’un père dans un fauteuil, par exemple, suscite chez l’enfant l’idée d’une mère qui prépare le dîner dans la cuisine.
Des images d’objets de la vie quotidienne ont été aussi proposées sous forme de cartes. Non seulement, les enfants ont identifié parfaitement les symboles, mais ils les ont justifiés par des généralités sur des rôles sexués traditionnels, rarement remis en question. Le tablier ou le fer à repasser sont féminins, comme le marteau, le fauteuil et le journal sont masculins. Le cartable est vu comme symbole du travail, féminin ou masculin.

Face à ce constat, quelle attitude adopter ?

Le livre de jeunesse est bel et bien un outil d’éducation présent dans les écoles dès la maternelle. En tant qu'instrument privilégié d'éveil, il représente un moyen d'accès à la culture ainsi qu'un support de socialisation. Loin de nous l’idée de généraliser et de catégoriser les albums en bons ou mauvais, de dire ceux qu’il faut lire ou ceux qu’il faut jeter au pilori. L’important est d’abord de prendre conscience de cet état de choses et d’aborder chaque ouvrage avec un regard critique.
Dans son étude, Leila Acherar insiste sur le rôle prédominant des enseignants dans l’accompagnement de la lecture : « La manière dont les enseignants se saisissent du livre et de son histoire peut contribuer à modifier, parce qu’ils les rendent visibles, les modifications, les évolutions, les dominations, les représentations du monde, ouvrant par-là même des brèches possibles à l’émancipation de chacun ».
Développer le sens critique des enfants à travers une lecture nuancée prend ici tout son sens. Les aider à devenir des lecteurs responsables et conscients des messages qu’ils reçoivent fait partie des tâches éducatives. Pourquoi est-ce si important ? Simplement parce que le renforcement des stéréotypes chez l’enfant peut avoir comme effet sous-jacent de limiter l’accès à la différence et donc à une identité ou un rôle social qui sortirait des rangs.
Si dans les livres, l’enfant retrouve les personnages dans les mêmes rôles sociaux stéréotypés, sans que cela ne soit remis en question ou nuancé, cette division des genres ne va que s’accentuer. Les conséquences peuvent être importantes, principalement chez les filles car elles limitent l’accès à quantité d’identifications.[11]
A contrario, si le livre propose une vision différente de la société, l’enfant pourra trouver d’autres réponses à ses interrogations et ouvrir son esprit sur un monde plus ouvert.
Un exemple parmi d’autres : la participation des femmes au pouvoir politique. Dans un article du Ligueur, Samira Loulidi cite le chiffre de 19% de femmes présentes au sein de parlements à travers le monde.[12] Même si les raisons invoquées sont principalement historiques, il existe de nombreux blocages et clichés qui continuent à renvoyer les femmes à leur rôle de mère au foyer. La littérature de jeunesse peut renverser ces stéréotypes et donner une autre image aux enfants offrant aux filles un accès au monde du pouvoir.
Dans son observation d’enfants du primaire, Edwige Chirouter fait la même observation : « Véritable expérience de pensée, la littérature peut effectivement permettre aux enfants de mieux comprendre le monde, de le rendre plus intelligible. La fiction littéraire n’est pas seulement de l’ordre de l’imaginaire, elle dispose d’une fonction référentielle qui dévoile des dimensions insoupçonnées de la réalité. Cette fonction référentielle semble d’ailleurs évidente pour les enfants, tant leur rapport à la fiction et à l’imaginaire est constitutif de leur condition ».[13]

Conclusion 

« Ne pas voler les enfants », cette formule lancée par Claude Ponti pour expliquer la complexité de son univers pourrait caractériser l’ambition de la littérature de jeunesse. Le jeune lecteur rencontre un texte qui – par une subtile et mystérieuse alchimie – parle de ce qui est au plus profond de lui. Ça parle… Il y a une rencontre qui va non seulement le toucher mais aussi l’aider à se construire et à grandir.[14]
En conclusion de son travail à l’école maternelle, l’association Genderatwork propose aux enseignants des fiches d’activités dont une est consacrée à la lecture. En attirant l’attention sur l’attitude des personnages, leurs vêtements, leurs attributs, leur activité, le cadre dans lequel ils évoluent, on peut faire le lien ou non avec la réalité et interroger les enfants sur leurs ressentis face aux situations imagées.
« La richesse des livres et la variété des histoires sont très importantes pour le développement de l’imaginaire des enfants et leur permettent de s’ouvrir à différentes réalités de la société et à différentes valeurs. Même si les histoires traditionnelles ne sont pas à rejeter, il est toujours important de remarquer les stéréotypes qui s’y cachent au préalable et de les déconstruire avec les enfants. Dans ce sens, le classique ‘Martine’ n’est pas forcément à enlever de l’espace bibliothèque. Pourquoi ne pas discuter avec les enfants du comportement parfait que présente cette héroïne et de le confronter à leur réalité pour conclure ensemble que cette petite fille est finalement bien loin de leur propre réalité ? Vous déconstruirez non seulement les stéréotypes avec les enfants, mais développerez en plus leur sens critique. » .[15] 
Comme le soulignent Carole Brugeilles, Isabelle et Sylvie Cromer, « la littérature de jeunesse n’est pas anodine, comme le laissent croire le chatoiement de graphismes recherchés et la variété du peuple des personnages. Elle contribue à la reproduction et à l’intériorisation de normes de genre ».[16]
Ensemble, parents et éducateurs, soyons-y vigilants !
 
 
Dominique Moret 
 

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[1] Carole BRUGEILLES, Isabelle CROMER et Sylvie CROMER, Les représentations du masculin et du féminin dans les albums illustrés ou Comment la littérature enfantine contribue à élaborer le genre, Population, 57 (2), 2002, p. 261-292
[2] Leila Acherar, Filles et Garçons à l'école maternelle, Juin 2003, p. 45-46
[3] Barbara BRUNISSO et Katlijn DEMUYNCK, Filles et garçons à l’école maternelle, reconnaître la différence pour faire l’égalité, Genderatwork asbl, résultat d’une recherche menée de décembre 2008 à octobre 2009
[4]Commission Européenne, DG V, 100 mots pour l’égalité : Glossaire de termes sur l’égalité entre les femmes et les hommes, 1998.
[5]Direction de l’Egalité des Chances du Ministère de la Communauté française, Stéréotype toi-même, p. 7, 2009.
[6] Nicolas MURCIER, La construction sociale de l’identité sexuée chez l’enfant, http://www.cemea.asso.fr/aquoijouestu/fr/textesref/ConstrucSocSexuee.htm
[7] Anne DAFFLON NOVELLE, Socialisation différentielle des sexes : quelles influences pour l’avenir des filles et des garçons ?
[8] Anne Dafflon Novelle, Université de Genève, Sexisme dans la littérature enfantine, quels effets pour le développement des enfants ?
[9] Tous les détails de l’analyse sont disponibles sur www.ducotedesfilles.org
[10] Carole BRUGEILLES, Isabelle CROMER et Sylvie CROMER, Les représentations du masculin et du féminin dans les albums illustrés ou Comment la littérature enfantine contribue à élaborer le genre, Population, 57 (2), 2002, p. 261-292
[11] Carole BRUGEILLES, Isabelle CROMER et Sylvie CROMER, Les représentations du masculin et du féminin dans les albums illustrés ou Comment la littérature enfantine contribue à élaborer le genre, Population, 57 (2), 2002, p. 261-292
[12] Samira LOULIDI, Des hommes, des femmes, des inégalités… au pouvoir, Le Ligueur, n°20, 3 novembre 2010, p36-37
[13] Edwige CHIROUTER, A quoi pense la littérature de jeunesse ?, revue Sciences Humaines, n° 218 - août-septembre 2010
[14] Id.
[15] Barbara BRUNISSO et Katlijn DEMUYNCK, Filles et garçons à l’école maternelle, reconnaître la différence pour faire l’égalité, Genderatwork, p. 29-30
[16] Carole BRUGEILLES, Isabelle CROMER et Sylvie CROMER, Les représentations du masculin et du féminin dans les albums illustrés ou Comment la littérature enfantine contribue à élaborer le genre, Population, 57 (2), 2002, p 261-292

 

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