Analyse UFAPEC décembre 2019 par A. Pierard

30.19/ La frustration dans l’éducation a-t-elle encore sa place dans notre société ?

Introduction

L’enfant est au cœur de notre société. Elément central de la famille, il est devenu la référence absolue. Les agences de publicité et le monde du commerce l’ont bien compris et le marketing est de plus en plus centré sur l’enfant (une publicité où les enfants sont les personnages centraux, des articles à l’effigie des héros de leurs dessins animés préférés, etc.), il y a de plus en plus de jeux et de matériel adapté à tous les âges, etc. La satisfaction des besoins de l’enfant s’impose comme norme de fonctionnement de la famille et de la société.

Au niveau sociétal, la convention internationale des droits de l’enfant[1] reconnait les besoins de celui-ci. Comment concilier respect de ces droits et éducation ? Une certaine frustration de l’enfant a-t-elle encore sa place ? Si oui, cette frustration est-elle bénéfique pour le développement et l’insertion sociale de l’enfant ?

Avec les modèles éducatifs positif et permissif sont nées les appellations d’enfant roi ou enfant tyran. En effet, Depuis deux générations, les mamans travaillent davantage et ont donc moins de temps à consacrer à leur progéniture, les papas eux s’impliquent plus dans l’éducation de leurs enfants sans vouloir imposer une autorité suprême comme autrefois. Par ailleurs, il y a moins d’enfants par famille, le plus souvent un ou deux. Il y a plus de séparations dans les couples, ce qui conduit à des familles monoparentales où, en l’absence de l’autre parent, l’enfant prend un autre statut. Cette situation peut réduire le temps passé avec son enfant (une semaine sur deux ou un week-end sur deux) et celui-ci peut se voir confronté à un grand nombre d’éducateurs (beau-parent, demi-frère ou sœur, grand-parent, etc.). Tous ces éléments amènent à vouloir répondre aux désirs de son enfant et chercher à le frustrer le moins possible. Est-ce dans son intérêt d’adulte en devenir ?

La frustration, c’est quoi ?

Vendredi 18h, heure d’affluence aux caisses du supermarché. Un enfant de 5 ans suit sa mère en geignant puis se met à crier de plus en plus fort au fur et à mesure que la file avance comprenant qu’il n’aura pas l’objet qu’il convoite. La maman reste calme, en lui disant « On ne peut pas tout avoir dans la vie et tu as déjà reçu beaucoup à Saint-Nicolas ». A la caisse d’à côté, une autre maman dépose ses courses sur le tapis. Son enfant à elle est assis sagement dans le caddie, le sourire aux lèvres, un paquet de bonbons dans une main et un jouet encore emballé dans l’autre. Sa mère a cédé à ses demandes. Après une semaine de boulot harassante, elle n’a pas envie de dispute ou de devoir se fâcher.

La frustration est une émotion en réponse à une opposition ou une résistance perçue par un individu. Elle va pouvoir s’exprimer par l’agressivité, la colère, la tristesse ou la déception.

La frustration peut être provoquée par le fait de ne pas arriver à atteindre un objectif que l’on s’est donné ou à réaliser quelque chose de précis vu nos limites personnelles (paresse, manque d’effort, peur, manque de confiance en soi, etc.). Les causes de la frustration peuvent aussi être externes à l’individu et provenir de conditions environnementales : bouchons sur la route, route barrée, difficulté de la tâche à accomplir, problèmes informatiques, non invitation à un évènement, etc. Pour l’enfant, il peut s’agir de ne pas comprendre et savoir réaliser ses exercices scolaires, de devoir attendre pour manger, de partager ses jouets, de limiter le temps passé devant la télévision, etc. Les situations et sources de frustration sont variées et à placer dans un contexte.

De même, selon la frustration, les réactions peuvent être différentes (variété des émotions ressenties et intensité de la frustration). Serait-il donc important de commencer par de petites frustrations, d’apprendre petit à petit à gérer les émotions que cela génère ?

La frustration selon trois modèles éducatifs

  • L’autoritarisme parental

Selon ce modèle éducatif traditionnel, le parent a une fonction d’autorité, d’interdit et de domination. Les maitres mots sont contrôle et obéissance. Les parents prennent les décisions, mettent un cadre et des limites et frustrent leurs enfants, selon ce qu’ils estiment bon et juste, sans fournir d’explication. La frustration est donc un élément au cœur de ce modèle éducatif.


Être parent, c’est… mettre des limites

Dès le début, le nourrisson a besoin d’être contenu, c’est ce qui lui donne sa sécurité. Dans son berceau, il cherche à en rejoindre les bords. Il recherche ce qu’il connait : être en contact avec ce qui peut représenter une limite, comme au temps où il était tout serré dans le ventre de sa maman. En grandissant, les limites dont l’enfant a besoin vont se transformer. Il n’apprécie plus trop d’être dans sa chaise ou son parc. Il a besoin et envie d’explorer l’espace, bien que cela lui fasse également peur. Tout au long de son développement, il va partir et revenir à ses points d’attache : ses parents, les lieux connus. Il va vouloir élargir son monde, le tester… Les parents sont comme des digues qui évitent les débordements. Les enfants ont besoin de ça pour se construire. Même s’ils les acceptent mal, ils sont, au fond, rassurés quand les règles sont claires et précises : ça les sécurise comme une enveloppe qui les protège. Progressivement, les limites vont être intégrées, faire partie d’eux. [2]

Les limites ne sont pas les mêmes quand ils sont chez moi ou chez leur mère, j’ai beau expliquer, je passe toujours pour le mauvais.

Pourquoi ? Parce que c’est comme ça ! [3]


Être autoritaire ne veut pas pour autant dire humilier, agir de manière arbitraire, ne pas respecter les droits de l’enfant, user de violence physique et verbale, réprimer. C’est là qu’il y a confusion.

Les enfants ont besoin de limites. Faire preuve d’autorité et les frustrer serait-il bon pour leur développement ? Prendre des décisions sans les consulter, poser un cadre, les priver d’un avantage serait-il un apprentissage pour leur insertion sociale et leur vie future ? Vivre en société, c’est découvrir les limites de l’autre et un environnement dont les bordures sont définies par la communauté… Faire face à un espace structurant et limitant à la maison permettrait d’appréhender l’environnement public.

C’est en opposition à ce modèle éducatif que se sont développées les parentalités positive et permissive. On va jusqu’à penser qu’il pourrait y avoir maltraitance dans l’imposition de règles ou de limites à l’enfant, dans le fait donc de lui imposer, sans discussion, sans explication, un certain nombre de choses relevant du désir de l’adulte, de ses prérogatives, de son arbitraire. C’est ainsi que nous avons tourné le dos à l’éducation par la force, synonyme de dressage, tout autant que par la contrainte, synonyme d’abus. [4]

  • La parentalité permissive et l’enfant-roi

Négociation, consentement, communication et explication sont les maitres mots de la parentalité permissive. Tout doit pouvoir être discuté car idéalement tout devrait être consenti dans cette « nouvelle famille » où la parole est censée araser les rapports de domination et d’autorité séculaires, atténuer les différences intergénérationnelles, et fédérer un véritable contrat familial. (…) Le consentement et la négociation entre parents et enfants sont devenus une règle de vie. Les enfants deviennent en quelque sorte des pairs, c’est-à-dire des personnes à égalité, à parité avec les parents.[5]


C’est tellement difficile de dire NON, de maintenir une décision… A chaque fois, j’ai l’impression qu’il ne va plus m’aimer.

Le GSM, puis la console de jeux, puis l’ordinateur. L’argument est toujours le même : tous les copains en ont. Comment dire non ? Là, je me rends compte que je suis dépassé depuis longtemps. Fallait que je commence quand il était tout petit ? Sans doute… Mais il n’est jamais trop tard, d’autant que maintenant, il doit comprendre que tout ne tombe pas du ciel. Il faut que je lui explique.[6]


Le comportement du parent permissif consiste à prendre les vœux de son enfant pour des désirs, lui demander son avis pour des décisions qui ne sont pas de son ressort, ne pas le frustrer, ne pas le frotter aux limites et à l’autorité, éviter le conflit.

Par culpabilité (manque de présence ou de moyens, séparation), négligence, peur de ne pas être aimé ou en réaction à une éducation trop stricte, le parent permissif, en quête d’affection, évite les frustrations à son enfant.

Lié au parent permissif, l’enfant-roi n’a pas un profil type. Il peut être égocentrique, revendicateur, plaintif, intolérant aux frustrations, agressif, peu social, manipulateur, refuser d’aider, capter l’attention, remettre en question les lois et les règles. Chaque enfant-roi ne reprend pas forcément l’ensemble de ces comportements. Faudra-t-il dès lors nous étonner qu’au moment inéluctable où cet enfant rencontrera une butée, quelque chose qui lui échappe, qui n’est pas prévu à « son » programme – par exemple, à l’occasion d’un échec, scolaire ou amoureux – il ne trouve pas dans ses ressources psychiques propres de quoi pouvoir y faire face ? S’ensuivront des comportements disproportionnés – pouvant aller, comme nous le savons, de la crise de colère à la tentative de suicide – qui ne feront que signer la détresse ravageante dans laquelle cette confrontation tardive au réel l’aura plongé. [7]

Est-ce l’enfant-roi qui crée le parent permissif ou l’inverse ? La question est intéressante, mais il n’y a pas de réponse univoque, même si l’enfant est d’abord le fruit de son éducation. La preuve, c’est qu’en fonction de l’adulte qui s’occupe de lui, l’enfant peut avoir un comportement totalement différent.

Dans ce modèle familial, qu’en est-il de l’autorité des parents ? Quelle légitimité est donnée à l’autorité des adultes participant à l’éducation des enfants ? Quelle acceptation et quel respect des règles en société et à l’âge adulte par l’enfant grandissant dans un cadre permissif ? Ce cadre lui permet-il de se structurer et de prendre son autonomie ?

  • La parentalité positive et la CRACS attitude

Développer une autorité positive, c’est réfléchir aux valeurs à transmettre et aux sanctions réparatrices, s’adapter aux besoins de l’enfant, expliquer des règles simples et claires. Cette autorité est bâtie sur la cohérence, la fermeté et la souplesse. Elle répond aux besoins de l’enfant tout en lui transmettant des règles claires. L’enfant comprend ce qui lui est permis, interdit et surtout, il intègre que la règle n’est pas une contrainte, mais une protection valable pour tous. (…) L’enfant intègre peu à peu l’idée que la loi s’applique à tous, qu’elle le protège. Il se sent respecté, sécurisé et responsable de ses actions. Et cela perdure à l’âge adulte. [8]

Former son enfant à devenir un CRACS[9] va aussi dans le sens d’une parentalité positive. L’idée est de développer la citoyenneté, la responsabilité, l’esprit critique et la solidarité chez son enfant. Il s’agit entre autres de lui apprendre à être à l’écoute de lui-même, mais aussi des autres, de partager et d’aider les autres. Des actes qui, tous, permettent de développer une CRACS attitude et donc d’accepter d’être frustré dans ses désirs personnels au profit de la collectivité.

Nous ne vivons pas dans le monde des bisounours ou tout est beau et l’on obtient tout ce que l’on désire, sans vivre aucune frustration. C’est d’ailleurs cet environnement qui nous apprend à devenir responsables et à prendre notre vie en main pour plus d’autonomie. Le cadre que les adultes participant à l’éducation des enfants mettent en place permet à ceux-ci de devenir des citoyens et des adultes. Comprendre ce cadre et ses limites permet à l’enfant de se construire et d’accepter les règles de vie en communauté.


Être parent, c’est… écouter puis décider

Autrefois, c’était clair, les adultes attendaient de leurs enfants une obéissance sans discussion. On considérait qu’une grande personne avait toujours raison. Il fallait éduquer les petits depuis leur plus jeune âge, au besoin par diverses sanctions, privations ou raclées. Aujourd’hui, on porte attention aux idées, aux souhaits, aux demandes des enfants. Ils en ont comme nous, ils sont faits comme nous, mais il importe qu’ils continuent à sentir à leurs côtés des adultes clairs qui savent les guider, leur refuser certaines choses, leur mettre des limites. Il revient toujours aux adultes de décider ce qui est bon ou non pour leurs enfants. Ils ont encore trop à apprendre pour qu’on les laisse décider seuls. Comme le train, ils doivent sentir des rails en dessous d’eux pour se sentir guidés et ne pas se casser la figure. [10]

Tom sait bien où se trouve le petit magasin de bonbons. Il nous scie pour y aller tout seul. Evidemment, ce serait chouette pour lui et on veut l’encourager à se débrouiller. Seulement, il y a une énorme rue à traverser, et il n’a pas encore l’âge de faire vraiment attention. On lui a expliqué que même si c’était une bonne idée, ce n’était pas le moment.[11] 


Selon le modèle de la parentalité positive, un cadre est posé. Même s’il frustre l’enfant d’une certaine manière, car il est décidé par les parents, il lui permet aussi de se construire et d’avancer. Quel est l’importance des limites et de la frustration imposée par celles-ci pour l’enfant ?

Comme l’explique Bénédicte d’Huart, infirmière en pédopsychiatrie, ce cadre minimum est important pour l’enfant. Pour grandir, un enfant a besoin d’appui : un endroit solide sur lequel il peut compter. Un cadre dans lequel il peut bouger mais sans se perdre. Ni trop étroit, ni trop large de façon à faire ses expériences mais sans risquer de se mettre en danger. (…) Avec l’autorité, c’est pareil. L’enfant qui en manque part dans tous les sens, ne sait pas où se trouve sa place. Il n’a pas la solidité et la connaissance suffisante pour faire un choix éclairé.[12]

La frustration, un apprentissage de la vie ?

L’enfance est un temps d’apprentissage progressif de la condition humaine, de la découverte du réel, de la vie en société et donc des obligations et droits de chacun. La frustration fait partie des apprentissages nécessaires pour la vie en collectivité et l’insertion dans la vie adulte. On ne peut pas penser à une société sans règles, sans limites, sans codes à respecter, pour les petits comme les grands. Le code de la route est un bel exemple dont nos enfants comprennent vite la nécessité : « - Maman, pourquoi tu t’arrêtes au feu rouge, j’ai envie de rentrer vite ? - Parce que c’est chacun son tour sinon c’est l’accident. - Ah oui, c’est plus prudent ! ». Les besoins et désirs de tous ne pouvant être rencontrés en même temps, la frustration est rencontrée dans le cadre de la vie en communauté et donc à l’école, mais peut l’être aussi à la maison, selon le modèle éducatif parental.

Nous rejoignons les propos de Bénédicte d’Huart selon lesquels l’apprentissage de la frustration à la maison est important pour l’insertion future dans la société. C’est en pédopsychiatrie que j’ai compris combien les habitudes prises par les parents avec leurs enfants petits se répercutaient irrémédiablement sur leurs enfants plus grands. L’adage "petits enfants, petits soucis…" prend ici toute sa substance ! Tout petit déjà, notre enfant résiste à nos règles. Or les comportements passagers d’opposition qu’ont les enfants de 3-4 ans resurgissent à l’adolescence. Et croyez-moi, il est plus simple de lui montrer que c’est vous qui allez le guider quand il est petit ! Mieux vaut agir au plus tôt pour construire une relation juste et stable à long terme pour chacun de nous. Cela requiert de nombreuses qualités comme la patience, une présence attentive, un investissement continu, de l’intérêt pour nos enfants, mais aussi la capacité de mettre en place des limites solides et les tenir.[13] Il faut pouvoir donner des repères structurant aux enfants et leur apprendre à tenir compte des autres.

Cela ne veut pas pour autant dire que la frustration doit être l’élément central de l’éducation et qu’un modèle éducatif est meilleur que l’autre. Il faut simplement accepter que la frustration fait partie de la vie. Elle sera peut-être mieux vécue si elle est accompagnée et comprise dès les premières situations qui peuvent être source de frustration.

Il n’y a pas de façon unique d’être parent, il y en a autant que de familles. Chaque parent peut trouver son style et se montrer, face à la frustration, présent à sa manière auprès de son enfant.

Les incidences d’une éducation sans frustration sur la socialisation de l’enfant, ses relations avec ses pairs ou les adultes, sa capacité ou non à vivre et s’intégrer en société sont réelles. Nous avons aujourd’hui le recul suffisant pour analyser les effets d’une éducation permissive à l’âge adulte et c’est souvent une difficulté à s’intégrer, à vivre et collaborer avec d’autres notamment au travail. Il faudra souvent de longues années, ou parfois ça n’arrivera jamais, à ces adultes pour réaliser certaines tâches peu gratifiantes ou trop exigeantes, déloger, partir avec un groupe, accepter une invitation à diner s’ils n’ont pas leur mot à dire sur le menu, le restaurant choisi…

Conclusion

Même si le parent en a envie, il ne peut pas satisfaire toutes les attentes de son enfant. Frustrer son enfant, c’est ne pas lui donner ce qu’il demande et que l’on ne peut ou ne veut pas lui donner. L’enfant n’a pas à mettre de limites à son désir mais tout ce qu’il dit désirer ne peut être satisfait. Sa demande ne fait pas loi. [14]

Faire preuve d’autorité parentale, ce n’est pas instaurer une domination ou une relation de pouvoir, mais bien prendre ses responsabilités envers son enfant. Celui-ci a droit au respect et à une éducation dans les meilleures conditions. Il s’agit de :

  • garantir ses droits, les défendre ;
  • reconnaitre son avis, le respecter, développer sa capacité critique ;
  • respecter l’enfant comme un sujet en devenir et non comme un adulte à part entière ;
  • lui permettre de grandir, l’accompagner pour s’accomplir et prendre sa place dans les conditions les meilleures.

Chaque parent, en fonction de son histoire, va, à sa manière, poser les limites et endosser son rôle de « frustrateur ». Le cadre, les règles et limites ne sont pas les mêmes dans toutes les familles.

L’apprentissage de la frustration nous semble primordial dans la construction de l’enfant et dans l’apprentissage de la vie en collectivité. Apprendre la frustration de manière éducative en expliquant, en écoutant les émotions, en aidant à surmonter les obstacles permet d’apprendre à vivre ensemble. Préparer un enfant à surmonter la frustration, c’est le préparer à sa vie future, à son insertion sociale, à moins de souffrance quand il vivra de plus grosses frustrations à l’âge adulte.

Faire face aux frustrations de son enfant au quotidien peut être difficile à gérer selon son vécu. Dans ce sens, il est important que le parent ne soit pas seul et qu’il puisse s’appuyer sur son entourage, sur les enseignants, sur des organismes de soutien à la parentalité, sur les professionnels du secteur de la jeunesse, etc. L’éducation est une affaire collective qui concerne tous les adultes !

L’enfant qui grandit dans un cadre fixé par les adultes, en vivant des situations de frustrations, deviendra un adulte qui accepte plus facilement les limites du vivre ensemble et des lois présentes dans notre société ; un adulte capable alors de faire passer l’intérêt de la collectivité avant le sien.

 

 

Alice Pierard

 

 


[1] Convention relative aux droits de l’enfant, adoptée le 20 novembre 1989 et entrée en vigueur le 2 septembre 1990, https://www.ohchr.org/fr/professionalinterest/pages/crc.aspx

[2] YAPAKA, Être parent, c’est… ?, 2011, p. 35.

[3] Idem, pp. 36-37.

[4] GAVARINI L., JEBRUN J.-P. et PETITOT F., Avatars et désarrois de l’enfant-roi, 2002, p. 46.

[5] Idem., p. 59.

[6] YAPAKA, Être parent, c’est… ?, op. cit., pp. 36-37.

[7] GAVARINI L., JEBRUN J.-P. et PETITOT F., Avatars et désarrois de l’enfant-roi, op. cit., p. 13.

[8] VANCRAYENEST N., « Il existe trois formes d’éducation parentale, quelles en sont les conséquences sur les enfants ? », in La Libre, 23 octobre 2018, https://www.lalibre.be/lifestyle/love-sex/il-existe-trois-formes-d-education-parentale-quelles-en-sont-les-consequences-sur-les-enfants-5bcee1b3cd708c805c536e1c

[9] Citoyen responsable actif critique et solidaire. Pour aller plus loin sur le sujet, PIERARD A., Former des CRACS, un enjeu d’actualité ?, analyse UFAPEC n°22.19, décembre 2019.

[10] YAPAKA, Être parent, c’est… ?, op. cit., p. 55.

[11] Idem, p. 56.

[12] D’HUART B., « Lettre ouverte aux parents fatigués », RTBF.be, 9 septembre 2019, https://www.rtbf.be/info/opinions/detail_lettre-ouverte-aux-parents-fatigues?id=10310659

[13] D’HUART B., « Lettre ouverte aux parents fatigués », op. cit.

[14] GAVARINI L., JEBRUN J.-P. et PETITOT F., Avatars et désarrois de l’enfant-roi, op. cit., p. 31.

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