Analyse UFAPEC décembre 2017 par A. Pierard

32.17/ La préadolescence, une nouvelle phase de vie ?


« Entre 9 et 12 ans, malgré une apparence physique encore puérile, certains enfants développent des attitudes adolescentes qui peuvent désarçonner parents et professeurs. Face à leurs manières de parler, de s’habiller et de se comporter, les adultes ne savent plus s’ils doivent les infantiliser ou les responsabiliser, redoutant de voir leurs relations se dégrader. »

Nathalie Anton

Introduction

Depuis plusieurs années, l’on pourrait croire en une extension de l’adolescence dans les deux sens. Nos enfants semblent devenir adolescents plus tôt et les jeunes adultes peinent parfois à quitter le confort[1] de cette période de la vie.

Devrait-on ajouter deux nouvelles phases dans le développement humain ?

  • L’adulescence, la post-adolescence, pour les jeunes éprouvant plus de difficultés à devenir des adultes responsables
  • La préadolescence, l’adolescence précoce, pour les enfants ayant des comportements d’adolescents

Comme expliqué dans une analyse de 2016 sur l’adulescence (le passage à la vie adulte)[2], les limites sont plus floues dans le développement humain. Ces nouvelles « phases de vie » montrent que l'un des paradoxes de notre société est de faire grandir trop vite des enfants, tout en les encourageant à rester adolescents le plus longtemps possible. Sommes-nous à un tournant majeur dans le développement personnel et sa compréhension ? Préadolescence, adolescence précoce, adolescence allongée : qu’en est-il exactement ?

Nous avons choisi dans cette analyse de nous pencher sur la préadolescence et le début de l’adolescence. Pourquoi les enfants deviennent-ils des adolescents de plus en plus tôt ? Comment les accompagner dans ce moment charnière important pour la construction de soi ?

La préadolescence, comme l’adulescence, sont des notions émergeant de l’évolution de notre société. Qu’est ce qui fait qu’on en arrive à parler de ces transitions dans le développement humain ? Quelles sont les incidences de notre société pour les enfants et les adolescents dans le processus de construction d’eux-mêmes ?

L’adolescence, une période de vie en soi[3]

L’adolescence est une phase du développement humain reconnue dans la construction de l’individualité propre entre l’enfance et l’âge adulte.

Elle débute avec la puberté et les changements corporels qui l’accompagnent : croissance, apparition de poils, mue de la voix, acné, développement des organes génitaux, premières règles féminines, etc.

Les professionnels de la santé s’accordent pour placer le début de la puberté vers 10 ans pour les filles et vers 12 pour les garçons. L’âge moyen des premières règles est celui de 12 ans et demi.[4]

L’évolution de notre société a un impact sur le développement humain et l’âge de la puberté. « Selon l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED) le début de la puberté serait d’ailleurs de plus en plus précoce dans les pays riches, l’âge moyen des premières règles pour les filles étant désormais de 12-13 ans, contre 16-18 ans à la fin du 19e siècle. L’INED attribue ce phénomène notamment à l’amélioration de l’alimentation ainsi qu’à l’instruction et au mode de vie moderne, qui stimulent les fonctions nerveuses et hormonales des enfants plus qu’autrefois. »[5]

Ces transformations physiques sont accompagnées d’adaptations du jeune aux niveaux psychologique, émotionnel et sexuel. L’adolescent vit une réelle mutation qui implique un cheminement personnel expérimental.

L’adolescent va se construire dans la différenciation (des parents) et le regroupement identitaire (avec les pairs). Les amis et camarades de classe vont prendre une place considérable dans sa vie, place parfois ressentie par les parents comme étant donnée à leur détriment. Pourtant, parents et enseignants ont leur rôle à jouer dans ce processus identitaire en tant qu’adultes éducateurs. Comme l’explique le sociologue Michel Wieviorka, « dans cette perspective, il existe une virtualité anthropologique, une qualité humaine – la capacité d’être Sujet – et celle-ci se réalise, ou non, dans des processus de subjectivation qui sont des processus d’auto-transformation pris en charge par les personnes elles-mêmes. Chacun est alors, de ce point de vue, l’acteur, ou l’auteur, ou le Sujet de sa propre subjectivation, qui peut devoir pourtant beaucoup à d’autres, à ceux qui aident ou guident dans ces processus, aux éducateurs par exemple, qui assument la tâche de changer les personnes et qui savent qu’ils ne peuvent le faire sans ces mêmes personnes. Quand on est éduqué par autrui, on est coproducteur de cette éducation, on n’en est pas le réceptacle passif, on se transforme du fait de l’intervention d’autrui, et parce qu’en même temps on effectue un travail sur soi. »[6]

Le jeune va se construire dans la pratique, l’action et l’expérience. Il va dans ce sens pouvoir développer sa maturité, sa réflexivité (raisonnement, compréhension de notions abstraites, expression de son opinion), son discernement, son auto référence, sa créativité, etc. Il semble judicieux de laisser à l’adolescent le temps de mûrir, d’expérimenter et de se construire par essai-erreur.

L’émancipation et les libertés accordées durant l’adolescence vont permettre au jeune de se responsabiliser et d’ouvrir son espace psychologique, mais aussi de tester les limites.

Devient-on adolescent plus tôt ?

L’adolescence ne commence pas forcément plus tôt. L’âge de la puberté reste sensiblement le même depuis une vingtaine d’années. Ce qui évolue et nous questionne aujourd’hui, c’est que des enfants deviennent acteurs de leur propre changement et sont en demande de libertés. « Pour François de Singly, professeur de sociologie à l’université Paris-V, les enfants d’aujourd’hui sont de plus en plus tôt en recherche d’individualisation. Dès les premières années du collège, parfois même en primaire, ces jeunes qu’il qualifie d’adonaissants commencent à se démarquer des parents. Ils veulent avoir un monde à eux qui n’est pas celui des parents »[7]

  • Incidences sociétales

Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’émergence de la préadolescence dans notre société. Le modèle de l’enfant-roi, un individualisme exacerbé, un marketing adapté sont tous des éléments de notre société actuelle, sources de désir de grandir et de s’émanciper pour nos enfants. Les préadolescents sont-ils donc le fruit de la société que nous avons contribué à construire ?

« L’étude de la famille, domaine classique de la sociologie, est renouvelée par la mise en perspective des Sujets personnels qui s’y côtoient pour former par exemple la famille « démocratique » dont parle François de Singly. L’enfant, dans les sciences sociales contemporaines, n’est plus un être immature, un humain en devenir, qui deviendra un individu pleinement adulte au fil de processus de socialisation « primaire » (dans la famille, à l’école), puis « secondaire » (au travail, dans l’action associative, etc.) : il est de plus en plus un acteur à part entière, capable de conférer un sens à ses actes. »[8]

Comme l’explique François de Singly, l’enfant est influent dans notre société actuelle. Les parents donnent une plus grande importance aux choix et aux envies de l’enfant qui bénéficie donc d’un statut privilégié au sein de la famille. Statut qui peut s’élargir à la société et lui donne une place dominante (place d’enfant-roi). Dans ce sens, on peut comprendre que l’enfant cherche à se faire entendre, à la maison ou ailleurs.

« Pour François de Singly, c’est un début d’individualisation. Le préado ne cherche pas encore l’affirmation de soi à travers le « je », comme avec le journal intime qui apparaît plus tard. Il garde encore son âme d’enfant. Toujours attaché à ses Playmobils, poupées et peluches, il refuse de les voir ranger au grenier. Pour le sociologue, c’est bien parce que les enfants sont de plus en plus influents aujourd’hui, que cette recherche d’identité apparaît si tôt. Depuis Françoise Dolto, le point de vue de l’enfant est davantage pris en compte. Aujourd’hui, on accepte que les enfants choisissent eux-mêmes leurs vêtements de plus en plus tôt ou qu’ils imposent leurs goûts alimentaires, alors qu’avant cette question ne se posait pas. Pour le sociologue, les parents ne peuvent que suivre ce mouvement avec plus ou moins d’impuissance. L’exemple du téléphone portable illustre très bien ce dilemme. Devenu un objet de communication quasi indispensable pour le collégien, ne pas acheter de portable correspond à le marginaliser vis-à-vis de ses pairs. »[9]

  • Adaptation du marketing

Les préadolescents sont une nouvelle cible marketing dans nos pays de grande consommation. Certains tentent d’ailleurs de créer une culture préadolescente. « Ces 8-12 ans, qui sont exactement situés entre l'enfance et l'adolescence, présentaient en effet l'immense avantage commercial d'être à la fois attirés par des produits pour adolescents (iPod, vêtements de marque…) tout en étant encore «scotchés» de manière enfantine aux figurines en plastique glissées dans leurs paquets de céréales. »[10]

Ces enfants-adolescents sont effectivement encore sensibles aux produits de l’enfance (jeux, livres), mais ils sont aussi attirés par les centres d’intérêt des adolescents (musique, téléphone portable, réseaux sociaux). Un exemple actuel de l’adaptation du marketing est la création par Facebook d’une messagerie instantanée pour les enfants : Messenger Kids. « Pour pouvoir utiliser l’application, l’enfant doit la lier au compte d’un de ses parents ou grands-parents. C’est ce dernier qui choisit avec quels membres de la famille ou ami le jeune peut communiquer. Pour l’heure, Messenger Kids n’est disponible que sur les appareils (smartphones et tablettes) de marque Apple et uniquement aux Etats-Unis. Mais la société n’a pas caché sa volonté de la distribuer plus largement dans le monde ainsi que sur les terminaux Android. »[11]

Choix vestimentaires, discours rebelle, affirmation face aux parent… Est-ce un effet de mode ou un véritable changement ? Avec quelles conséquences pour les familles et la société dans son ensemble ?

« Pour Philippe Jeammet, professeur en psychiatrie, c'est temporaire et éphémère : "la préadolescence résulte d'une image, cela ne vient pas d'une réalité biologique. C'est un comportement de type adolescence (dans l'habillement, les paroles) (...) surtout favorisé par les nouveaux moyens de communication (les spots publicitaires, la musique...) que l'on peut aussi attribuer au marketing, qui a souhaité donner une place dans la société à ses enfants". »[12]

Les enfants et adolescents sont des consommateurs ayant un certain pouvoir d’achat. Ils sont suffisamment grands pour imposer leurs envies (ce qui les faire paraitre plus âgés, ce qui leur donnent du crédit) à leurs parents. Mais ils sont encore trop jeunes pour avoir une maturité, un esprit critique qui limitent leurs désirs immédiats d’enfants « tout puissants ». Pas ou peu de notion de budget, un sens des responsabilités encore peu développé, sous l’influence des publicités, la mode ou les copains et avec parfois un pouvoir d'achat non négligeable comme l'ont bien compris les publicitaires : ils sont très malléables ! C'est donc le meilleur moment pour les "fidéliser" à des marques ou des habitudes de consommation.

Cela semble complexifier l’éducation à une consommation réfléchie et à la gestion d’un budget. Comment réagir en tant que parents ? Faut-il résister à ces pressions mises par nos enfants pour acheter un téléphone portable ou des vêtements de marque ? Si oui, cette résistance sert-elle l’intérêt de l’enfant ?

La préadolescence, une nouvelle phase de la vie ?

Le long et complexe parcours de vie permettant la construction de soi est divisé en trois phases : l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte. La préadolescence et l'adulescence seraient de nouvelles phases du développement humain. La première, à placer entre l'enfance et l'adolescence. La deuxième entre l'adolescence et l'âge adulte.

Ces phases doivent-elles être considérées à part entière, comme les trois autres ? Il est clair que tout le monde est un enfant, puis un adolescent et enfin un adulte. Qu’en est-il de la préadolescence et de l’adulescence ? Serait-ce plutôt des notions permettant de prendre en compte la fluctuation et la flottaison des repères entre les trois phases de la vie ? Il y a un réel flottement sur le statut de la jeunesse (droit aux allocations d’attentes seulement à 21 ans pour ceux n’ayant pas obtenu leur CESS, projet de droit de vote à 16 et d’abaissement de la majorité sexuelle à 14). Ce qui est sûr, c’est que l’éclatement des limites et l’agitation en tous sens des âges de référence ne permet pas de maintenir une vision claire et commune pour tous du développement humain.

La préadolescence et d’adulescence sont-elles des phases du développement humain ou des constructions de notre société occidentale individualiste de consommation ? Faut-il valoriser ou relativiser ces transitions ?

Dans le processus de construction de soi, on a tendance à avancer à son propre rythme et à maintenir des activités repères d'une période de vie passée où on se sentait bien (garder son doudou, continuer à jouer avec sa console), jusqu'à ce que l'on se sente suffisamment bien dans la nouvelle phase pour lâcher ces repères, les laisser de côté. Il semble opportun de maintenir les limites floues entre les phases du développement humain (l’avancement peut se faire plus vite pour certains que pour d'autres et de ne pas instituer la préadolescence et l’adulescence comme des phases du développement humain en soi (passages obligatoires pour certains, mais ne concernant pas d’autres personnes). De plus, il semble judicieux de prendre en compte une souplesse psychique tout en évitant de s'emmêler les pinceaux dans les différents stades du développement.

Selon le cheminement personnel de l’enfant, du préadolescent ou de l’adolescent, le parent garde une place prépondérante à ses côtés. Le rôle éducatif des adultes de références est toujours essentiel.

Comme l’explique Pascale Senk, spécialiste de la psychologie et du développement personnel, malgré l’alternance « collage-décollage » par rapport aux parents et la multiplication des figures d’attachement, le parent garde un rôle important dans la régulation émotionnelle et dans les rapports interpersonnels mis en place à l’adolescence.[13]Nathalie Anton ajoute que « ces jeunes sont encore très dépendants des adultes, et qu’ils recherchent moins la rupture avec l’univers familial, que l’accès à des premiers aménagements personnels au sein même de cet espace : décoration de leur chambre, choix de vêtements spécifiques, affirmation de goûts musicaux… Ils ont toujours besoin de tendresse, d’attention et de réassurance de la part de leurs parents qui constituent encore à leurs yeux des repères, voire des modèles fondamentaux. »[14]

Il semble important que les adultes de référence, parents et enseignants, soient présents pour les enfants et les adolescents dans cette période de questionnements et d’incertitudes. Accompagner le jeune sans le culpabiliser reste une des missions des éducateurs dans le soutien à la construction de soi du jeune. Cela peut prendre différentes formes : l’écouter, répondre à ses questions, l’aider à progresser, l’encourager à prendre des décisions, permettre l’expérimentation, etc. L’essentiel est d’être à l’écoute du jeune !

Conclusion

Notre société de consommation et l’individualisme poussent les enfants à vouloir grandir plus vite et être enfin considérés comme des « grands ». L’adolescence est attirante pour eux, car elle représente plus de libertés, la construction et l’expression d’eux-mêmes en tant qu’individus. Il s’agit de devenir des individus porteurs de choix (vestimentaires, musicaux) et ayant accès à de nouvelles choses (outils de communication, réseaux sociaux).

Cette recherche d’autonomie implique une adaptation aux évolutions de la société, à un monde en changement. Ne cherchent-ils pas à devenir autonomes et matures trop vite ? Ne se laissent-ils pas assez profiter de leur enfance ?

Faut-il reconnaitre un nouveau stade, une nouvelle phase du développement humain ?

Nous rejoignons les propos de l’anthropologue Nicoletta Diaso, selon laquelle, après analyse de discours d’enfants âgés de 9 à 13 ans, « l’expression « préadolescence » est surtout utilisée par les parents et rarement par les enfants eux-mêmes. Ceux-ci parlent plus volontiers d’un « entre-deux ». Ils se sentent « enfant-ado », « demi-ado » ou encore « des fois enfant, des fois ado ». Ce qui revient souvent est l’expression « avoir passé l’âge ». Ils ne s’intéressent plus aux jeux, films ou rituels de l’enfance, sans pour autant se situer dans des logiques adolescentes, comme les rapports de séduction avec leurs pairs ou de confrontation avec les parents. Plus qu’un nouvel âge de la vie, la préadolescence serait-elle donc simplement ce temps de transition entre l’enfance et l’adolescence plus ou moins long selon les individus. »[15]

Certains enfants-adolescents sont prêts à évoluer dès le plus jeune âge alors que d’autres ne seront demandeurs que plus tard. Pour comprendre au mieux ce qu’ils vivent, il faut être dans la communication, le soutien et l’écoute.

L’UFAPEC prône la recherche d’un juste équilibre entre dramatisation de la situation et préoccupation, de ce que le jeune vit. En tant qu’adultes responsables et significatifs pour eux, il faut pouvoir les accompagner dans ce cheminement personnel en restant présent à leurs côtés.

 

 

Alice Pierard

 

[1] Nous mettons derrière cette notion de « confort » le fait que l’adolescent est logé, nourri et blanchi et qu’il ne doit donc se soucier de rien.

[2] Alice PIERARD, L’adulescence ou comment devenir adulte dans notre société actuelle, Analyse UFAPEC n°30.16, octobre 2016, http://www.ufapec.be/files/files/analyses/2016/3016-Adulescence.pdf

[3] Pour plus d’informations sur un sujet ou l’autre lié à l’adolescence (construction de soi, rôle des pairs, relations amoureuses, notion de risque, rites de virilité, etc.), l’UFAPEC a publié différentes analyses. Elles sont disponibles en suivant le lien www.ufapec.be/nos-analyses

[4] Marc OLANO, « Qui sont les préados ? », Les grands dossiers des sciences humaines n°47, juin 2017 ; p. 51.

[5] Nathalie ANTON, « La préadolescence », publié le 19 septembre 2011, http://lewebpedagogique.com/accompagnement-scolaire/2011/09/la-preadolescence

[6] Michel WIEVIORKA, Neuf leçons de sociologie, Paris, Laffont, 2008, p. 39 - cité dans BLAIRON Jean, DUBOIS Isabelle, FASTRES Jacquelines, PETIT Jérôme et WATILLON Laurence, « Les âges irrités de la majorité », intermag.be, Analyses et études RTA asbl, janvier 2016, p. 8.

[7] Marc OLANO, op cit.,p. 50.

[8] Jean BLAIRON, Isabelle DUBOIS, Jacquelines FASTRES, Jérôme PETIT et Laurence WATILLON, « Les âges irrités de la majorité », intermag.be, Analyses et études RTA asbl, janvier 2016, p. 5.

[9] Marc OLANO, op cit., p. 50.

[10] Pascale SENK, « 8-12 ans, la crise de préadolescence », in lefigaro.fr, publié le 27 mars 2011, http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/03/27/10809-8-12-ans-crise-preadolescence

[11] Thomas CASAVECCHIA, « Facebook lance un « Messenger » conçu pour les enfants », in Le soir, journal du mercredi 6 décembre 2017, p. 7.

[12] « Pré-ados : de plus en plus tôt ? », in Lejournaldesfemmes.com, paru le 30 janvier 2012, http://www.journaldesfemmes.com/maman/ado/pre-ados-de-plus-en-plus-tot

[13] SENK Pascale, op cit.

[14] ANTON Nathalie, op cit.

[15] Marc OLANO, op cit., p. 50.

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