Mémorandum 2004

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L’école garde un rôle irremplaçable. D’où l’importance de rechercher la réussite scolaire de TOUS. C’est pourquoi la lutte contre l’échec scolaire est la priorité n°1 de l’UFAPEC.

7 CONVICTIONS, comme hypothéses de travail

(1) L’efficacité précède l’égalité
L’ampleur des échecs pose le problème de l’efficacité de l’école. L’efficacité existe mais elle est insuffisante. L’efficacité accrue de l’école est la meilleure arme contre les inégalités.

(2) Notre utopie : 100% de réussite ( = des acquis certifiés à 18 ans )
L’utopie sur l’objectif, non sur les moyens.

(3) Le regard porté sur l’élève est un facteur déterminant de sa réussite scolaire
Le regard, c’est considérer l’enfant par rapport à son besoin et à son potentiel de scolarité, c’est ne pas accepter qu’on ne puisse rien faire. C’est le « parti-pris d’éducabilité ». Tous y ont droit.

(4) Stop aux réformes
L’école a besoin de stabilité pour faire fonctionner ce qui existe. Cela n’exclut pas les mesures correctives ni les mises en œuvre de ce qui a été convenu.
Il s’agit de refuser de nouvelles fuites en avant et des initiatives périphériques en-dehors des priorités absolues de l’école. Laissons les gens respirer !

(5) confiance en l’école et en ses enseignants,sans les charger des tâches parentales ni leur refuser les moyens
L’école doit être capable d’autocritique et accepter critiques constructives et les évaluations. L’école ne peut être une bureaucratie.

(6) responsabiliser les parents
C’est une question de cohérence entre leur désir d’enfant et la charge d’éducation

(7) le pouvoir politique doit être le régulateur et non l’opérateur du système scolaire
Il faut mettre un terme aux empiétements continus sur le pédagogique et restreindre les injonctions « d’en haut », en particulier lorsqu’il s’agit de lancer des projets sans considération des moyens.
Il faut également alléger les charges administratives de l’école, surtout au fondamental.