UFAPEC Communiqué
Décret inscription : il est nécessaire d’entendre les parents ! - 22/02/2018

La presse a relayé ce 21 février la note transmise par le gouvernement au groupe de travail parlementaire qui va s’emparer du dossier de la révision du décret inscription. Ce décret crée chaque année des tensions, parfois insupportables, dans les familles. En effet, particulièrement dans les zones en tension et, de manière aiguë, dans les Nord-Ouest de Bruxelles, la démarche d’inscription en première année commune est source de stress et d’angoisses vives, alors que ce devrait être un moment vécu dans une sereine réflexion, tant il est important dans la vie d’un enfant et de ses parents.

Si l’UFAPEC se réjouit que ce dossier, depuis trop longtemps au point mort soit remis en chantier (malgré les ouvertures manifestées notamment par une journée d’auditions en commission de l’éducation en décembre 2015). Toutefois, il est navrant de constater que la révision de ce décret ne verrait pas le jour avant la prochaine législature, alors que c’était explicitement inscrit dans la Déclaration de politique communautaire de 2014.

L’UFAPEC depuis le vote de ce décret n’a cessé de redire, et redire encore, les attentes légitimes des parents. Les pistes proposées semblent indiquer que nous avons été entendus. En effet, il est pour nous primordial que les critères de choix pédagogiques deviennent les plus déterminants dans le calcul des indices et du classement des demandes d’inscription. C’est d’abord sur base du projet pédagogique proposé que les parents demandent l’inscription de leur enfant dans une école. Il est donc évident que ces critères pédagogiques soient premiers.

Il est tout aussi important que les deux critères liés à l’école primaire (distance école-primaire-domicile et distance école primaire-école secondaire) disparaissent, tant ils paralysent souvent la mobilité.

La disparition du coefficient accordé aux élèves scolarisés dans une commune n’offrant pas sur son territoire un enseignement secondaire confessionnel et non confessionnel serait une solution pour les zones urbaines en tension, particulièrement à Bruxelles. L’UFAPEC attend des parlementaires qui vont se pencher sur ce dossier qu’ils prennent en compte les spécificités propres à ces zones urbaines en tension, mais aussi aux zones rurales qui présentent d’autres problèmes. Il ne faudrait pas que la modification de ce décret ait, comme effet pervers, la disparition de petites écoles rurales.

L’UFAPEC suivra donc, avec la plus grande attention, les travaux parlementaires et espère qu’enfin les parents seront libérés des inquiétudes inutiles et rencontrés dans leurs légitimes attentes !
Rappelons que, de concert avec une révision en profondeur du décret, la création de nouvelles places correspondant à l’attente des familles est indispensable, tout spécialement dans les zones en tension. Ce n’est que comme cela que l’inscription en 1e année commune sera vécue dans la sérénité.

Infos et contacts presse : Bernard Hubien, secrétaire général
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