Analyse UFAPEC mars 2013 par B. Loriers

04.13/ L’uniforme scolaire peut-il effacer les inégalités, et est-il adapté à nos réalités actuelles ?

Introduction

Depuis que l’école est obligatoire, les classes offrent des réalités sociales hétéroclites. Des conflits explicites ou implicites peuvent apparaître entre les élèves issus de familles qui peuvent s’acheter des vêtements de marques, et les élèves dont le milieu socio-économique ne le permet pas. Parfois encore, certains élèves ne portent pas de marque parce que leur parents refusent de jouer le jeu de la société de surconsommation, ou encore  d’autres élèves en portent au prix de gros sacrifices pour leurs parents. La standardisation que permet l’uniforme scolaire est-elle une solution pour niveler les différences liées aux écarts d’argent ou de classes sociales ?  L’uniforme gommerait-il les inégalités sociales, ou ne ferait-il que les dissimuler ? L’uniforme se situe en dehors du temps, en dehors de la mode et des loisirs. Il assure une forme de permanence, qui pourrait apporter une certaine sérénité aux élèves. Mais est-il adapté aux jeunes d’aujourd’hui ?

Constat

Chez nous, il n’existe pas de statistiques précises sur les établissements scolaires qui imposent l’uniforme. Il semble que quelques écoles imposent un code vestimentaire, toutes issues du réseau libre[1] : le Centre scolaire du Berlaymont de Waterloo, le Lycée Maria Assumpta de Laeken, l’Institut de la Vierge Fidèle à Bruxelles, l’institut Saint-André d’Ixelles, le centre scolaire du Sacré-Cœur de Jette, l’Institut Notre-Dame de Charleroi, le Collège Saint-Benoit de Maredsous, et le Val Notre-Dame à Wanze, le Centre Scolaire des Dames de Marie à Saint-Josse-Ten-Noode, le centre scolaire de l’Angelus à Woluwé-Saint-Lambert, …. Seul l’Institut de la Vierge Fidèle impose réellement un uniforme. L’école exige une tenue précise que les élèves doivent se procurer dans la boutique qui leur est renseignée[2], explique Ludivine Barbier.Les autres écoles demandent à leurs élèves de respecter un code couleur, du blanc, du bleu marine, du marron, etc., dans un but de sobriété.

Mais ce code vestimentaire empêche-t-il la course aux marques ? Nous y reviendrons plus loin.

Quelles sont les fonctions de l’uniforme ?

L’uniforme assure une certaine cohésion au sein d’un groupe, et offre un sentiment d’appartenance, dans ce cas-ci, à une institution scolaire. Garde-forestiers, pompiers, policiers, hôtesses de l’air, infirmières, militaires, hôteliers, certains prêtres portent un uniforme qui permet rapidement d’identifier leurs fonctions, et qui offre un certain prestige à la profession.

Quand un élève porte l’uniforme propre à une école, nous pouvons rapidement identifier l’école d’où provient cet élève. De plus, endosser un uniforme scolaire peut être considéré comme un rite qui permettrait à l’élève de se sentir intégré au groupe scolaire plus ou moins rapidement. La plupart des élèves adhèrent plus facilement aux « codes » de LEUR école grâce à un uniforme ou à un code vestimentaire qui consiste parfois pour certains élèves de rhétorique à imprimer un sweat avec le nom de l’école. Il est intéressant de constater que même lorsque l’uniforme n’est pas imposé, les élèves peuvent recréer d’eux-mêmes un code vestimentaire : couleur, style, marque qui permet aisément à leurs pairs et aux adultes avertis de les identifier en fonction de leur établissement scolaire.

Petit historique de l’uniforme scolaire en Belgique

Hugues Draelants constate que, au début du XXe siècle en Belgique, la culture scolaire, en ce compris l’uniforme, entrait en parfaite résonance avec les élèves qui la fréquentaient. Pour la grande majorité, issus de la bourgeoisie. Dans le courant des années 50-60, l’école s’ouvre aux enfants de tous les milieux sociaux, c’est la massification scolaire. A partir de là, la tenue vestimentaire obligatoire disparait. Aujourd’hui, l’uniforme symbolise un autre temps, un certain âge d’or de ce qu’a pu être l’école d’autan. Cette nostalgie, on la retrouve dans différents films comme « les Choristes » par exemple[3].

POUR 

Une solution à l’hégémonie des marques ?

Le code couleur peut permettre, dans certains cas, de sortir des obligations que la mode impose aux jeunes. Pour la journaliste Vanessa Lhuillier[4], ce code couleur peut se révéler moins onéreux, car les parents peuvent sortir du diktat de la mode. Il permettrait de protéger les familles les moins favorisées de la pression consumériste et de lutter contre le racket des vêtements de marque. Fini le sweet Abercrombie ou le t-shirt Super Dry, les deux marques préférées des adolescents. Place au pull blanc sans sigle, censé gommer les différences sociales. Car c’est avant tout cela, le principe de la tenue identique. Tous égaux.

L’emprise des marques est telle que certains verraient bien le retour à l’uniforme pour lutter contre ce nouvel esclavage dans lequel certaines familles se voient plongées. Dans son analyse sur « Les marques, credo des ados ? »[5], Dominique Houssonloge note que dans notre société de consommation, sensibiliser son ado aux enjeux réels des marques se révèle une tâche difficile et ingrate, mais néanmoins indispensable et plus que jamais d’actualité.

Beaucoup de parents se sentent forcés d’acheter telle ou telle marque à leur enfant pour qu’il ne se sente pas exclu de la classe et de son école. Une telle exigence sociale n’existe plus (ou beaucoup moins) avec l’uniforme. Se sacrifier à la mode sous peine d’être mis de côté, voilà une contrainte inutile et souvent inconsciente dans le chef de nos jeunes.

Grâce à l’uniforme, les élèves pourraient davantage se consacrer à leurs apprentissages, mieux réussir à l’école, sans la distraction engendrée par les tenues dictées par l’appartenance à un groupe donné. L’uniforme scolaire pourrait permettre que les élèves ne s’attachent pas aux aspects extérieurs de la personne, mais qu’ils puissent découvrir la valeur de l’autre sans se préoccuper de l’apparence.

Davantage de discipline ?

Quand on porte un uniforme, on adopte une certaine manière de parler et de se comporter, manières qui sont induites par ce type de code vestimentaire, qui donnerait un cadre dans l’éducation, plus de rigueur, ce que certains parents recherchent. Dans la rue, ils étaient moins turbulents car les gens savaient directement de quelle école ils venaient. Ils étaient en représentation[6]. On peut parfois observer une sorte d’émulation à porter un uniforme, une sorte de fierté d’appartenir à un groupe.

L’uniforme contre la violence scolaire ?

Pour réduire la violence scolaire, une bonne recette : l'uniforme[7]. C'est ce qu'ont découvert, par accident, les parents d'élèves d'une école de Californie. En 1995, ils ont décidé d'imposer le port d'un uniforme - pour que leurs enfants se soucient un peu moins d'avoir les chaussures à la mode, et un peu plus de travailler en classe... Or, le Centre de recherche sur la violence de l'université de Syracuse a constaté que, depuis cinq ans, dans ce district scolaire, la violence a diminué de 91 %. Le directeur du Centre, Arnold Golstein, pense que l'uniforme donne aux élèves le sentiment d'appartenir à une même communauté, ce que les plus perturbés d'entre eux ressentent comme un soutien. L’uniforme doit contribuer au mieux vivre ensemble, au respect de l’autre, et donc peut être vu comme un moyen pour lutter contre la violence entre élèves et le racket des vêtements de marques. Pour François Baroin[8], l’uniforme scolaire est aussi un moyen pour lutter contre la violence et le racket qui minent certains établissements scolaires et qui pourrissent la vie de nos adolescents.

Les codes vestimentaires à l’Ecole permettent de lutter contre l’isolement, les moqueries, et les violences insidieuses. Pour A. Grose[9], l’attrait du vêtement s’explique par l’importance croissante de sa fonction sociale. La mode est devenue, même chez les enfants, une référence, dictant des comportements vestimentaires identiques à tous, en promettant l’individualité du look, mais dénonçant aussi des comportements hors normes.

Une habitude dans d’autres pays

Les écoles qui imposent un uniforme scolaire sont très fréquentes à l’étranger, notamment dans certains pays comme le Royaume-Uni, le Japon, les USA, la Corée du Sud, la Malaisie, le Mexique, le Brésil, là où les établissements scolaires sont attachés à leur passé, où ils souhaitent perpétuer certaines traditions vestimentaires. Nombreux pays anglo-saxons et asiatiques font de l’uniforme scolaire un signe d’appartenance et un outil d’intégration, mais aussi un gage de rigueur et d’excellence dès le plus jeune âge.

Prenons l’exemple du Royaume-Uni, le pays par excellence de l'uniforme scolaire. Pratiquement tous les établissements publics et privés ont leur uniforme, ou au moins un code vestimentaire strict. L'uniforme se porte de 4 à 16 ans ; dans la plupart des lycées, les élèves de 16 à 18 ans doivent aussi porter l'uniforme ou se conformer à un code vestimentaire, mais le règlement est parfois assoupli. 98 % des écoles publiques secondaires imposent l'uniforme, ainsi que 79 % des écoles primaires.[10]

Aux Etats-Unis, en 1994, un district scolaire de Californie du Sud, le Long Beach Unified School District, a imposé l'uniforme dans toutes ses écoles primaires et ses collèges[11]. Ce fut le début d'une nouvelle mode aux uniformes scolaires aux États-Unis, en particulier dans les zones urbaines. L'adoption d'uniformes propres à l'école ou au district (ou au moins d'un « code vestimentaire standardisé », qui n'est pas aussi rigide qu'un uniforme mais qui laisse un peu de liberté dans des limites bien déterminées) était motivé par un besoin de s'opposer aux vêtements liés aux gangs (ainsi que la pression faite aux familles d'acheter des vêtements de marque à leurs enfants pour qu'ils ne soient pas rejetés par leurs camarades) mais aussi d'améliorer la morale et la discipline.

CONTRE

Une illusion d’égalité ? 

Les vêtements ne sont pas les seuls à déterminer une appartenance sociale , et les élèves qui sont dans l’obligation de porter un uniforme peuvent se différencier économiquement par le choix « siglé » de leurs cartables, cahiers, stylos, bijoux, chaussures, gsm et autres accessoires.

D’autre part, cette volonté d’égalité est parfois mise à mal par des parents et/ou des élèves qui pensent que le choix de l’uniforme dans l’école prouve son  élitisme : le fait d’être dans une école qui impose l’uniforme prouve déjà l’appartenance à un certain groupe social.Pour Hugues Draelants, sociologue, l’uniforme scolaire est un instrument de sélection sociale et de construction d’une image élitiste des institutions scolaires. L’uniforme est censé uniformiser les élèves. Au fond, il différencie les écoles[12] (…) Dans ces écoles à uniforme, comptez le nombre d’élèves issus de milieux populaires, je suis certain que vous n’arrivez pas à 3%.

Si l’uniforme ne crée pas de facto la mixité sociale rêvée par d’aucuns, du moins lui offre-t-il une chance. La mixité sociale se définit comme la présence ou la cohabitation en un même lieu de personnes appartenant à des catégories socioprofessionnelles différentes. L’uniforme, étant par définition le même pour tous, gomme comme d’un coup de baguette magique ce qui de ces différences sociales pourrait se traduire dans l’habillement. C’est le principal argument des écoles qui imposent l’uniforme à leurs élèves. Oui, mais parfois l’uniforme a un certain coût, et certaines familles doivent l’acheter en seconde main. Ombline est une ancienne élève de la Vierge fidèle à Schaarbeek[13] : Nous ne pouvions porter que les vêtements achetés dans une seule boutique. Nous portions soit une jupe soit un pantalon bleu marine avec un chemisier blanc et un petit pull. Cela ne me dérangeait pas, mais je me souviens que cela était assez cher. Le pull coûtait dans les 50€, et le pantalon 80€.

Lorsque vous avez un code couleur, vous pouvez facilement voir si le t-shirt a été acheté dans un supermarché ou dans une boutique de luxe[14]. Pour Ludivine Barbier, le code couleurs appliqué dans la plupart de nos écoles n’efface pas les différences sociales : Un code couleurs, ce n’est pas un uniforme. Certes, cela peut libérer l’élève du souci journalier du choix de sa tenue, inculquer des valeurs de rigueur et d’autodiscipline ou susciter un sentiment d’appartenance à une communauté. Mais si l’objectif est de lisser les différences sociales, alors là, on n’y est plus du tout. Car onpeut adopter un code couleurs et ne pas échapper aux marques !

L’uniforme isole l’école du monde extérieur

D’un certain point de vue, l’uniforme scolaire peut être vu comme le témoin d’une époque révolue, d’une vue de l’institution scolaire dépassée, en décalage avec notre monde actuel.

Cette soi-disant protection qu’offre l’uniforme scolaire disparait dès que l’élève met un pied en dehors de l’école, et ce code vestimentaire creuse alors un fossé encore plus grand entre le monde scolaire et le monde réel.

Pour Alain Touraine, l’école tournée vers l’école n’est tournée ni vers l’enfant, ni vers la Nation ; elle devient un monde ayant de moins en moins de repères par rapport au monde extérieur. Tout ce qui en fait un monde isolé, séparé, protégé me semble néfaste. La grande affaire aujourd’hui, c’est au contraire d’intégrer les enfants venus du dehors sans rompre leur histoire personnelle. Au lieu de leur imposer un uniforme, je voudrais qu’on leur apprenne, ainsi qu’aux enseignants, l’importance et la beauté du multiculturalisme, de la communication entre les cultures[15].

Les vêtements demeurent plus que jamais un puissant élément de construction identitaire, d’affirmation de soi, et de différenciation entre élèves ; du coup, le code vestimentaire peut gommer la construction de la personnalité du jeune. En habituant les élèves à accepter un moule, l’uniforme devient, si on n’y prend pas garde, un vecteur de conformisme social, un embrigadement. Si on nie l’individualité de chaque jeune en imposant un code vestimentaire, comment leur faire accepter de vivre dans l’acceptation des différences de chacun ?

Les nouveaux uniformes

Les jeunes ont tendance à se créer un code vestimentaire conformiste, fondé sur les marques et conduisant aux moqueries envers les élèves qui ne pourraient acquérir ces vêtements coûteux. La sociologue Dominique Pasquier écrit [16] :« On a supprimé l'uniforme en classe mais les jeunes se sont donné entre eux de nouvelles consignes vestimentaires parfaitement rigides ; la ségrégation des sexes a été abolie mais dans la vie scolaire de tous les jours, les échanges entre garçons et filles sont soumis au contrôle constant des groupes ; l'école se montre moins exigeante dans le maniement du français mais la maîtrise de certains codes du langage adolescent est une condition nécessaire pour participer aux interactions autour de soi. Si on ne se comporte pas comme les autres, la sanction n'est plus d'être viré du bahut, mais de ne pas avoir d'amis, ce qui peut être pire à cet âge. » Hugues Draelants parle de culture juvénile :Même au sein des écoles sans uniforme, les élèves se ressemblent tous. Le conformisme est saillant : les jeunes s’habillent de la même façon, créent leurs propres codes, leur propre culture[17]. Nous remarquons que lorsqu’il veut appartenir à un groupe, le jeune tente de se positionner non plus en tant qu’élève mais en tant que jeune. Ce qui est vrai au début du secondaire, puis on observe au fil des années que chaque jeune trouve son style vestimentaire. Quoi de plus normal quand on arrive dans un nouveau milieu que d’essayer de s’y adapter et de s’y intégrer le mieux possible pour petit à petit prendre de l’assurance et oser se révéler soi. Ils se cherchent aussi à l’adolescence et ne savent pas encore bien qui ils sont.

Conclusion

L’uniforme scolaire peut dans certains cas réduire la violence à l’Ecole, car les contraintes vestimentaires du groupe de pairs représentent des brutalités insidieuses : isolement, sentiment de honte ou d’être mal aimé. Perdre l’estime de soi peut engendrer du découragement et du désengagement dans les apprentissages. L’indifférence des adultes désorientés par rapport à l’entrée massive de la culture juvénile dans l’établissement scolaire peut être ressentie par certains jeunes comme une forme de violence.

Le code vestimentaire à l’Ecole instaure une limite au règne de l’aspect extérieur et à la toute-puissance de l’individu. Il confère à l’écolier la possibilité de se distinguer par son intelligence, son assiduité aux études et son ouverture aux autres.

Mais la façon de s’habiller n’est-elle pas signe d’une certaine humeur, d’un caractère, d’une identité. Les « signes » vestimentaires évoluent avec le temps et la propre évolution des élèves. Dès lors, comment se construire une personnalité avec l’uniforme ?

De plus, l’uniforme est une obligation de l’établissement scolaire imposée aux élèves ; n’est-ce pas un symbole de la puissance de l’école sur ses élèves ?

D’autre part, l’uniforme correspond-il aux aspirations de notre société actuelle? Pas nécessairement, car le code vestimentaire qu’adopte la plupart de nos jeunes tend à les conforter dans leur statut de jeune, plus que dans leur statut d’élève.

Enfin, ce n’est pas l’imposition d’un code vestimentaire qui formera un citoyen, mais bien plus l’adhésion à des valeurs communes. N’est-ce pas le rôle des parents et de l’école de faire réfléchir les jeunes sur les diktats de la mode, de la maigreur de certains mannequins, sur la société qui les voit comme des futurs consommateurs (compte en banque, abonnement GSM, technologies dernier cri, …) ?

L’UFAPEC est convaincue que c’est en soutenant le jeune dans la construction de son identité, le renforcement de sa personnalité et de l’estime de soi, qu’il pourra prendre confiance et échapper peu à peu au besoin d’identification au groupe et à l’emprise des marques. Dans cette prise de conscience, le modèle des adultes n’est pas négligeable et nous renvoie à la question : quels jeunes voulons-nous pour quelle société ?

Axer son quotidien des enfants sur « l’être » plutôt que « le paraître », un sacré défi pour notre système scolaire et pour les parents.

 

 

Bénédicte Loriers

 

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[1]Il faut ajouter une école privée qui impose l’uniforme : le Lycée Molière à Uccle.

[2]BARBIER Ludivine, in L’uniforme qui se déforme, La Libre Belgique, 7 novembre 2011.

[3]DRAELANTS Hugues (sociologue), L’uniforme qui se déforme, in La Libre Belgique, 7 novembre 2011.

[4]LHUILLIER Vansessa, Faut-il imposer l’uniforme aux élèves?,in Le Soir, 23 novembre 2011.

[5]HOUSSONLOGE D., Les marques, credo des ados ? Analyse UFAPEC 2009, n°13.09.

[6]DEFFENSE Cathy, La tenue identique permet de moins voir la pauvreté, in Le Soir, mercredi 23 novembre 2011, p.13.

[7]Revue Sciences Humaines, Les récits de vie : le progrès par l’uniforme, février 2000, n°102.

[8]BAR0IN François, Faut-il rétablir l’uniforme à l’école ?, in L’express.fr, 16 février 2004.

[9]GROSE A., La violence de la mode, in Savoirs et clinique, n°10, janvier 2009.

[11]LOPEZ Rebecca, Long Beach Unified School District Uniform Initiative: A Prevention-Intervention Strategy for Urban Schools, in The Journal of Negro Education, 2003.

[12]DRAELANTS Hugues, L’uniforme qui se déforme, in La Libre Belgique, 7 novembre 2011.

[13]In Le Soir, mercredi 23 novembre 2011, p. 13.

[14]DEFFENSE Cathy, La tenue identique permet de moins voir la pauvreté, in Le Soir, mercredi 23 novembre 2011, p.13.

[15]TOURAINE Alain, 22 septembre 2003, http://www.pel-brest.net/article127.html

[16]PASQUIER Dominique, Lycéens, la culture des pairs, éditions Autrement, 2005.

[17]DRAELANTS Hugues, L’uniforme qui se déforme, in La Libre Belgique, 7 novembre 2011.

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