Analyse UFAPEC juin 2017 par F. BAIE

10.17/ Réduire notre empreinte écologique : un défi pour les familles mais aussi pour l'école ?

Introduction

Pour vivre, nous consommons des ressources naturelles. Longtemps, nous avons cru que notre planète était à notre entière disposition et qu’il suffisait de nous servir dans ce merveilleux jardin d’Eden. Nous nous reproduisons, nous nous développons, nous nous nourrissons, nous cultivons, nous construisons, nous détruisons, nous polluons, nous nous logeons, nous voyageons, etc. « Au début du XIXe siècle, en pleine révolution industrielle, émerge l'idée que c'est à travers la croissance économique et donc la maîtrise de la nature que sera résolue la question sociale (…). Enfoui sous la terre depuis des millénaires, le charbon, véritable cadeau de la nature, devient le premier combustible de cette révolution. Partout en Europe des usines poussent comme des champignons »[1]. Puiser dans cette nature abondante devient simplement une dépense nécessaire. Les dégâts et impacts de cet acharnement industriel sur notre environnement ont par la suite suscité quelques sommets et débats environnementaux au niveau international[2]. Constat manifeste : notre planète n’est pas un puits sans fond ! Même si énormément de sommets se sont tenus en hauts-lieux en présence d’instances politiques et d’associations luttant pour cette cause, les questions environnementales restent encore et toujours pour le moins interpellantes et importantes à traiter, car elles représentent un enjeu sociétal capital et d’actualité.

Notre planète a-t-elle la capacité de fournir des ressources en quantité suffisante à tous les êtres humains ? Peut-elle absorber les déchets qui résultent de nos activités ? Notre mode de vie reste-t-il dans les limites de ce que la Terre peut supporter ? Quelle planète sommes-nous prêts à laisser en héritage à nos enfants ? Quelle est, aujourd’hui, en Belgique, notre empreinte écologique ? Faut-il changer nos habitudes en profondeur avant qu’il ne soit trop tard ? Qu’en est-il aussi des actions et initiatives de l’école dans ce domaine ?

Qu’est-ce que l’empreinte écologique ?

Pour nous aider à nous rendre compte de l’impact de nos activités sur notre planète, le Global Footprint Network[3] a inventé un outil : un indice qui s’appelle « empreinte écologique ». Cet indice permet de mesurer la pression qu’exercent les hommes sur la Terre, car il compare la quantité de ressources naturelles que nous consommons à la capacité pour la nature de les renouveler ou de les recycler. « On peut calculer aussi bien l’empreinte écologique d’un produit, que d’une personne, d’une classe, d’une ville, d’un pays ou même de l’ensemble de la population mondiale. L’empreinte écologique est toujours exprimée en hectares globaux[4] (hag) »[5].  

Quelques chiffres


Seulement 21 % de la surface de notre planète est bioproductive (exploitable par l’homme) : forêts, pâturages, terres cultivées, surfaces maritimes, terrains bâtis, surface énergie (surfaces équivalentes aux surfaces forestières nécessaires pour absorber les émissions de CO2 produites par l’utilisation des combustibles fossiles). Cette surface bioproductive correspond à 11,9 milliards hag. Pour savoir à quelle surface chaque être humain de notre planète aurait droit en hectare global et par an pour manger, se vêtir, se loger, se chauffer, se déplacer et absorber les émissions provenant de sa consommation d’énergie, il faut donc diviser la « surface bioproductive » ou « biocapacité » c’est-à-dire 11,9 milliards hag par le nombre d’habitants de la Terre 7.505.397.403 habitants[6] , on arrive au chiffre de 1,6. Ce qui signifie que chaque être humain aurait droit en théorie à 1,6 hag. Ces chiffres sont sensiblement différents d’une source à l’autre. Le WWF utilise toujours les chiffres de « Global Footprint Network », notamment pour le rapport « Planète Vivante » 2016 : « Il vaut mieux, explique Koen Stuyck[7], responsable de presse au WWF, utiliser des achèvements : 12 milliards hag -7 milliards de personnes – cela donne 1,72 hag par personne ».


Si nous voulons vivre de manière « durable », notre empreinte écologique ne peut pas dépasser la surface bioproductive.  Or, aujourd’hui, chaque être humain de notre planète utilise en moyenne 2,7 hag. Cela signifie que nous utilisons 60 % de ressources en plus que ce que la Terre peut fournir. En d’autres mots, nous avons utilisé l’équivalent d’un peu plus d’une planète et demie pour répondre à nos besoins. « L’empreinte écologique - qui mesure notre utilisation des ressources et des services que nous offre la nature - indique que nous consommons ces ressources comme si nous avions 1,6 planète à notre disposition »[8]. « La mesure de l’empreinte écologique est réalisée régulièrement depuis 1961. Quand on étudie son évolution, on se rend compte qu’elle est en constante augmentation. Depuis 1961, elle a plus que triplé et depuis la fin des années 1980, nous consommons plus qu’une planète : la biocapacité de la Terre est dépassée »[9].

Si nous continuons comme nous le faisons aujourd’hui, en 2030, nous aurons besoin de deux planètes pour couvrir les besoins de l’humanité entière.

Ce scénario est-il évitable ? Pourrions-nous réduire rapidement notre empreinte écologique, dès aujourd’hui, et nous contenter de l’unique planète dont nous disposons pour couvrir les besoins de l’humanité en 2050 ? Si nous continuons à ce rythme, des écosystèmes entiers ne risquent-ils pas de s'effondrer et notre biodiversité de se réduire à une peau de chagrin ?

Baisse de la biodiversité

"L'ampleur de la perte en biodiversité et la détérioration des écosystèmes essentiels à notre existence, est alarmante"[11], confirme Damien Vincent, ex-directeur[12] général du WWF-Belgique. Notre empreinte écologique, notre consommation des ressources naturelles et production des déchets ont, en effet, des impacts sur la biodiversité.

« La biodiversité mondiale décline à un rythme effréné, menaçant tant la survie des espèces sauvages que notre propre avenir. La nouvelle édition du Rapport Planète Vivante du WWF met en évidence l’ampleur de la situation, mais aussi les différentes solutions qui s’offrent à nous. Le Rapport Planète Vivante révèle que les populations mondiales de poissons, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles ont décliné de 58 % entre 1970 et 2012. D’ici à 2020, nous pourrions voir ce chiffre grimper jusqu’à deux tiers. L’être humain, Homo sapiens, serait donc responsable de la 6e extinction de masse »[13].

La menace la plus fréquemment subie par les populations animales ou végétales en déclin est la perte et la dégradation de leur habitat.

Scepticisme

L’impact de notre consommation et les résultats concernant notre empreinte écologique ne font pourtant pas l’unanimité. Parmi les sceptiques, il y a Donald Trump[14], mais aussi des statisticiens tel que Bjorn Lomborg[15] qui affirme : « Au lieu de paniquer sur des prophéties d'empreintes écologiques non viables, nous ferions mieux de nous focaliser sur les questions de fond : sortir des millions d'individus de la pauvreté et dans le même temps, investir dans des innovations qui élimineront les risques futurs de pollution et amélioreront la productivité de nos terres. De cette manière, nous nous assurerons qu'une seule planète nous suffise durablement »[16]. Mais ne pourrions pas à la fois nous soucier de l’empreinte écologique, investir dans des innovations qui élimineront les risques futurs de pollution et sortir des millions d’individus de la pauvreté ? Tout le monde n’est pas d’accord sur cet outil qu’est l’empreinte écologique. Certains réfutent son exactitude. Pourtant, l’empreinte écologique semble tout de même être un indice reconnu et sérieux qui peut, apparemment, nous éclairer…

Empreinte écologique : la Belgique est-elle bon élève ?

Au niveau mondial, la consommation n’est pas répartie équitablement. L’empreinte écologique moyenne de la Belgique est supérieure à d’autres pays.

« En effet, si notre royaume se plaçait sur la 6e marche du podium en 2012 pour son empreinte écologique, nous avons atteint la 5e, devancés par le Koweït, le Qatar, les Emirats arabes unis et le Danemark ! La Belgique n’a pas à se flatter de cette "avancée", car elle signifie que ce ne sont pas moins de 7,47 HAG qui sont nécessaires à la consommation d’un Belge, contre 7,11 en 2012 : si les quelques sept milliards d’humains qui vivent sur terre mangeaient autant que les onze millions de Belges, il faudrait l’équivalent de 4,3 planètes comme la nôtre pour subvenir à leurs besoins ! Mais l’empreinte écologique du pays ne se borne pas à notre alimentation ! Là où le bât blesse également, c’est la consommation d’énergie et donc les émissions de CO2 : les enquêtes en matière d’isolation des bâtiments (publics et privés) révèlent nos graves lacunes. Par ailleurs, chez nous, les énergies renouvelables n’en sont qu’à leurs débuts. Et s’est sans compter les émissions de CO2 dues aux véhicules, qu’ils soient destinés aux transports des marchandises ou aux personnes ! »[17].

Inégalités écologiques

Selon Marianne Chaumel et Stéphane La Branche[18], « climatologues de la société », il y aurait des inégalités écologiques[19] en fonction des populations. Ces inégalités écologiques poseraient, intrinsèquement, le problème des inégalités sociales en relation avec l’environnement :

 « L’inégalité écologique recentre l’analyse sur les populations elles-mêmes, en s’intéressant aux causes mêmes des désordres naturels (c’est-à-dire les êtres humains) et environnementaux, dans le sens où il existe une relation entre ces désordres et les problèmes sociaux de pauvreté, de connaissance, de technologies, de production et de consommation… L’inégalité écologique oblige donc à porter l’attention sur des enjeux de relations sociales humaines, politiques et socio-économiques, des enjeux de relations de pouvoir… »[20].

Pour certains pays, l’excès de consommation, la politique menée, les jeux de pouvoir, la course au profit, le manque d’information et d’éducation, le niveau d’instruction aurait un impact non négligeable sur la dégradation de la nature qui nous entoure. Selon Stéphane La Branche[21], il y aurait encore beaucoup de freins aux changements. Pourtant, il est convaincu que la sensibilisation et l’éducation sont essentielles, parce que nos activités humaines détériorent notre climat, augmentent les gaz à effets de serre et ont des impacts profonds sur l’environnement.

Notre nourriture, notre consommation, nos déplacements, nos déchets, nos logements ne sont-ils pas à changer pour faire baisser notre empreinte ? Mais ce changement est-il à la portée de tous et de toutes les bourses ? Concernant nos habitudes alimentaires par exemple : il est parfois bien plus facile, quand on rentre de son travail, fatigué par les différentes pressions de notre société, de jeter six saucisses dans une poêle que de commencer à cuisiner un cake au carotte-gingembre-graines de cardamone. La viande est synonyme de protéines et s’en priver pourrait, dans l’inconscient collectif, peut-être nous priver de virilité et de force. En effet, certains de nos adolescents sont fiers de montrer leurs muscles ![22]. Mais la viande a aussi un coût… Dans les milieux moins favorisés, acheter des fruits et légumes frais est souvent moins accessible que d’acheter des boîtes de raviolis ou cassoulets. N’est-ce pas la responsabilité des instances politiques de permettre à chacun, chacune de s’alimenter de manière équilibrée[23] sans devoir dépenser plus, sans gaspiller, sans polluer ? Y a-t-il des incitants suffisants ? Est-ce une question d’éducation, de milieu, d’argent, de temps ? N’en va-t-il pas de même pour nos autres habitudes (déplacement, recyclage, déchets, logement…) ?

La Belgique a une superficie de 30.528 km2 et compte pas moins de 11.441.277[25] habitants (à l’heure de la rédaction de cette analyse). Cette densité de population assez forte ne peut-elle expliquer en partie cette empreinte écologique prononcée ? Cette véritable « fourmilière » fait partie du foyer dense de l’Europe occidentale où transitent de nombreuses personnes. Cela n’augmente-t-il pas aussi notre empreinte ?

Ecocitoyens

« Quelles relations l’homme entretient-il avec son milieu : y jouit-il uniquement de droits ou bien a-t-il également des devoirs envers lui ? »[26].

Pouvons-nous diminuer notre impact sur la planète au quotidien ? En adoptant de bons réflexes, pouvons-nous devenir, à notre échelle, des écocitoyens et réduire les émissions de CO2 ou autres gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère et diminuer ainsi notre empreinte écologique ?

  • Diverses pistes se présentent :

Au niveau individuel, "consommer moins et mieux". "Le Belge pourrait notamment consommer moins de viande, puisque sa production a une empreinte assez importante, mais il pourrait aussi mieux s'informer sur les écolabels présents sur les produits de consommation comme le poisson. Il serait également préférable de limiter l'usage de la voiture, en favorisant les transports en commun, et de mieux isoler les habitations pour en limiter les pertes énergétiques »[27]. Au niveau des logements, combien de familles, par manque de moyens, ne brûlent-elles pas encore des combustibles toxiques (vieilles planches traitées) pour se chauffer ? N’est-ce pas de la responsabilité des pouvoirs publics que de veiller à éviter les logements insalubres et les intoxications au CO2 ? Décider de se déplacer à pied ou à vélo pour les petits trajets permet également de réduire notre empreinte écologique et de compenser un mode de vie trop sédentaire et de maintenir notre condition physique et notre santé. Le film « Demain »[28] nous montre de nombreuses initiatives locales, individuelles, communautaires et participatives pour réduire notre empreinte. Certains villages, tels que Ungersheim[29] en Alsace, se mettent « en transition écologique »[30] en réduisant, notamment, leur consommation d’énergie fossile et en sensibilisant à la sortie nécessaire de la société consumériste. Cette prise de conscience s’accompagne de la participation volontaire des citoyens, par le biais d’associations ou autres sociétés coopératives. Mais n’est-ce pas aussi au niveau de la politique du pays qu’il devrait y avoir davantage d’incitants, plus de primes, plus d’actions et d’impulsions ? Par respect du citoyen, ne faut-il pas aussi veiller à ce que les règles annoncées pour les certificats verts[31], par exemple, ne changent pas en cours de partie ?

Le site Internet du WWF permet à chacun de calculer son empreinte écologique et propose de nombreuses pistes d’actions pour la réduire. Mais il est aussi possible d’entreprendre de changer les choses à plusieurs, en classe, par exemple. L’outil du WWF permet de calculer l’empreinte écologique d’une classe et de la réduire : http://cestlepiedjunior.wwf.be/

Quel rôle pourrait avoir l’école ?

Les établissements scolaires sont de gros bâtiments et sont des gouffres énergétiques. En isolant, en chauffant moins les classes, en construisant des écoles passives[32], ne pourrions-nous pas déjà faire chuter notre empreinte écologique ? On le sait, l’éducation est un facteur de changement. Dans les apprentissages, ne faudrait-il pas davantage sensibiliser les élèves à cette problématique dès le plus jeune âge ? Les cours de sciences et sciences économiques et sociales abordent déjà ces sujets importants, mais ne faudrait-il pas les renforcer et les rendre interdisciplinaires ? Les Conseils de Participation inscrivent parfois le respect de l’environnement et la réduction de l’empreinte écologique dans leur projet d’établissement. L’alliance éducative entre l’école et les parents peut provoquer des changements de mentalités à travers de simples initiatives : collations collectives, collations sans déchets, gourdes au lieu de berlingots, matériel d’école recyclable, ne pas recouvrir les cahiers de plastique, récupérer les anciens livres…

Certaines associations de parents, bien conscientes de l’importance de cet enjeu environnemental, aide l’école à avoir un potager dans la cour de récréation[33] , des poules pour recycler les déchets ou plus d’espaces naturels[34] afin de sensibiliser les enfants à la protection de la nature avec la participation d’associations partenaires de l’UFAPEC (GoodPlanet[35], Réseau Idée[36]…). Certaines associations de parents organisent des repas végétariens, du co-voiturage, des « pédibus »[37], la « journée du gros pull »[38], un concours de fresques sur le thème de l’écologie, d’autres des bourses aux vêtements ou des donneries, d’autres encore utilisent les outils pédagogiques du WWF[39].

Certaines écoles, avec la collaboration des parents, incitent les enfants à venir à pied ou à vélo à l’école avec la participation d’associations (GRACQ[40] -PROVELO). Mais cette mobilité douce est-elle toujours possible quand on sait que certaines familles sont éloignées des écoles sur plusieurs kilomètres et que les transports en communs ne desservent pas toujours ces lieux ?

Conclusion

Réduire notre empreinte écologique est un fameux défi. Les promesses de nos gouvernements ne semblent pas suffire. C’est sans doute à notre échelle, dans notre dynamique familiale, scolaire et éducative quotidienne, que l’on trouvera la clef du changement.

Au siècle passé, on a cru que la nature était à notre service et qu’elle dépendait de nous. Aujourd’hui, les mentalités changent. L’être humain prend conscience que nous sommes peu de chose sans la nature. Nous dépendons complètement de la nature pour la qualité de l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, la stabilité du climat, l’approvisionnement en nourriture et en matériaux divers, pour notre santé et notre bien-être.

L’UFAPEC est heureuse de constater que de nombreuses initiatives de parents, d’associations de parents, et de Conseils de participation sont prises en matière d’éducation et de respect de l’environnement. En effet, de nombreuses écoles inscrivent cet enjeu capital dans leur projet d’établissement.  

L’UFAPEC encourage cette prise de conscience et cette remise en question de nos habitudes quotidiennes et consommations diverses. « Car ce dont nous avons besoin, et qui constitue probablement la mutation culturelle et comportementale la plus profonde qu’une civilisation n’ait jamais connue, c’est bien de dissocier le développement humain et économique de la dégradation écologique. Ces changements sont à l’œuvre, et si l’ampleur des défis à laquelle fait face la présente génération a tout pour rebuter, l’opportunité absolument unique qui nous est donnée de bâtir un avenir où les hommes vivront en harmonie avec la planète ne doit surtout pas nous laisser indifférents ».[41]

 

France Baie

 

 


[2] 1972 – 1er sommet de la Terre à Stockholm: « L’environnement humain » / 1992 -2ème sommet de la Terre à Rio : « L’environnement et le développement » / 2000 – sommet du millénaire de l’ONU à New-York/ 2002 -3ème sommet de la Terre à Johannesburg : « Le développement durable »/ 2010 – 10ème conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique à Nagoya/ 2012- 4ème sommet de la Terre à Rio : «  L’avenir que nous voulons »/2015- sommet de l’ONU sur le développement durable à New-York + Sommets sur le climat : 1997 (Kyoto), 2010 (Copenhague), 2014 (Lima), 2015 (Paris) COP 21, 2016 (Marrakech) COP 22.

[3] Global Footprint Network, fondé en 2003, est un think tank (laboratoire d’idées) indépendant basé aux États-unis, en Belgique et en Suisse. Il est identifié comme étant un organisme de bienfaisance à but non lucratif au sens de la réglementation de chacun de ces trois pays. Global Footprint Network développe et promeut des outils pour faire progresser le développement durable, y compris l'empreinte écologique et la biocapacité. Ces notions servent à mesurer la quantité de ressources que nous utilisons et la façon de gérer ce que nous possédons. Ces outils visent à apporter des notions de limites écologiques afin de pouvoir prendre les décisions adaptées - Global Footprint Network a pour objectif de créer un avenir où tous les êtres humains pourront bien vivre, dans les limites des moyens de la planète Terre. L'organisation est basée à Oakland, en Californie, mais a également des bureaux à Bruxelles et à Genève. Le Réseau regroupe plus de 70 organisations partenaires2, y compris le WWF Internationalhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Footprint_Network - lien vérifié le 14 mai 2017.

[4] L'hectare global (hag), ou global hectare en anglais (gha), est une surface pondérée au niveau de la productivité et qui permet de rendre compte à la fois de la biocapacité de la Terre et des besoins en biocapacité (= l'empreinte écologique). L'hectare global est l'unité de mesure de l'empreinte écologique, de la biocapacité, et du déficit/excédent écologique. -https://fr.wikipedia.org/wiki/Hectare_global – lien vérifié le 18 mai 2017

[6] http://www.worldometers.info/fr/ - lien vérifié le 18 mai 2017

[7] Interview de Koen Stuyck par mail par France Baie, le 18 mai 2017.

[8] Rapport Planète Vivante 2016 - https://wwf.be/fr/living-planet-report-2016/ - lien vérifié le 14 mai 2017

[12] Le directeur actuel du WWF est Antoine Lebrun.

[13] https://wwf.be/fr/living-planet-report-2016/ - lien vérifié le 14 mai 2017

[15] Bjørn Lomborg est un statisticien danois, professeur à la Copenhagen Business School et ancien directeur de l'Environmental Assessment Institute à Copenhague. Ancien membre de Greenpeace, il a acquis une renommée internationale pour son livre polémique L'Écologiste sceptique (publié en danois en 1998, en anglais sous le titre Skeptical Environmentalist en août 2001, puis en français en 2004) - https://fr.wikipedia.org/wiki/Bj%C3%B8rn_Lomborg – lien vérifié le 23 mai 2017.

[18] Climatologue de la société. Chercheur enseignant associé au laboratoire CNRS Pacte, coordonnateur de la Chaire Planète Énergie Climat et membre du GIEC-IPCC 2013-2014

[19] « La notion d’« inégalités écologiques » est une notion neuve et encore peu explorée. Apparue en tant que telle pour la première fois dans un texte officiel lors du Sommet mondial pour le développement durable de Johannesburg en 2002, elle suggère la nécessité de prendre en compte les enjeux environnementaux dans l’élaboration de meilleures conditions d’égalité entre les individus, enjeux souvent relégués au second plan face à ceux touchant au domaine économique, par exemple (Villalba, Zaccai, Scarwell, 2006). Au carrefour de l’environnemental et du social, la notion d’inégalité écologique s’inscrit dans la continuité et le renouvellement des réflexions menées depuis le début des années 1970 autour du concept de développement durable et participatif, visant à satisfaire, au-delà de l’exigence d’efficacité économique, préservation de l’environnement et équité sociale, afin de garantir le bien-être de tous les habitants de la planète, sans compromettre l’avenir des générations futures ». - http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1251 – lien vérifié le 8 juin 2017.

[20] Chaumel, Marianne et La Branche, Stéphane (2008) Inégalités écologiques : vers quelle définition ? Espace populations sociétés, n° 1 – Point 6. [En ligne]. http://eps.revues.org/index2418.html -  lien vérifié le 18 mai 2017.

[21] https://www.youtube.com/watch?v=mp7lueFqXZs – lien vérifié le 27 mai 2017

[22] http://www.ufapec.be/nos-analyses/1316-rites-virilite.html - « Les rites de virilité à l’adolescence sont-ils encore présents dans notre société ? «  - Analyse 13.16 – Juin 2016 – France Baie  - lien vérifié le 18 mai 2017

[23] http://www.ufapec.be/nos-analyses/2916-alimentation-saine-pour-tous.html - « Une alimentation saine pour tous ? » Analyse 29.16 – Décembre 2016 – France Baie  - lien vérifié le 9 juin 2017

[25] http://countrymeters.info/fr/Belgium - lien vérifié le 18 mai 2017

[26] Chaumel, Marianne et La Branche, Stéphane (2008) Inégalités écologiques : vers quelle définition ? Espace populations sociétés, n° 1. [En ligne]. http://eps.revues.org/index2418.html -  lien vérifié le 18 mai 2017.

[28] https://fr.wikipedia.org/wiki/Demain_(film,_2015) – lien vérifié le 9 juin 2017

[29] A Ungersheim, la transition écologique repose sur 21 actions pour l’autonomie, qui opère dans 3 domaines : intellectuelle, énergétique et alimentaire.- http://www.rfi.fr/hebdo/20150123-ungersheim-alsace-village-avenir-ecologie-transition-rop-hopkins - lien vérifé le 9 juin 2017.

[32] http://www.ufapec.be/nos-analyses/1810-ecoles-passives.html -18.10/ Les écoles passives rendront-elles les enfants plus écocitoyens à travers les projets d’établissements de demain ? – France Baie – lien vérifié le 20 mai 2017

[33]http://www.ufapec.be/nos-analyses/0216-potagers.html - - 02.16/ Potagers à l’école : quelles récoltes sociales ? – France Baie – lien vérifié le 20 mai 2017

[34] http://www.ufapec.be/nos-analyses/2115-espace-naturels.html -http://www.ufapec.be/nos-analyses/2115-espace-naturels.html - 21.15/ Les espaces naturels dans la cour de récréation : un atout pour les relations sociales et la scolarité des enfants ? – lien vérifié le 20 mai 2017

[35] http://www.goodplanet.be/fr/index.php - lien vérifié le 27 mai 2017

[36] http://www.reseau-idee.be/ - lien vérifié le 27 mai 2017

[37] Un Pédibus est tout simplement un groupe d’enfants qui se déplacent ensemble à pied sous la supervision d’au moins un adulte, selon un horaire et un trajet prescrits. Tout comme un vrai bus d’école, le Pédibus offre aux enfants un moyen sécuritaire, fiable, sain et écologiquement durable d’aller à l’école sans se faire conduire par automobile. http://www.saferoutestoschool.ca/fr/pedibus - lien vérifié le 20 mai 2017

[39] https://wwf.be/fr/ecole/ - lien vérifié le 18 mai 2017

[40] http://www.gracq.org/ - lien vérifié le 27 mai 2017

[41] WWF Rapport Planète Vivante 2016 page 4  - https://wwf.be/assets/Uploads/PDF/Living-planet-report/LPR-2016-summary-FR-DEF.pdf - lien vérifié le 19 mai 2017

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