Analyse UFAPEC septembre 2013 par A. Pierard

21.13/ Etre père aujourd'hui

Introduction

Suite à la « révolte contre le père » en 1960 et à l’évolution constante de notre société contemporaine, l’identité masculine de manière générale[1] et plus spécifiquement le rôle des pères sont mis à mal… Il est difficile de définir la paternité moderne car elle comprend différentes dimensions. 

La loi pour l’autorité parentale conjointe, le travail des femmes, l’égalité entre les sexes, la reconnaissance d’une paternité affective, les constellations familiales… mettent un flou sur la distinction des rôles de père et mère.

Aujourd’hui, les parents doivent tous deux concilier vie professionnelle et vie familiale, se répartissent les tâches éducatives et ménagères de la vie quotidienne.

En quelques décennies, le rôle des pères a évolué, les nouveaux rôles se superposant aux anciens. « Le modèle du père autoritaire et pourvoyeur de revenus ne fait plus consensus et une multitude de rôles parfois contradictoires entre eux sont valorisés (s’occuper de l’éducation des enfants et ramener le « gros salaire »).[2] »

Comment les pères actuels construisent-ils leurs rôles ? Comment réinventent-ils leur place au sein de la famille ? Comment jonglent-ils entre les différentes dimensions de la paternité actuelle ?

Etre père aujourd’hui…

Nous pourrions définir les « nouveaux pères » comme des pères qui sont présents, s’occupent beaucoup de leurs enfants et prennent part aux soins du ménage.

Les pères d’aujourd’hui veulent partager de bons moments avec leurs enfants et non se limiter à édicter les règles. Ils désirent prendre une part active dans l’éducation de leurs enfants en leur inculquant leurs valeurs, en jouant avec eux, en leur racontant des histoires, en leur transmettant leur amour, tout en leur inculquant des règles et en posant des limites.

Comme l’explique Xavier Molénat, « Les pères expriment de plus en plus leur refus d’être cantonnés à un rôle autoritaire, et entendent bien partager des « moments câlins » avec leurs enfants, être présents pour eux. Ce n’est pas pour autant qu’ils sont prêts à partager équitablement les tâches domestiques, prendre des congés parentaux (qui à 96% concernent les femmes) ou aménager leur temps de travail.[3] »

Effectivement, il y a encore du chemin à faire si l’on veut une totale égalité des genres face au travail et à l’investissement dans les tâches domestiques. Alors que seulement un tiers des femmes travaillaient dans les années 1960, elles sont maintenant plus de trois sur quatre à avoir intégré le monde du travail[4] mais elles continuent à s’impliquer plus que les hommes dans l’éducation des enfants et la gestion domestique.  

 

 Quelques chiffres[5] :

  • Aujourd’hui, on dénombre 32 femmes pour un homme au foyer.
  • En 25 ans, le nombre d’hommes au foyer a plus que doublé. Celui des femmes au foyer a diminué de 61%.
  • 81% de l’ensemble des travailleurs à temps partiel sont des femmes et 19% des hommes.
  • En 1996, les femmes consacraient 28h20 de plus (par semaine) aux tâches ménagères que les hommes. En 2005, elles font encore 10h de plus.

La place que prennent les pères va se définir au sein de chaque couple, dans la concertation, la sollicitude, le respect mutuel,… Chaque couple se répartit les rôles à sa manière, comme il le sent, et chaque réalité familiale est donc unique.

Un rôle à réinventer

Avant, le rôle du père était de pourvoir aux besoins de la famille et de symboliser la loi et l’autorité. De son côté, la mère avait pour fonction de s’occuper du foyer et d’apporter aux enfants et à son mari affectivité, tendresse et compréhension. La distinction était claire.

Citée par Mireille Roques, Christine Castelain Meunier explique que « Comparé au père moderne, le chef de famille traditionnel jouissait d’une paternité cohérente. L’homme assurait la reproduction sociale et économique de la famille alors que la femme était tournée vers l’entretien des besoins biologiques et domestiques. La paternité moderne est fragilisée par le fait que, désormais, la femme peut accéder aux mêmes fonctions que l’homme, tout en mettant les enfants au monde. La complémentarité naturelle n’a plus de légitimité. Le champ de la paternité n’est plus circonscrit, car il perd une partie de sa spécificité.[6] » Aujourd’hui, les rôles se négocient et se partagent au sein du couple. L’important est d’être des parents impliqués, de construire tous deux un lien à l’enfant.

L’évolution juridique souligne l’importance de la présence des deux parents auprès de l’enfant :

  • la loi du 13 avril 1995 relative à l’exercice conjoint de l’autorité parentale,
  • depuis juillet 2002, 10 jours de congé de paternité autour de la naissance de l’enfant,
  • la loi du 18 avril 2006 tendant à privilégier l’hébergement égalitaire de l’enfant dont les parents sont séparés et réglementant l’exécution forcée en matière d’hébergement de l’enfant,
  • la possibilité de prendre un congé parental de 3 mois avant les 12 ans de l’enfant, tant pour le père que la mère.[7]

Selon les parents présents au Colloque « Etre père aujourd’hui, quels rôles, quels besoins, quels bonheurs ? »[8], le rôle des pères comprend différentes dimensions. Il s’agit d’offrir une présence, de la disponibilité et de l’affection, de montrer l’exemple, de poser un cadre de vie, de mettre des balises, d’écouter l’enfant, d’assurer l’autorité et les besoins financiers, de mettre chacun à sa place, de pousser l’enfant à se dépasser… il y a donc un équilibre à trouver entre les différentes facettes de la paternité.

L’implication précoce des deux parents est bénéfique tant pour les parents que pour le bébé. C’est un engagement dans l’éducation de l’enfant dès les débuts, au côté de son partenaire.

Comme l’expose Jean Le Camus, professeur émérite de Psychologie à l’Université de Toulouse et fondateur de l’équipe « Psychologie du jeune enfant », nous sommes actuellement dans une logique de co-cheminement[9] au sein du couple auprès de l’enfant :

  • L’attente : visites d’échographie faites ensemble, séance de préparation à la naissance,…

« Le contrôle des naissances permet que la décision de “faire” un enfant puisse venir après un temps de maturation, de réflexion, de choix et, nouveauté considérable, le projet de procréation résulte de plus en plus couramment de la volonté du couple. “Cet enfant, on l’a voulu à deux”, entend-on dire souvent. Il n’est pas rare d’ailleurs que des pères avouent qu’ils ont souhaité devenir parent avec autant – voire plus – d’intensité que leur amie ou épouse.[10] »

  • L’accueil : présence du père lors de l’accouchement

« Il est acquis maintenant que le père doit, si possible, entourer sa compagne lors des derniers moments de la gestation et même, à condition de garantir la discrétion, être présent pendant la période de l’accouchement. La quasi-unanimité des pères est désormais invitée à entrer dans la salle de naissance et à être témoin de la venue aumonde de leur fils ou de leur fille. C’est seulement en cas de refus explicite de l’un des deux parents qu’on déroge à ce rituel.[11] »

  • La relation père-bébé et l’éducation première : soins au bébé, congé de paternité

« La “paternalisation” entre dans sa phase active quand le bébé est là, visible à l’ nu (et non plus deviné sur un écran de contrôle !), faisant entendre sa voix, agitant bras et jambes…Le nouveau-né commence à prendre sa place de partenaire dans la communication et, aux côtés de la mère, le père va pouvoir se positionner comme troisième : on parle alors de triade. Le père va aussi pouvoir se charger d’une partie des activités de soins (caregiving), ce que jadis on appelait le maternage.[12] »

L’enfant a besoin d’un père impliqué dès le début qui par exemple, va le chercher à la sortie de la crèche, lui raconte des histoires, joue avec lui, participe aux tâches domestiques, change ses couches…

L’éducation actuelle est basée sur la mise en confiance, le partage, l’autonomie, l’écoute, en opposition à l’autorité de diktat qui était attribuée anciennement au père.

Le père actuel est à l’écoute de ses enfants, se montre présent pour eux, invente des jeux, fait rire ses enfants,… les accompagne dans la vie de tous les jours, tout en posant un cadre de vie familial.

Plusieurs dimensions

Comme l’exprime Jean Gabard[13], le mot « père » revêt une grande complexité. Il y a derrière ce mot différentes dimensions, plusieurs rôles.

Le père est avant tout le géniteur, celui qui par son union avec la mère donne la vie à l’enfant.

Il y a aussi une dimension affective du rôle de père. Il s’agit ici de s’impliquer dans l’éducation de l’enfant, d’être présent, de jouer les mêmes rôles que la mère avec une touche de différence. « Le papa moderne est en effet beaucoup plus présent dès avant la naissance et tout au long de l’enfance qui se prolonge. Il est maintenant volontiers dans le ludique et dans l’affectif. Se crée alors avec l’enfant un attachement réciproque très fort et persistant.[14] »

Cette fonction étant souvent assimilée au rôle autoritaire et sexiste du mâle dominant, certains pères se détachent de la fonction symbolique d’autorité. « Cette troisième dimension symbolique, celle qui correspond à la fonction de père est effectivement très souvent confondue au rôle que s’attribuaient souvent les hommes autrefois. Si le véritable père doit bénéficier, certes, comme eux de l’autorité, il n’est pourtant pas celui qui règne en dictateur pour son bon plaisir.[15] » Le père doit exercer cette fonction et de cette manière effectuer en tant que personne tierce la séparation entre la mère et l’enfant. L’homme se trouve donc la bonne place pour représenter la loi. Il doit dès lors lui-même assumer et respecter sa loi ainsi que la dire à l’enfant. Pour aider le père à exercer cette fonction, la mère doit le valoriser, montrer qu’elle l’aime et l’écoute. L’enfant a besoin de ce cadre, de la figure paternelle pour grandir.

Lors d’une précédente analyse UFAPEC[16], nous nous étions penchés sur deux rôles du père. Le rôle de pourvoyeur de revenus, un des rôles qui subsiste aujourd’hui tout en connaissant une certaine évolution avec l’arrivée des femmes dans le monde du travail. Même si père et mère travaillent tous les deux aujourd’hui et doivent articuler vie familiale et vie professionnelle, les femmes restent plus nombreuses à travailler à temps partiel ou à choisir des métiers plus compatibles avec la vie de famille et l’organisation de l’enseignement. Le rôle d’éducation et de soin aux enfants concerne l'investissement dans les soins et la prise en charge paternelle précoce par les nouveaux pères. Les pères d’aujourd’hui s’impliquent davantage dans les tâches parentales et domestiques.

Des portraits types

Pour voir plus clair sur le rôle des pères, voici la typologie proposée par Jean Le Camus[17], même si dans la réalité les choses ne sont pas aussi tranchées:

  • Le père sévère, figure traditionnelle du père autoritaire.
  • Le papa-poule, désignant pour lui de manière ironique les pères au foyer[18]
  • Le père libéré, construisant son identité dans l’individualisme et l’affranchissement des normes anciennes (pères célibataires, pères recomposés, pères homosexuels,…).
  • Le père présent, considéré comme le modèle le plus favorable car il est impliqué auprès de ses enfants, sensible et peut dire oui sans rien céder de sa virilité ou voler au rôle de la mère.

Le père présent « concrétiserait l’optimum de la fonction du père, dans la mesure où serait satisfaite une double exigence : la différenciation et l’implication. (…) le modèle qui prend le mieux en compte les besoins fondamentaux de l’enfant.[19] »

Des papas tous différents

Le rôle de père aujourd’hui comprend différentes dimensions dont des portraits types se dégagent.

Dans la vie quotidienne, les pères vont chacun se construire leur identité propre, donner plus d’importance à une dimension ou l’autre de la figure paternelle. Chacun est unique et se fait sa place au sein de sa propre famille.

Florian, papa de Lucia, Clara et Stella, triplées de 6 ans. « Depuis leur premier jour, en m’apprenant à oser la douceur et la tendresse, elles m’ont fait comprendre que la seule chose de prix en ce monde était l’amour, le respect et l’attention que nous portions à l’autre. Dans leur regard qui pétille, leurs rires ou leurs larmes qui sèchent après un chagrin, je me sens plus fort et plus grand, à la fois utile et essentiel.[20] »

Benoît, quadra divorcé, père de deux petites filles de 5 et 8 ans. « Je veux prolonger au maximum le temps que je passe avec mes enfants. En trois ans, je n’ai pas fait appel à une baby-sitter ! Je ne veux rien regretter quand j’aurai 60 ans… Ma priorité est d’être présent et d’en profiter.[21] »

Les témoignages suivants viennent d’une brochure sur la parentalité réalisée par Question Santé ASBL.

« On n’a jamais appris à être papa, on n’apprend pas ça à l’école. Pour le premier, on a lu quelques livres. Mais je n’aime pas les théories qui disent comment il faut faire, comme ci ou comme ça. Je suis un homme et un père d’instinct. Je sais ce que j’aimerais faire. Il n’y a aucune solution parfaite. Les imperfections font partie de la vie, je trouve ça bien, je ne cherche pas, je suis bien comme cela.[22] »

« Comme agriculteur, je ne dispose pas de beaucoup de temps. Je travaille beaucoup mais même quand je travaille, je suis là. Je suis là aussi au moment des repas. Quand les enfants ont envie de moi, ils viennent me trouver. C’est un gros avantage par rapport à un travail à l’extérieur. Mes enfants me connaissent dans mon lieu de travail. Ça m’arrive de prendre une demi-heure pour jouer avec eux au foot ou au kicker, je suis indépendant. Ces moments improvisés sont tellement gais. Ils me rejoignent aussi quand ils en ont marre de leur maman ou quand elle en a marre d’eux. Je trouve mon métier formidable à ce point de vue car les enfants vivent le métier avec nous.[23] »

« Je ne suis sûrement pas un papa poule. Quant à être un papa autoritaire, c’est plus la maman qui détient l’autorité car elle est plus souvent là. Moi, j’interviens quand ça va vraiment mal. Ce n’est pas moi qui suis l’autorité au quotidien car j’interviens en deuxième rôle. Par rapport à mon père, je ne suis pas très différent. Mon père nous racontait des histoires, nous mettait au lit, jouait avec nous, s’occupait de nous autant que maman.[24] »

« Comme je travaille dans une crèche, l’idée que je me consacre à mes enfants en tant que père est bien accueillie. Par contre, je connais un père qui travaille dans le secteur privé et qui revendique un horaire de travail strict 2 jours par semaine de manière à être disponible pour ses enfants. Cette prise de position lui pose des problèmes et est devenu un combat permanent pour lui dans son entreprise. Par ailleurs, ma femme constate dans son milieu de travail que plus on monte dans la hiérarchie, moins on trouve de femmes, et plus les réunions sont programmées le soir, notamment les discussions sur les enjeux politiques et stratégiques.[25] »

Papa et maman, chacun sa place !

Face à la perte de distinction claire des rôles de père et de mère, il faut pouvoir, au sein des couples, se partager les rôles, distinguer les tâches de chacun même si les parents peuvent faire la même activité en y apportant chacun son grain de sel, sa spécificité (donner le bain, jouer, raconter une histoire,…).

« Les pères répondent comme les mères au besoin de l’enfant, souligne Laurent Ott. Ils peuvent sans problème assurer des tâches similaires. Mais ils se comportent différemment. Les hommes – qu’ils soient pères, éducateurs, enseignants –, ont tendance à pousser les enfants vers l’inattendu, l’inconnu, à prendre des risques. Ils ont plus de distance avec la question de la norme.[26] »

« J’apaise les enfants, les bébés s’endorment dans mes bras. En tant que papa, on ne saura jamais être la maman, c’est différent, on ne réagit pas de la même façon aux mêmes incidents. C’est une même implication qui s’exprime différemment. Quand je donne le bain, les enfants se font plus secouer. Même tout petits quand je les change, ils doivent sentir la différence. Je n’ai pas la main si légère, si délicate que leur maman. C’est bien et important qu’ils sentent qu’on reste avec nos différences.[27] »

La présence et la distinction des deux parents sont indispensables pour l’enfant. Aux pères et aux mères d’imposer leur place dans la différence.

Marquer la différenciation au sein du couple donne des repères à l’enfant sur la distinction de genre. L’enfant a besoin de ses deux parents dans leur différence pour se préparer à la vie en société, les différences au sein de la collectivité. Cela l’habitue à rencontrer des comportements différents.

Père et mère devant tous deux concilier vie professionnelle et vie familiale, ils participent ensemble aux soins quotidiens de l’enfant, l’éduquent en collaboration et prennent les grandes décisions en commun en respectant leurs identités propres à chacun.

Conclusion

Il y a de nombreuses manières d’être père… Selon la manière dont un papa sent les choses, souhaite s’impliquer dans la vie de ses enfants, il peut accorder plus d’importance à une dimension ou l’autre des rôles de père (affection, écoute, autorité, plaisir partagé,…) développés dans cette analyse.

Même s’il est difficile de définir la paternité moderne, le psychologue Fabrice Garau propose une définition qui reprend les différentes dimensions du rôle de père aujourd’hui : « un père à qui il arrive de pleurer devant ses enfants, qui n’est plus seul référent ni seul détenteur de la fonction d’autorité et pas moins capable que la mère d’élever seul la progéniture pour autant qu’on lui en reconnaisse le droit…[28] »

Comme on l’a vu dans cette analyse, l’on peut distinguer différentes dimensions et plusieurs portraits types du père actuel allant du père sévère au papa poule. Selon certains chercheurs comme Jean Le Camus, le modèle idéal serait celui du père présent, car il est impliqué auprès de ses enfants, peut faire preuve d’affection et de sensibilité tout en gardant sa virilité et laissant sa place à la mère. Dans la réalité, les choses ne sont pas aussi tranchées, chaque père va se construire sa propre identité en investissant à sa manière les différentes dimensions de la paternité.

L’UFAPEC soutient qu’il est important pour l’enfant d’avoir deux parents présents, participant activement à son éducation dans l’établissement des règles, le partage, l’écoute, l’amour et la tendresse.

Dans cette configuration actuelle, la majorité des pères recherche une identité plus conciliable avec l’égalité des sexes et la nécessite pour les deux parents de concilier vie familiale et vie professionnelle en partageant les rôles parentaux. Les pères actuels sont présents auprès de leurs enfants, posent un cadre de vie, investissent la dimension affective et les rôles d’éducation et de soin aux enfants, prennent les congés de paternité, passent des moments privilégiés avec leurs enfants,… 

L’essentiel est de revaloriser la place de chacun et de formaliser la responsabilité commune des deux parents dans l’éducation des enfants.

 

Alice Pierard

 

Désireux d’en savoir plus ?
Animation, conférence, table ronde... n’hésitez pas à nous contacter
Nous sommes à votre service pour organiser des activités sur cette thématique.



[1]Pour plus d’information à ce sujet, voir l’analysede THOLLEMBECK Julie, Statut de l’homme aujourd’hui (partie 1) : Les bouleversements des rôles et de l’identité masculine : quels facteurs explicatifs ?, Analyse UFAPEC 2010 N°31.10.http://www.ufapec.be/files/files/analyses/2010/3110-role-du-pere.pdf

[2]THOLLEMBECK Julie, Statut de l’homme aujourd’hui (partie 1), op cit., p 6.

[3]MOLENAT Xavier, Masculins pluriels, Focus « La fin des hommes ? », in Magazine des Sciences Humaines, Mensuel n°249, juin 2013, p 22.

[5]Chiffres présentés dans un article de SPRUMONT Joëllie, « Papa est en haut, il fait du gâteau… », in Femmes d’Aujourd’hui, n°24 du 13 juin 2013, p 30.

[6]ROQUES Mireille, « Etre père aujourd’hui, un rôle qui n’est plus donné par la fonction », in Lien social, n°677 du 11 septembre 2003, http://www.lien-social.com/spip.php?article251&id_groupe=5, page consultée le 9 août 2013.

[7]Source : http://www.emploi.belgique.be/defaultNews.aspx?id=36533, page consultée le 30 août 2013.

[8]« Etre père aujourd’hui : quels rôles, quels besoins, quels bonheurs ? », Rapport de la journée d’échange d’expériences organisée par Réseau Hommes Belgique le 18 novembre 2012 à la ferme du Biéreau à Louvain-la-Neuve. Lien URL : http://www.rhb.be//Projet%20Etre%20pere/Rapport%20RHB%20-%20Journee%20Etre%20pere%20aujourd%27hui.pdf

[9]LE CAMUS Jean, « Le devenir père » Merveilles et déconvenues, in Informations sociales, 2006/4 n° 132, pp 26-35. http://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2006-4-page-26.htm, page consultée le 8 août 2013.

[10]Idem, p 28.

[11]Idem, pp 28-29.

[12]Idem, p 29.

[13]GABARD Jean, « Etre père aujourd’hui », Toiles@penser, Cahiers d’éducation permanente de La Pensée et les Hommes, dossier n°2012-027-009, http://www.lapenseeetleshommes.be/pdf/Etre%20pere%20aujourd%20hui.pdf, page consultée le 8 août 2013.

[14]GABARD Jean, op cit., p 10.

[15]Idem.

[16]THOLLEMBECK Julie, Statut de l’homme aujourd’hui (partie 2) : Les « pères au foyer », un rôle à part entière, Analyse UFAPEC 2010 N°32.10., p 4.http://www.ufapec.be/files/files/analyses/2010/3210-pere-au-foyer.pdf

[17]LE CAMUS, op cit., p 30.

[18]Pour plus d’information à ce sujet, voir l’analyse de THOLLEMBECK Julie, Statut de l’homme aujourd’hui (partie 2) : Les « pères au foyer », un rôle à part entière, Analyse UFAPEC 2010 N°32.10. http://www.ufapec.be/files/files/analyses/2010/3210-pere-au-foyer.pdf

[19]LE CAMUS Jean, op cit., p 30.

[20]FONLUPT Dominique, « Etre père aujourd’hui, un rôle à réinventer », in La vie, Édition n° 3433 du 16 juin 2011,http://www.lavie.fr/hebdo/2011/3433/etre-pere-aujourd-hui-un-role-a-reinventer-14-06-2011-17667_231.php, page consultée le 8 août 2013.

[21]Témoignage recueilli par SPRUMONT Joëllie, « Papa est en haut, il fait du gâteau… », op cit., p 31.

[22]Etre père aujourd’hui, Brochure réalisée par Question Santé ASBL, 2006, p 8.

[23]Etre père aujourd’hui, Brochure réalisée par Question Santé ASBL, 2006, p 9.

[24]Idem, p 10.

[25]Idem, p 19.

[26]FONLUPT Dominique, « Etre père aujourd’hui, un rôle à réinventer », op cit.

[27]Etre père aujourd’hui, Brochure réalisée par Question Santé ASBL, 2006, p 8.

[28]VAILLE Hélène, « Fin du dogme paternel - Les Pères - Comment être père aujourd'hui », in Magazine des Sciences Humaines, Mensuel n°159, avril 2005. 

Vous désirez recevoir nos lettres d'information ?

Inscrivez-vous !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de Cookies pour vous proposer des publicités adaptées à vos centres d'intérêts, pour réaliser des statistiques de navigation, et pour faciliter le partage d'information sur les réseaux sociaux. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies,
OK