Analyse UFAPEC décembre 2014 par L. Lahaye

22.14/ Adolescents et Internet… quels usages relationnels?

Garder le contact avant tout

Les technologies de l’information et de la communication menacent-elles la vie sociale de nos adolescents ? D’après de nombreux sociologues, les jeunes n’ont pas moins de vie sociale qu’avant mais les nouvelles technologies ont profondément modifié la façon dont ils mènent leurs relations sociales. Aujourd’hui, grâce à Internet et au téléphone portable, les jeunes gardent le contact en quasi-permanence, ils ne rompent ainsi que rarement le lien entre la maison et l’école. Les jeunes apprécient, par-dessus tout, les possibilités de communication offertes par les nouvelles technologies. Ce qui leur importe, ce n’est pas tant le contenu de l’échange que le simple fait d’entretenir constamment la relation pour « être ensemble ». Dans leur quête d’autonomie vis-à-vis du cocon familial, les ados peuvent compter sur les outils de communication. Les parents peuvent moins facilement surveiller leur enfant une fois que celui-ci possède son propre gsm ou ordinateur. Les usages que font les jeunes des nouvelles technologies peuvent déconcerter les parents, d’ailleurs souvent eux-mêmes dépassés par l’étonnante dextérité de leur progéniture dans la manipulation de ces supports. Dans la continuité de l’étude UFAPEC « Les enfants du Net et leurs parents »[1] publiée en 2011, nous soutenons l’idée que nos ados ont besoin d’être accompagnés dans leur utilisation des nouvelles technologies afin d’apprendre à les manipuler de manière saine, responsable, utile et en toute autonomie.

Que font les jeunes avec leur ordinateur et téléphone portable ?

Quels sites Internet nos jeunes fréquentent-ils ? Quelles activités peuvent-ils y mener ? Loin de l’idée d’exercer un contrôle permanent, les parents peuvent toutefois s’intéresser à ce que les jeunes font sur le net. L’accompagnement et le dialogue seront plus facilement acceptés par les jeunes qu’un contrôle systématique auquel ils auront de toute façon tôt fait de chercher à se soustraire. A côté du réseau social Facebook (largement popularisé auprès de toutes les tranches d’âge de la population), il existe d’autres sites Internet et applications pour smartphones particulièrement prisés par les adolescents[2]. Penchons-nous sur quelques-uns d'entre eux.

Ces applications, par l’interactivité qu’elles permettent, ressemblent davantage à des réseaux sociaux spécialisés autour d’un type de message ou d’un type de support (message texte, photo ou vidéo par exemple). Mais en quoi consistent exactement ces sites et applications ? Pourquoi plaisent-ils tant aux jeunes ? Que doit en savoir tout parent averti ? Quelles images de la société véhiculent-ils ?

Snapchat

Il s’agit d’une application de partage de contenu pour téléphone portable. La photo ou la vidéo partagée s’affiche à l’écran pendant dix secondes maximum avant de disparaître. Le caractère éphémère des publications est probablement ce qui plaît le plus aux utilisateurs. Or, force est de constater que sur Internet rien ne se perd.  Rien n’est jamais totalement éphémère. Nos ados ont-ils conscience que leurs publications (les plus innocentes comme les plus compromettantes) ne disparaissent jamais totalement ? En effet, le destinataire de la photo peut, au moyen d’une capture d’écran, sauvegarder le cliché dans son appareil et le diffuser ensuite sur les réseaux sociaux. Autant très souvent les clichés sont anodins, amusants ou sans aucun intérêt, parfois cela peut poser question. Par exemple quand nouveaux jeux font leur apparition, comme celui où les jeunes doivent envoyer, via Snapchat, les photos gênantes de leurs amis pour qu’elles soient publiées sur la page Spotted de leur école (voir l’explication de Spotted ci-dessous). Les organisateurs du jeu précisent : « Photos gênantes ? Snapchat voit tout ! Envoyez-nous des photos ridicules de vos amis et on les publie anonymement. Le ridicule ne tue pas… ». Si effectivement le ridicule ne peut pas tuer, que dire de l’humiliation publique vécue ? Ce principe d'humiliation publique peut être comparé à celui du pilori au Moyen Age où le condamné est attaché à un poteau quelques temps à la vue et au jugement de tous. Cela renvoie indirectement à l’image d’une société de la compétitivité. Dans cette société, les individus cherchent la faille de leurs concurrents pour les écraser et ainsi mieux ressortir du lot eux-mêmes grâce à une « photo de la honte ». Le déséquilibre entre individus est entretenu par l’impossibilité pour la personne ridiculisée de se défendre, l’anonymat du jeu brouillant les pistes. En outre, se défendre c’est aussi prendre le risque d’être accusé de manquer d’humour et d’ouverture d’esprit, deux qualités particulièrement valorisées dans la société actuelle.  

Ask.fm[3]

Ce site Internet est devenu tristement célèbre après le suicide de plusieurs adolescents dont celui d’une jeune belge de 16 ans en septembre 2014. On imagine facilement, à l’âge où l’estime de soi se construit en grande partie dans le regard des autres, l’effet destructeur des propos malveillants lancés par certains utilisateurs. Le service Ask.fm n’exerce aucun contrôle sur le contenu des publications et décline d’ailleurs toute responsabilité en cas de problème : « Vous vous engagez à utiliser le service Ask.fm à vos propres risques et à ce que Ask.fm n’ait aucune responsabilité à votre égard pour le contenu que vous pourriez trouver choquant, obscène ou de mauvais goût »[4]. Car du contenu choquant, il y en a… quand on sait qu’un adolescent, à la question, « comment me trouves-tu ? » est capable de répondre « tu ferais mieux d’aller te pendre ». Les gestionnaires de ce site, en se dégageant de toute responsabilité, donnent l’impression de fournir aux utilisateurs armes et champ de bataille sans toutefois mentionner les règles du jeu. Pourquoi des adultes, à la base du service Ask.fm, laissent des adolescents se livrer à ce type d’échanges ? Est-ce au nom de la liberté d’expression que les gestionnaires du site n’effectuent aucun cadrage ? Ou bien est-ce pour garantir un taux d’audience satisfaisant ? Qu'en est-il de la responsabilité du législateur ?

Tumblr [5] (prononcez teumbleur)

Chaque utilisateur de cette application dispose d’un blog personnel, c’est-à-dire d’un espace public où il peut poster textes, photos et vidéos. Il peut également « reblogger » (partager) le contenu d’autres blogs sur sa propre page. Les blogs sont des espaces personnalisables,  ce qui plaît aux jeunes dans l’affirmation de leur personnalité. Au moyen d’une large palette de couleurs, arrière-plans humoristiques, polices d’écriture, vidéos et citations de présentation, les jeunes peuvent laisser leur moi s’exprimer.  C'est donc un outil qui permet aux jeunes de développer leur créativité, de communiquer avec leurs pairs et de se construire une identité. Chaque ado sait-il qu’en sélectionnant la fonction « private » (privé en anglais) dans le menu « publier maintenant », il peut en réserver le contenu à un nombre défini de personnes ? Il peut aussi choisir la fonction « ignorer » pour faire en sorte que certains utilisateurs ne voient pas son message apparaître dans leur tableau de bord. L’ « App Store » (le magasin en ligne via lequel on peut télécharger, gratuitement ou non, ce genre d’applications sur son téléphone portable) déconseille l’utilisation de Tumblr aux personnes de moins de 17 ans en raison des contenus à caractère sexuel. En effet, le site est connu pour héberger maints contenus pornographiques depuis ses débuts. Dès lors, n’est-il pas surprenant de constater que le site permette aux ados de s’y inscrire à partir de l’âge de 13 ans ? Comment guider ceux qui s’y inscrivent dès cet âge ? Car n’est-on pas là face à un cas de cyberviolence par l’exposition du jeune à certains contenus pornographiques ? Ce site Internet questionne la place de la pornographie dans notre société.  Elle apparaît ici comme facilement accessible alors que notre code pénal belge punit la « diffusion de matériel immoral ». Une loi internationale serait-elle nécessaire pour protéger nos enfants et ados de ce type d’exposition ?

Spotted [6]

Les écoles s’inquiètent de cette nouvelle mode, surtout quand leur nom et photo sont utilisés sans autorisation. Car sous couvert d’anonymat, tous les messages n’ont pas pour but de conter fleurette. Certains élèves en profitent pour se moquer de leurs camarades de classe, dénigrer leurs professeurs, régler leurs comptes, porter atteinte à la réputation de l’établissement. Ainsi, la page Spotted d’une école secondaire du namurois a été le lieu d’élection de la miss rhéto la plus laide. Que peuvent faire les écoles face à ce phénomène ? Il n’est pas toujours facile d’identifier les gestionnaires de la page, il pourrait s’agir de n’importe quel élève. Une intervention de l’école sans dialogue et sensibilisation peut amener les élèves à recréer une page Spotted réservée à quelques-uns. Une page devenue introuvable, où plus aucune surveillance extérieure ne serait possible. Un article paru sur le site Enseignons.be recommande la co-gestion des pages Spotted entre élèves et membres de l’équipe éducative[7]. La majorité des élèves ne filtre pas les messages insultants ou diffamatoires et n’est pas nécessairement consciente des dégâts que des propos malveillants peuvent engendrer sur autrui. Dans ce cadre, la mobilisation des parents a toute sa place pour accompagner au mieux les activités des jeunes sur les réseaux sociaux. L’UFAPEC insiste d’ailleurs sur l’importance, dans son mémorandum 2014, d’une éducation aux médias dispensée tant à l’école qu’à la maison. En gardant à l’esprit que le dialogue est d’une importance primordiale, quelles pistes de réflexion engageriez-vous avec vos adolescents sur leur utilisation des nouvelles technologies ? Ce débat touche plus largement à la question des relations humaines dans la société. Quel type de relation voulons-nous entretenir avec nos pairs ?  Le respect est-il encore une valeur fondamentale partagée au sein de la société ? Sommes-nous en train de développer des relations désincarnées, plus distantes et moins « humaines » ?

Internet comme réseau de soutien

Cette description des activités des jeunes sur les réseaux sociaux n’est bien entendu pas exhaustive, mais elle met en évidence un certain nombre de situations problématiques auxquelles les jeunes s’exposent. Cependant, nos ados sont-ils forcément sources ou victimes d’ennuis lorsqu’ils manipulent leur ordinateur et téléphone portable ? Les médias d’information nous renvoient essentiellement une image néfaste d'Internet et de l'usage que les jeunes en font. Quels sont les aspects positifs que nous avons tendance à oublier ou simplement à ne pas connaître ?

Paradoxalement, les nouvelles technologies permettent aux jeunes tant de s’intégrer que de prendre distance par rapport à leur groupe de pairs. Le développement des codes de langage propres aux adolescents (via Internet et téléphone portable) contribue au sentiment d’appartenance à un groupe. Le fait d’utiliser les mêmes abréviations, les mêmes symboles, la même orthographe donne aux ados le sentiment de faire partie du même groupe social, de partager la même culture. Si les jeunes éprouvent le besoin de se sentir intégrés dans un cercle social, ils peuvent également, plus étonnamment, chercher à prendre distance par rapport à ce cercle. La pression du groupe peut parfois être lourde à supporter, d’où le recours aux outils de communication. Le sociologue Hugues Draelants rappelle l’importance de l’anonymat pour les jeunes : « On a déjà souligné la pression du groupe des pairs qui suppose de tenir sa réputation devant le groupe et ne permet pas toujours de dévoiler sans risque ses fragilités, surtout pour les garçons. Sur le net, le jeune ne ressent plus de gêne, ni de peur d’être jugé »[8]. A l’âge où l’apparence physique occupe une place prédominante, l’anonymat que permet Internet – même si l’on sait qu’il n’est jamais total – peut être d’un grand secours : « Il libère la parole, permet de se confier, de se présenter à autrui sans fard ni masque. Une possibilité bien évidemment exploitée par les adolescents qui en profitent pour aborder des questions délicates à évoquer en face à face »[9]. On voit bien ici le soutien fourni par les nouvelles technologies dans le questionnement identitaire de nos jeunes. Les réseaux sociaux peuvent également être une source de solidarité considérable au niveau de la vie privée et scolaire. Tantôt y apparaissent des groupes de soutien pour tel adolescent atteint d’une grave maladie, tantôt y sont créés des groupes où les élèves partagent leurs préoccupations quotidiennes concernant l’école (par exemple : On a cours à quelle heure demain? Je n’ai pas bien compris ce que la prof d’anglais a dit sur le Simple Past, quelqu’un peut m’expliquer? C’est quoi le papier à faire signer pour demain?).

S’il y a parfois de quoi être vigilant à l’égard de l’attitude de nos ados sur Internet, il y a aussi des initiatives dont il faut se réjouir. Trisha Prabhu est une citoyenne américaine de 13 ans, finaliste du concours Science Fair lancé par Google. Elle a imaginé le programme « Rethink » (« Penses-y à deux fois ») pour lutter contre le cyber-harcèlement. Le programme a pour but de proposer aux auteurs de messages haineux de les relire avant de les publier, tout en recevant l’avertissement suivant : « Ce commentaire peut blesser. Veux-tu prendre le temps de réfléchir et te demander si tu veux vraiment l'envoyer? ». Les résultats sont encourageants : moins de 10% des adolescents testés déclarent vouloir tout de même poster le message insultant[10]. Les concepteurs des réseaux sociaux pourraient-ils s’inspirer de ce programme inventé par une ado pour repenser l’utilisation de leurs réseaux dans une perspective éthique ?

Conclusion

Nous ne pouvons que constater le vide législatif en matière d’utilisation des nouvelles technologies. Il existe des droits pour les utilisateurs d’Internet comme la protection de la vie privée, la protection des mineurs par rapport aux contenus inappropriés ou encore la gestion des droits d’auteur…qui existaient bien avant l'arrivée d'Internet. Alors ne serait-il pas intéressant que ces mêmes utilisateurs soient soumis à des devoirs pour une utilisation éthique des nouvelles technologies ? Au travers par exemple d’une législation sur l’utilisation des réseaux sociaux ? Au Canada comme chez nous, les parents sont jugés légalement responsables du comportement de leurs enfants mineurs sur Internet en cas de préjudice causé… De quoi encourager les parents à accompagner leurs enfants dans leur découverte du net ? Face à l’utilisation de ces outils de communication dont il raffole, l’adolescent n’a pas toujours la maturité et l’information nécessaire pour réfléchir aux conséquences de ses actes.

C’est là que l’UFAPEC soutient les parents dans leur rôle fondamental d’accompagnement par le dialogue plutôt que le contrôle strict. Le psychologue Pascal Minotte explique cette démarche de dialogue ainsi : « Il s’agit de les accompagner, comme on le ferait en allant dans une plaine de jeux ou dans une ludothèque, c’est-à-dire en jubilant ensemble, en construisant du sens, en fixant des balises et des limites et en se racontant ensuite. "Construire du sens" se fait naturellement pour peu qu’un dialogue s’installe autour d’une activité et de son contexte »[11]. Dans cette perspective, nous partageons le point de vue du Conseil Supérieur de l’Education aux Médias comme souligné dans l’étude UFAPEC sur les enfants du net : « L’objectif de l’éducation aux médias est de développer une appropriation critique de ces médias, qui permette d’en apprécier toutes les richesses et d’en faire un usage responsable tout en percevant avec justesse les limites et les travers »[12].La conclusion de cette étude menée en 2011 mettait l’accent sur le fait « qu’une éducation critique à Internet basée sur la confiance et le dialogue est un réel besoin et la meilleure voie possible »[13]. En 2014, ce même besoin est encore d’actualité, entretenu par l’évolution fulgurante du secteur des médias en réseau vers toujours plus de possibilités d’interactivité.Les relations humaines se retrouvent donc plus que jamais au cœur du débat sur l’utilisation des nouvelles technologies.Pour ouvrir la discussion sur les relations à autrui au travers des médias, les parents ont besoin d’avoir en mains les différentes données de la situation. Au- delà du débat sur les nouvelles technologies, c’est toute la question de la cohésion de la société qui est en jeu. Car ces nouveaux espaces relationnels que nous offre Internet, ne nous obligent-ils pas à repenser la manière dont nous créons et maintenons le lien avec autrui ?

 

Laudine Lahaye

 

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[1]Etude UFAPEC, Les enfants du net et leurs parents – Une recherche-action sur Internet en famille, décembre 2011 n°36.11

[2]Qu’est-ce qu’une « application pour smartphone » ? « Une application mobile est un programme téléchargeable de façon gratuite ou payante et exécutable à partir du système d’exploitation du téléphone. Les applications mobiles sont adaptées aux différents environnements techniques des smartphones et à leurs contraintes et possibilités ergonomiques (écran tactile notamment). Elles permettent généralement un accès plus confortable et plus efficace à des sites accessibles par ailleurs en versions mobile ou web ». Source :http://www.definitions-webmarketing.com/Definition-Application-mobile

[3]Sur ce réseau social, les jeunes interagissent en se posant des questions ou en y répondant, de manière anonyme. Les questions peuvent porter sur toutes sortes de thématiques mais il semblerait que les questions liées à la sexualité et à l’apparence physique soient les plus fréquentes.

[5]Les utilisateurs se regroupent en communautés selon leurs centres d’intérêt. Ils peuvent aisément se contacter car les profils d’utilisateurs sont publics. Toutes les publications sont visibles par tous, à moins que l’utilisateur n’en décide autrement.

[6]Spotted n’est pas un site Internet ou une application à proprement parler puisqu’on y accède via Facebook (à condition d’avoir un compte sur le réseau social). Ces pages Facebook s’inspirent des rubriques « Kiss&Ride » du journal Metro où les usagers publient un message dans l’espoir de retrouver un/une charmant(e) inconnu(e) croisée un peu plus tôt. D’abord réservé aux universités et hautes-écoles, le phénomène n’a pas tardé à s’étendre aux écoles secondaires et à leur population. Comment cela marche-t-il ? Les élèves doivent envoyer leur mot doux à l’administrateur de la page qui se chargera de poster le message anonymement sur la page Spotted de l’école. Voici un exemple de déclaration que l’on peut y lire : « A toi, mon beau brun. Si seulement tu remarquais tous mes regards qui te sont destinés, tu verrais peut-être dans mes yeux les sentiments que j’éprouve pour toi… Tes courts cheveux bruns que je rêve de caresser, tes beaux yeux noisette dans lesquels j’aimerais me noyer… ». Source : http://www.enseignons.be/actualites/2013/01/14/pages-spotted-ecoles-facebook

[7]Source : Idem

[8]Hugues Draelants, Les usages juvéniles des technologies de la communication. De nouvelles façons d’être ensemble et de se socialiser. L’observatoire, n°43 (octobre), 2004, p. 64-69.

[9]Idem

[11]Pascal Minotte (2012). Qui a peur du grand méchant web ? Coll. « Temps d’arrêt / Lectures » Paris : Fabert eds.

[12]Etude UFAPEC, Les enfants du net et leurs parents – Une recherche-action sur Internet en famille, décembre 2011 n°36.11, page 6

[13]Ibidem, page 37

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