UFAPEC   Communiqué
 
 
 
 
Cinquante ans après mai 68, l’égalité hommes-femmes en tension. Entre envies égalitaires et résistances conservatrices.
Etude UFAPEC 15.18-ET2 par D. Houssonloge - 22/10/2018

À travers cette étude, l’UFAPEC questionne un enjeu de société qui constitue l’un des fondements de nos sociétés démocratiques : l’égalité de genre, en mettant le focus à la fois sur la parentalité et sur l’école.

La révolution de mai ‘68 a impacté l’Occident dans ses mœurs et a modifié en profondeur les rapports entre les sexes. Cinquante ans après, il nous a semblé essentiel de nous interroger et de faire le point. Autrefois le rapport entre les sexes reposait sur la domination masculine. Comment le déterminer aujourd’hui ? Est-on encore dans une hiérarchie ou peut-on parler d’égalité dans laquelle on serait autorisé à vivre sa féminité et sa masculinité plus librement et en sortant d’un modèle unique ?

La révolution socio-culturelle de mai ‘68 a cristallisé les revendications égalitaires et a permis l’acquisition de nombreux droits. On a cru alors que le mouvement était en marche. Et pourtant ! En 2018, des inégalités substantielles persistent : les violences faites aux femmes sont toujours bien réelles ; le modèle où l’homme pourvoit aux besoins de la famille et où la femme reste le deuxième sexe est toujours d’actualité ; les minorités sexuelles peinent toujours à être intégrées et respectées…

C’est que la société maintient toujours l’individu dans un carcan caché de genre. Des résistances conservatrices conscientes et inconscientes, auxquelles participent les deux instances de socialisation principales que sont l’école et la famille, empêchent l’installation d’une société égalitaire.

L’UFAPEC est convaincue que décréter l’égalité de genre ne suffit pas. Agir sur la machine du genre pour l’émancipation de toutes et tous demande aussi des changements de mentalités et un changement de modèle.

Analyser et déconstruire les stéréotypes masculins et féminins, autrement dit des spécificités encore perçues comme « naturelles » est une première étape.

Une seconde étape est d’oser un nouveau modèle qui remet en question la frontière du public et du privé et qui permet enfin l’émancipation des femmes, comme le droit pour les hommes de s’impliquer plus dans la sphère privée, notamment dans le soin aux enfants.

Ce nouveau modèle passe par des politiques complémentaires entre un système de congés parentaux partagés entre les mères et les pères, un large service public de qualité et accessible à tous dédié à la petite enfance et une éducation et une socialisation non sexiste dès le plus jeune âge.

A l’école, cela demande de respecter le rythme de la majorité des familles actuelles. Cela demande aussi une éducation à l’égalité de genre, une pédagogie égalitaire et un accompagnement dans des choix d’orientation libres et positifs des élèves.

Ainsi, les jeunes pourront se construire plus sereinement et librement dans leur genre !

Pour télécharger l'étude complète >>

 

Pour toute question/contact presse :

Bernard Hubien, Secrétaire général -
0476/52.74.77 – bernard.hubien@ufapec.be

 
 
Siège administratif : Avenue des combattants 24
1340 Ottignies
Tel: +32 10 42 00 50
Fax: +32 10 42 00 59
info@ufapec.be
www.ufapec.be

Problème de lisibilité? Se désabonner de la newsletter