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Comment les parents influencent-ils le processus d’orientation et les choix d’études de leurs enfants ?
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03.22/ Comment les parents influencent-ils le processus d’orientation et les choix d’études de leurs enfants ?
Introduction
Durant l’adolescence, les jeunes prennent des décisions concernant leur avenir scolaire et professionnel. Parmi celles-ci, le choix d’études supérieures ou de métiers. Au regard de l’offre de formation de plus en plus large et d’une plus grande instabilité de l’emploi, les adolescents d’aujourd’hui sont confrontés à de nouveaux défis[1].
En Fédération Wallonie-Bruxelles, la transition entre l’enseignement obligatoire et l’enseignement supérieur n’est pas aisée : près de 60 % des jeunes de 18 ans ne savent pas vers quel métier se diriger[2]. Et si beaucoup d’entre eux se disent désorientés, certains s’orientent mal avec, à la clé, des abandons et des échecs en première année d’étude supérieure. Ce problème général de désorientation et d’échec dans l’enseignement supérieur engendre par ailleurs un coût important pour la société. Comme nous le disions déjà dans notre récente étude consacrée à l’orientation, on estime que 300 à 400 millions d'euros sont jetés par les fenêtres chaque année dû au fait qu'un élève sur deux rate en première année[3].
Même si nos sociétés occidentales ont tendance à pointer avant tout la responsabilité individuelle lors des processus de choix d’études et de carrière, il ne faut pas oublier que la capacité à s’orienter n’est pas naturelle et nécessite un apprentissage Ce type d’apprentissage, s’il est envisagé dans le cadre du pacte pour un enseignement d’excellence[4], est actuellement très peu investi dans les écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles[5]. Il ne faut pas oublier également que, lorsque l’adolescent s’oriente, il est l’objet d’un ensemble d’influences extérieures qui entravent ou augmentent ses possibilités[6].
Dans la présente analyse, nous nous pencherons sur ces influences extérieures, et plus particulièrement sur les influences parentales qui s’exercent sur les adolescents au moment où ils effectuent des choix d’études ou de profession. Cette situation génère-t-elle des inégalités en matière d’orientation et, si oui, comment y remédier ?
Influences parentales, de quoi parle-t-on ?
La famille – et en particulier les parents – exerce une forte influence sur l’évolution vocationnelle des individus, nous dit Shékina Rochat, docteure en psychologie du conseil et de l’orientation de l’Université de Lausanne. En effet, les résultats de recherche tendent à indiquer que les membres de la famille exercent une plus grande influence perçue sur le développement de carrière que les pairs, les enseignant(e)s, les psychologues en orientation ou encore que les médias ou des variables personnelles telles que la nationalité, le genre ou le statut socio-économique[7].
Deux conditions sont néanmoins nécessaires pour que cette influence parentale soit effective : des liens forts doivent être entretenus de façon constante et durable et le parent doit être considéré comme crédible par l’adolescent sur le plan relationnel ainsi que sur le plan des connaissances, des expériences et des compétences : Pour être crédible, un parent doit être reconnu par le jeune comme apte à comprendre sa réalité, ainsi qu’à présenter un parcours de vie scolaire et professionnel qui facilite sa compréhension des réalités de l’enfant. Cela peut se traduire par l’atteinte d’un certain niveau de scolarité ou tout simplement par des expériences et des difficultés communes traversées par la mère ou le père[8].
Pour saisir la complexité des influences parentales, il est nécessaire d’adopter une vision holistique[9] : les parents, qui sont d’abord des individus, font partie d’un environnement global[10]. Chaque individu a des caractéristiques biologiques, des dispositions et des ressources ; il s’inscrit dans une histoire et une culture familiale qui l’influencent. Il évolue dans différents contextes, milieux de vie physiques (famille, études, travail, loisirs…) qui impactent son rapport au monde, chacun d’eux ayant ses propres valeurs, règles et représentations de ce qu’il est possible ou non d’être et de faire. L’individu fait aussi partie d’un environnement dans lequel il n’est pas directement impliqué, mais qui influence son développement : les milieux de vie de ses proches et, de façon plus globale et abstraite, un contexte socio-politique, économique, culturel…
Cette approche globale de l’environnement parental permet de comprendre, par exemple, que la situation de chômage d’un papa peut affecter les pensées, les comportements, la vie de l’adolescent en contexte décisionnel[11]. Par ailleurs, la qualité des échanges existants entre les parents et les « acteurs » des milieux de vie de l’adolescent (les enseignants de l’école, les moniteurs du club sportif, etc.) va également impacter le développement du jeune[12].
Cet environnement est porteur de ressources et de contraintes. Il fait pression sur l’individu de manière plus ou moins prononcée. Un adolescent évoluant dans une famille stable et unie qui valorise les études, ayant la possibilité d’accéder à des loisirs lui permettant de se réaliser, ayant accès à des ressources financières, etc. est privilégié dans son processus d’orientation. Toutes nos actions, nos décisions, sont prises en fonction de ce qui nous apparait possible. Et ce qui nous apparait possible dépend de la réalité que l’on a pu construire à partir de notre histoire, de ses opportunités et de ses contraintes, des ressources disponibles et des savoirs que l’on a acquis au sein de la famille, avec ses proches, à l’école et dans d’autres espaces de vie[13].
Influences parentales et processus d’orientation.
Au-delà de la question d’éventuelles pressions familiales sur les choix d’études ou de métier de leur adolescent, dont nous parlerons dans la suite de cette analyse, les parents ont un pouvoir d’influence sur le processus d’orientation en tant que tel.
Les représentations qu’ont les parents sur la question de l’orientation scolaire et professionnelle influencent les pratiques d’orientation de leur enfant, nous dit Bénédicte Rasson-Schrobiltgen, maître assistante en psychopédagogie et conseillère en orientation à la Haute École Léonard de Vinci, en évoquant notamment les recherches récentes menées en France par la sociologue Agnès Van Zanten[14]. Les résultats de recherche montrent des pratiques d’orientation très différentes selon les jeunes, en lien avec leur milieu familial. Un adolescent, issu d’une famille socialement défavorisée, en visite dans un salon d’information sur les études et les professions, va davantage parcourir le salon dans une logique consumériste, en accumulant tous les flyers possibles comme s’il s’agissait de coupons promotionnels. A contrario, un adolescent issu d’un milieu culturel plus favorisé, aura plus de chances de se rendre à ce même salon avec une logique réflexive, notamment parce que ses parents l’y auront incité.
Ces attitudes parentales menant à des pratiques d’orientation plus consuméristes sont accentuées par des pratiques d’orientation d’écoles accueillant un public moins favorisés. Les recherches menées depuis 2013 par Agnès Van Zanten sont éloquentes : Dans les deux établissements les plus favorisés, où il n’y a ni problème de discipline ni problème de décrochage, tous les personnels (…) sont concentrés sur l’orientation et aident les lycéens à se projeter dans l’univers des études supérieures. (…) La situation est tout autre dans les lycées moins favorisés. Les équipes éducatives mobilisées sur la lutte contre le décrochage, et plus encore sur la réussite au bac, s’investissent peu dans l’orientation[15].
Bénédicte Rasson-Schrobiltgen, dans ses nombreux contacts avec les écoles secondaires en Fédération Wallonie-Bruxelles, observe le même phénomène : les écoles qui investissent davantage le domaine de l’orientation, avec des pratiques innovantes, sont le plus souvent des écoles accueillant un public plus favorisé[16].
Par rapport à ce désinvestissement des pratiques d’orientation dans les écoles, et de façon plus accentuée dans les écoles défavorisées, nous souhaitons rappeler un autre phénomène, propre à toutes les écoles, qui concerne de nombreux jeunes, plutôt « bons élèves », dont on se préoccupe très peu parce qu’ils réussissent. À l’occasion des rencontres que l’UFAPEC a organisées dans le cadre de son étude sur l’orientation, Olivier Marchal, directeur de la Cité des métiers de Charleroi, constatait : On a finalement plein de jeunes qui sont paumés dans l’enseignement supérieur. (…) Ces jeunes ne sont pas prêts et finalement, on peut dire qu’on ne prend pas soin, non plus, des élèves qu’on laisse évoluer dans le général sans leur permettre de se poser plus de questions que ça[17].
Influences parentales : chocs culturels et choix d’orientation.
Certains adolescents évoluent dans des contextes scolaires culturellement très différents du contexte familial, ce qui peut être vécu difficilement dans un processus d’orientation. Comme nous l’avons déjà évoqué, chaque milieu de vie véhicule des valeurs, des règles, des représentations qui génèrent certains types de comportements et de pratiques. L’écart des perspectives entre le message de l’école et la vision familiale dominante peut être la source de conflits de loyauté de l’adolescent envers ses parents.
Enseigner dans une école comptant plus de quarante nationalités différentes est très enrichissant, nous dit Isabelle Parent, professeure de sciences dans le secondaire supérieur de l’Institut St-Stanislas d’Etterbeek, il y a un véritable brassage social, ethnique et religieux. Mais ce n’est pas facile pour certains élèves de pouvoir choisir en toute liberté leur choix d’études supérieures. Fréquemment, des jeunes filles, d’origine musulmane, s’inscrivent dans une Haute École à la fin du secondaire alors que leur souhait serait plutôt d’entamer un cursus universitaire[18]. En discutant avec ces jeunes filles, qui ont toutes les capacités pour réussir à l’université et le désir de s’y engager, Isabelle Parent s’est rendue compte que, souvent, ce sont les parents qui ne veulent pas que leur fille aille à l’université. Ils imaginent que leur fille y sera en danger, car il y aurait trop de liberté ; alors que pour eux, une haute école apportera un cadre plus strict, avec une surveillance, une prise des présences, etc. Ces représentations parentales ne correspondent bien souvent pas à la réalité. S’il est vrai, nous dit Bénédicte Rasson-Schrobiltgen, qu’à la Haute École Léonard de Vinci, nous essayons un maximum d’offrir un encadrement individualisé, cela n’est possible que pour les formations accueillant un nombre limité d’étudiants. En kinésithérapie, avec 600 élèves inscrits en première année, il n’est plus possible de prendre les présences ! [19]
Alors, que faire pour ces jeunes filles freinées dans leur orientation par leur famille ? Isabelle Parent nous répond : C’est délicat en tant qu’enseignante. Je crois que ce n’est pas mon rôle de discuter de cela avec les parents, je peux juste encourager ces adolescentes à suivre leur voie[20]. Et de préciser que, lorsqu’une jeune fille est vraiment désemparée et en demande d’aide, alors l’équipe éducative essaie de discuter avec les parents.
À l’Université Libre de Bruxelles, le Fonds Lewin-de Castro[21] vise à encourager des rhétoriciens du secondaire qui n’osent pas se lancer pour des raisons financières à entamer malgré tout des études universitaires. Par l’octroi de bourses sociales d’études, ce fonds veut leur permettre de couvrir la totalité des frais liés à leur formation. Isabelle Parent fait partie du réseau d’enseignants qui identifient des jeunes qui rencontrent les critères pour obtenir une bourse. Et là aussi, nous dit-elle, on rencontre des jeunes dont les parents bloquent cette possibilité[22].
Pour certains jeunes, également issus d’une culture familiale très éloignée de celle de l’école, les pressions parentales sur leur développement vocationnel sont tout autres. Par exemple, des familles ayant fui la misère économique de leur pays et ayant rejoint la Belgique dans l’espoir d’une vie meilleure, ont des attentes importantes par rapport au parcours scolaire de leur enfant. Isabelle Parent se retrouve par exemple devant des jeunes qui veulent entamer des études, comme la médecine, alors qu’ils n’ont clairement pas les prérequis et certaines compétences pour réussir un tel cursus… Le sociologue Bernard Charlot évoque ce phénomène : Les parents ont émigré pour changer leur vie, ils ont plus ou moins réussi leur entreprise et reportent désormais leurs espoirs sur la réussite scolaire de leur enfant (y compris des filles, y compris dans les familles d’origine maghrébine) : la réussite scolaire des enfants est la poursuite par d’autres moyens du projet migratoire des parents[23].
Nous comprenons à quel point le contexte familial et culturel dans lequel évolue le jeune peut être pesant dans son développement et dans ses choix d’études. Enrichissant notre réflexion, Bénédicte Rasson-Schrobiltgen évoque le processus de « triple autorisation » identifié par le psychologue en sciences de l’éducation, Jean-Yves Rochez : Pour que l’histoire scolaire d’un jeune d’origine migrante se déroule sans trop de déchirements, il faut qu’il s’autorise à être différent de ses parents, que ceux-ci autorisent le jeune à être différent d’eux, mais aussi que le jeune autorise ses parents à être différents de lui-même[24].
Influences parentales : réagir aux contraintes.
L’adolescent peut-il modifier son environnement ? Est-il le jouet de ce qui l’entoure ? Pour Raymonde Defrenne, psychologue conseillère d’orientation, et Denise Faivre, formatrice à l’ « Association Trouver Créer » : Chacun est largement défini par son environnement, son origine sociale, ses études, ses représentations, ses habitudes (…) Et pourtant, chacun peut être auteur et acteur de sa vie (…) Il faut apprendre à naviguer entre influence et liberté pour élaborer des pistes de changements, des pistes de formation ou des pistes professionnelles qui soient à la fois personnelles et influencées par les rencontres et le travail avec d’autres[25].
Et, si, parmi les facteurs d’influences, les attentes parentales peuvent s’avérer lourdes à porter pour le jeune lorsqu’elles ne correspondent pas à ses intérêts ou à ses aptitudes, elles sont parfois rassurantes, car elles peuvent indiquer un souci des parents pour le développement professionnel de leur enfant. Sans attentes parentales explicitées par ses parents, un jeune peut se sentir déstabilisé, esseulé face à une liberté qui peut s’avérer lourde à porter[26].
Dans sa brochure Être parent d’un jeune qui s’oriente[27], le Centre d’Information et d’Orientation de l’UCLouvain décrit les trois formes identitaires qui habitent l’adolescent et avec lesquels il se débat. L’identité assignée est celle des attentes parentales, familiales et sociétales ; l’identité désirée est celle de l’image idéale de soi, ce que l’adolescent rêve de devenir ; enfin, l’identité engagée est celle que l’adolescent choisit, dans laquelle il s’engage à devenir, et qui comprend son identité professionnelle. Cette identité engagée est à construire. C’est un processus, une construction permanente tout au long de la vie. Et, pour le jeune, avoir conscience de son histoire et de ses influences peut l’aider à construire son identité en continuité ou en différenciation de cette histoire.
Dans sa pratique de conseillère en orientation, Bénédicte Rasson-Schrobiltgen utilise fréquemment un outil appelé « génogramme de carrière », qui est une variante d’arbre généalogique et qui met l’accent sur les choix et les trajectoires professionnelles des membres de la famille. Cet outil, nous dit-elle, peut aider le jeune à comprendre les logiques et les projets familiaux se dégageant par rapport à l’enseignement et aux métiers. Derrière le métier en tant que tel, il y a une place donnée au métier dans la famille et c’est intéressant pour le jeune de se positionner par rapport à cela. Si, dans certaines familles, le métier est considéré avant tout comme un gagne-pain, dans d’autres familles, c’est un moyen de viser une excellence ou encore d’obtenir une reconnaissance sociale [28]. Bénédicte Rasson-Schrobiltgen nous incite néanmoins à la prudence dans l’utilisation de cet outil, qui est destiné avant tout à une pratique professionnelle.
Pistes et conclusion
Nous avons vu que l’adolescent est toujours situé dans un environnement complexe, dont la sphère familiale constitue une source d’influence clé dans les choix d’études et de métiers, source qui peut entraver ou faciliter ses projets d’avenir.
Si des pratiques parentales de soutien se manifestant par des encouragements et un accompagnement du jeune tout en le laissant autonome dans ses choix[29] sont idéales pour l’adolescent, nous avons pu observer que la réalité de terrain peut être bien différente. Si certains parents se montrent contrôlant, interférant dans le processus d’orientation et les choix d’études effectués par leur enfant, d’autres ne soutiennent pas des pratiques réflexives nécessaires dans cette étape de choix. Ces pratiques parentales interférentes, ou peu soutenantes, peuvent être liées à l’histoire de la famille, sa culture, ses valeurs et ses représentations, mais aussi à un milieu socio-économique plus ou moins favorisé.
Mais, en dépit des contraintes qui s’exercent sur lui, l’adolescent peut réagir et il est parfois important de le lui rappeler. L’école peut s’avérer précieuse à cet égard. Avec la réforme de l’enseignement et l’orientation qui devient un domaine d’apprentissage à part entière dès le début du tronc commun, l’école devra permettre à chaque élève de développer sa capacité à faire des choix pour ainsi devenir acteur de son devenir et de sa vie [30]. Cet investissement de l’école dans l’orientation contribuera ainsi au développement de l’autonomie de chaque jeune, au-delà des influences extérieures vécues.
Nous avons vu que la qualité du dialogue école-famille est essentielle pour le développement du jeune ; il s’agit d’un défi que l’école doit pouvoir relever en ce qui concerne des familles dont la culture est éloignée de celle de l’école. Une des revendications de l’UFAPEC, dans son Mémorandum, est de former les enseignants à la communication positive école-famille : Il est essentiel que les enseignants soient particulièrement attentifs aux familles dont les codes sont les plus éloignés de l’univers scolaire afin de permettre à l’enfant de vivre une cohérence éducative[31]. Lors de la table ronde que l’UFAPEC a organisée en octobre 2021, un atelier était consacré à l’orientation[32]. À cette occasion, des parents ont partagé leur souhait de voir se mettre en place des forums de discussion, des tables rondes réunissant parents, professeurs et professionnels des centres PMS[33]. Ce souhait d’un travail collaboratif va dans le sens de la création de lieux d’échange entre les différents milieux de vie de l’adolescent.
Sybille Ryelandt
[1] Cf. DANGOISSE F., Nils F., Évaluation de la perception des pratiques vocationnelles parentales et adaptabilité de carrière des adolescents, in OpenEdition Journals, 48/3, 2019 : https://journals.openedition.org/osp/11166 - lien vérifié le 7 mars 2022.
[2] Cf. LONTIE M., Vers une orientation réfléchie et positive, étude UFAPEC 2021 numéro 12.21, p. 21 : https://www.ufapec.be/files/files/analyses/2021/1221-Et2-Etude-orientation-1.pdf. - lien vérifié le 7 mars 2022.
[3] Idem, p. 43.
[4] Cf. l’Avis n°3 du groupe central du pacte pour un enseignement d’excellence, 7 mars 2017, p. 69 : http://enseignement.be/download.php?do_id=15735. - lien vérifié le 7 mars 2022.
[5] Pour en savoir plus à ce sujet, lire LONTIE M., op.cit., p. 49 : L’orientation telle qu’elle est abordée aujourd’hui dans les écoles, notamment parce qu’elle intervient essentiellement qu’en début ou en fin de secondaire (à travers des actions ponctuelles) ou que lorsqu’il y a échec (dans un processus de relégation), ne suffit pas à rencontrer les besoins des élèves et à leur permettre de construire un parcours positif.
[6] ROCHAT S., L’art du conseil en orientation. Une carte des interventions, éd. Lucnia, 2019, p. 247.
[7] ROCHAT S., op.cit., p. 250.
[8] COURNOYER L., LACHANCE L., L’ado en mode décision, sept profils pour aider et comprendre son choix de carrière, Septembre éditeur, 2018, p. 39.
[9] Holistique signifie « prendre en compte une chose dans sa totalité ».
[10] Dans cette approche de l’environnement global de l’individu, nous renvoyons au modèle écologique du développement humain développé par le psychologue Urie Bronfenbrenner. Pour aller plus loin : ABSIL G., VANDOORNE C., DEMARTEAU M., Bronfenbrenner, l’écologie du développement humain. Réflexion et action pour la Promotion de la santé, 2012 : https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/114839/1/ELE%20MET-CONC%20A-243.pdf - lien vérifié le 7 mars 2022.
[11] COURNOYER L., LACHANCE L., op.cit., p. 29.
[12] En effet, les adolescents évoluent aujourd’hui de plus en plus dans des milieux de vie virtuels, comme les réseaux sociaux, qui influencent leur construction identitaire. Pour en savoir plus à ce sujet, lire PIERARD A., Les réseaux sociaux, quel intérêt pour les jeunes ? analyse UFAPEC 2019 n° 19.19.
[13] COURNOYER L., LACHANCE L., op.cit., Septembre éditeur, 2018, p. 24.
[14] Interview de Bénédicte Rasson-Schrobiltgen réalisée par Sybille Ryelandt le 22 février 2022.
[15] TESTARD-VAILLANT P., Comment l’orientation scolaire renforce les inégalités, dans CNRS LE JOURNAL, 2018 : https://lejournal.cnrs.fr/articles/comment-lorientation-scolaire-renforce-les-inegalites. - lien vérifié le 7 mars 2022.
[16] Interview de Bénédicte Rasson-Schrobiltgen réalisée par Sybille Ryelandt le 22 février 2022.
[17] LONTIE M., op.cit., p. 43.
[18] Interview d’Isabelle Parent réalisée par Sybille Ryelandt le 19 février 2022.
[19] Interview de Bénédicte Rasson-Schrobiltgen réalisée par Sybille Ryelandt le 22 février 2022.
[20] Interview d’Isabelle Parent réalisée par Sybille Ryelandt le 19 février 2022.
[21] https://www.ulb.be/fr/soutenez-l-universite/fonds-internes - lien vérifié le 7 mars 2022.
[22] Interview d’Isabelle Parent réalisée par Sybille Ryelandt le 19 février 2022.
[23] BOURDON J., THELOT C., Éducation et formation, in OpenEdition Books, 2020 : https://books.openedition.org/editionscnrs/31266#text - lien vérifié le 7 mars 2022.
[24] Idem.
[25] DEFRENNE R., FAIVRE D., Trouver et créer un accompagnement de l’orientation tout au long de la vie, éd. Qui Plus Est, 2021, p. 86.
[26] Cf. ROCHAT S., op.cit., pp. 253-254.
[27] Être parent d’un jeune qui s’oriente, Les Cahiers du CIO numéro 5, éd. CIO-UCL, Philippe Fonck, 2019.
[28] Interview de Bénédicte Rasson-Schrobiltgen réalisée par Sybille Ryelandt le 22 février 2022.
[29] Cf. DANGOISSE F., NILS F., op.cit. : https://journals.openedition.org/osp/11166.
[30] Cf. Avis n°3 du groupe central du pacte pour un enseignement d’excellence, 7 mars 2017, pp. 68 et suivantes : http://enseignement.be/download.php?do_id=15735 – lien vérifié le 7 mars 2022.
[31] Mémorandum UFAPEC 2019, pp. 114-115 : https://www.ufapec.be/files/files/Politique/memorandum/MEMORANDUM-2019.pdf - lien vérifié le 7 mars 2022.
[32] Table ronde virtuelle organisée le 14 octobre 2021.
[33] Cf. Centre Psycho-Médico-Social (lieu d’accueil, d’écoute et de dialogue où le jeune ou sa famille peuvent aborder les questions qui les préoccupent en matière de scolarité, d’éducation, de vie familiale et sociale, de santé, d’orientation scolaire et professionnelle : http://www.enseignement.be/index.php?page=24633) – lien vérifié le 7 mars 2022.