Analyse UFAPEC juin 2022 par B. Loriers

08.22/ Existe-t-il encore des stéréotypes de genre à l’école maternelle ?

 

dialogue sexiste d'un garçonnet à sa mère

Introduction

Notre réflexion porte sur les stéréotypes de genre qui sont peut-être encore véhiculés dans les écoles de nos jours. Pourquoi faut-il être attentif aux préjugés tirés souvent d’un inconscient collectif ? Pourquoi faut-il y être vigilant dès l’école maternelle ? L’école continue-t-elle de transmettre aux élèves de maternelle ces stéréotypes de genre ? Quelles sont les évolutions de ces dernières années ? Un petit garçon peut-il jouer avec une poupée sans que ses camarades de classe se moquent de lui ? Une petite fille peut-elle jouer aux petites voitures sans provoquer de railleries ?

Ces stéréotypes sexistes ont déjà été fortement dénoncés dans de précédentes publications de l’UFAPEC[1]. Notre objectif est ici de donner au lecteur des pistes de réflexion, sans donner de leçon, autour d’un enjeu de société fondamental : l’égalité de genre à l’école. En filigrane de notre analyse, on retrouve le droit des élèves à la non-discrimination et leur droit à ne pas être enfermés dans des cases dès le plus jeune âge.

Pourquoi faut-il être attentif à ces stéréotypes dès la maternelle ? C’est un âge où l’identité se construit et les normes s’intègrent, où les enfants commencent à développer leur confiance en eux. La confiance en soi étant un processus qui s’acquiert très jeune dans nos vies, elle se doit d’être encouragée sous toutes ses formes pour nous permettre d’entreprendre pareillement, quel que soit notre sexe, notre couleur, notre origine sociale[2].

Nous nous concentrons donc ici sur l’école maternelle et d’emblée, on retrouve ces stéréotypes à travers ce chiffre[3] : 96 % des enseignants sont constitués de femmes dans l’enseignement maternel. Ce chiffre n’est-il déjà pas le reflet d’un stéréotype persistant dans notre société, qui est que ce sont essentiellement les femmes qui s’occupent des petits enfants ?

Quelques définitions pour clarifier le sujet

Distinguons les notions de sexe et de genre pour commencer : le sexe fait référence aux différences biologiques entre les femmes et les hommes, il renvoie à l’anatomie. Pour parler des rapports entre hommes et femmes et de l’égalité ou de l’inégalité entre eux dans la société, on parle aujourd’hui de genre, qui fait rapport à la culture, et non plus de sexe, qui fait rapport à la nature. Dans cette acception, le terme genre est entré dans le vocabulaire francophone dans les années nonante ; c’est une importation anglosaxonne du terme gender utilisé dans les études féministes américaines, les Gender studies réclamant une relecture de la société et de son histoire selon un point de vue également féminin[4].

Certains comme le site égalité filles-garçons de la fédération Wallonie-Bruxelles vont plus loin en précisant que le genre, par opposition au sexe biologique, fait référence aux différences sociales entre les femmes et les hommes. Le genre est une construction sociale : les comportements et attitudes des hommes et des femmes sont liés aux conditions historiques et socioculturelles dans lesquelles ils et elles ont grandi et vécu. Cette construction sociale qu'est le genre se base sur la différence biologique entre les sexes et mène à une hiérarchisation valorisant systématiquement le masculin par rapport au féminin. Par exemple, le genre c'est la façon de s'habiller, de se coiffer, de choisir son métier... Ces pratiques ne sont pas naturelles et font l'objet d'un apprentissage social conscient et/ou inconscient[5].

La fédération Wallonie-Bruxelles a lancé une campagne pour lutter contre les stéréotypes de genre ; elle précise dans une de ces brochures ce qu’est un stéréotype. Il s’agit d’une idée toute faite, une croyance fortement partagée que l’on colle à un groupe de personnes, alors que ce n’est pas systématiquement vrai. Un stéréotype sexiste attribue à une personne des caractéristiques en fonction de son sexe. Par exemple :« Les femmes sont faites pour s’occuper du ménage », « Les hommes sont faits pour ramener l’argent à la maison ». Ou encore « Les filles sont romantiques et émotives », « Les mecs musclés n’ont rien dans le cerveau ». Beaucoup de personnes, femmes ou hommes, peuvent croire ces affirmations. Mais il ne s’agit que d’une croyance, pas nécessairement d’une vérité. Une croyance qui, le plus souvent, a tendance à enfermer chaque sexe dans des schémas limités, souvent négatifs, parfois dégradants[6].

Pourquoi les stéréotypes sont-ils malgré tout présents ? La présence de stéréotypes est le résultat de catégorisations sociales, car le monde qui nous entoure est complexe et constitué d’un grand nombre d’informations. Par facilité, notre cerveau va catégoriser. Malgré les grandes capacités de notre cerveau, il lui est impossible de traiter tout ce qui lui arrive simultanément. Ainsi, pour faciliter le traitement des informations, nous effectuons des regroupements par catégories. Et cela que l’on soit adulte ou enfant. Les informations stockées sont ainsi plus accessibles pour notre mémoire[7].

Où retrouve-t-on ces stéréotypes de genre ? À travers les codes couleurs, les jeux, l’organisation des espaces dans certaines classes, les livres pour enfants, les dessins animés, les films, les publicités, les commerces de vêtements et de jouets, mais aussi dans les représentations, les attitudes et les réactions des adultes. L’école n’est donc pas le seul endroit où les stéréotypes de genre sont véhiculés et d’autres milieux influencent les petits enfants sur leur manière de percevoir le monde qui les entoure, à savoir la famille et l’environnement de l’enfant.

Pourquoi porter attention à ces inégalités produites par les stéréotypes ?

La sociologue Christine Detrez explique qu’on va considérer qu'une femme n'est pas apte à diriger une équipe et qu'un homme n'est pas compétent pour s'occuper d'enfants. Une grande partie des inégalités professionnelles entre hommes et femmes et entre « métiers d'homme » et « métiers de femmes » résulte de ces préjugés[8]. Les stéréotypes ont pour conséquences de renforcer la discrimination, de créer du sexisme et des attentes différentes selon qu’on soit une fille ou un garçon, mais aussi de créer des comportements de rejet[9].

Certains pensent que ces réflexions sur l’égalité de genre ont pour conséquence de déstabiliser la société ; plutôt qu’une égalité, ils prônent une complémentarité entre l’homme et la femme. Les études de genre fourmillent de ce parti pris : le rejet de toute idée de différence ou de complémentarité homme-femme, comme si masculin et féminin étaient identiques. Or, cette dualité des sexes constitue l’un des plus précieux trésors de l’humanité[10].

D’autres affirment que prendre en compte le genre à l’école, et plus largement au sein de la société, c’est remettre en cause les évidences, questionner ses habitudes, briser des automatismes, afin de promouvoir davantage de tolérance et de respect des différences.

Pour de permettre la réflexion et la sensibilisation au sujet de l’égalité entre filles et garçons, l’Université des femmes a créé un guide à destination des enseignants. Cette brochure attire l’attention sur les valeurs que l’on porte dans ses propos et dans ses actes, pour débusquer les stéréotypes et les préjugés chez soi et autour de soi. Être attentif au genre à l’école permet aussi de diffuser une culture égalitaire, de favoriser la réussite et l’épanouissement de chacun, de faire reculer les violences et de contribuer à la construction d’une société plus juste[11].

Pour combattre les stéréotypes de genre

Les conséquences provoquées par les stéréotypes de genre font comprendre qu’il est essentiel de confronter les enfants, dès l’entrée à l’école, à la mixité, aux activités dépourvues de préjugés, parce que les enfants se construisent en observant leur environnement. Mais cette pédagogie de l’égalité ne va pas de soi pour les enseignants et est transversale. C’est ce qu’explique la sociologue Isabelle Collet. Pour elle, la formation initiale des enseignants est nécessaire pour une prise de conscience et un respect des différences. Cette pédagogie s’apprend, car nous avons tous et toutes été élevé-e-s à l'inégalité. Elle commence par une prise de conscience : accepter une remise en cause de ses pratiques et parfois même une remise en cause de son identité professionnelle, voire personnelle. Elle nécessite de constater que le genre s'invite de manière transversale dans tous les espaces de l'école[12].

Concrètement, de nombreuses activités sont réalisables en classe, déjà en maternelle, afin de faire réfléchir les élèves à l’égalité entre eux. Pointons par exemple la brochure Quand le genre s’éveille à l’autre, qui propose de nombreux outils[13] pour permettre aux élèves d’acquérir une ouverture d’esprit indispensable à une conception des relations filles-garçons plus égalitaire.

L’UFAPEC, dans son dernier Mémorandum, demande que chaque école mette sur pied une politique globale sur l’égalité de genre, afin de lutter contre les stéréotypes de genre qui génèrent sexisme et homophobie[14]. Par ailleurs, l’UFAPEC a rédigé une étude sur l’EVRAS[15] (éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle) ; il en ressort que cette éducation peut offrir une sensibilisation aux différences et une acceptation de ces différences, mais aussi la réduction des discriminations liées au genre.

Les parents, les associations de parents et l’entourage plus large des élèves de maternelle ont aussi un rôle à prendre dans les discussions et activités autour de l’égalité entre les filles et les garçons et autour des stéréotypes que nous véhiculons souvent inconsciemment. En effet, nous ne réalisons pas toujours l’influence de nos comportements, de nos attitudes et de notre discours sur nos enfants. Tous, adultes, nous pouvons questionner les enfants sur une opinion émise, faire réfléchir sur les différences et aider à trouver les mots justes.

Existe-t-il encore des stéréotypes de genre à l’école maternelle ?

Nos observations vont dans le sens d’une attention accrue à ces stéréotypes de genre dans le chef notamment des enseignants de maternelle, mais aussi des éditeurs de livres et de jeux, et de la fédération Wallonie-Bruxelles.

Par exemple pour Florence, institutrice maternelle, le rôle de l’école est de ne pas enfermer les élèves dans des cases, de tenir compte des changements de notre société et de faire en sorte que nos petits élèves s’y sentent bien. Par exemple, je ne réagis pas quand je vois un petit élève qui joue avec des barbies, même si cela peut me faire sourire. Chaque instituteur est ce qu’il est et se comporte aussi en fonction de ce qu’il a vécu, d’où il vient… On réagit parfois inconsciemment. Mais ma formation m’aide à être vigilante face à ces clichés[16].

Certains éditeurs de jeu sont aussi attentifs à sensibiliser les enfants à développer une pensée critique et à encourager la liberté de jugement, comme, par exemple, les jeux Memo égalité[17]. En matière de littérature jeunesse, on peut citer le récent livre La princesse Ortie[18], dans lequel les rôles s’inversent et les stéréotypes sont bousculés avec humour. Il y a d’autres ouvrages au sein de la littérature jeunesse, qui permettent de réfléchir à l’égalité filles-garçons. La fédération Wallonie-Bruxelles a d’ailleurs publié une liste de livres à cet usage[19]. Faut-il bannir les livres du style « Martine » du coin bibliothèque, qui pour certains auraient une vision simpliste de l’éducation des filles ? Ces livres ne pourraient-ils pas au contraire permettre aux enfants de les confronter avec leur réalité, de déconstruire certains clichés et d’exercer leur esprit critique ?

On observe également une évolution positive dans l’attention portée par la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’égalité entre les filles et les garçons. Dans ce sens, le code de l’enseignement précise qu’une des missions prioritaires de l’école est d’assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale[20].

On retrouve encore cette transformation dans le référentiel des compétences initiales, qui, depuis juillet 2020, s’applique aux trois années maternelles, inaugurant le nouveau tronc commun, et qui explique l’importance pour les enseignants de construire avec les enfants une pensée autonome et critique et d’être sensibilisé à l’accessibilité par tous à toutes les activités et toutes les tâches, indépendamment du genre[21].

Afin de mieux lutter contre les inégalités de genre à l'école, plusieurs décrets[22] réglementent différents aspects du parcours scolaire des enfants et mettent l'accent sur l'importance de la non-discrimination.

Cependant, malgré ces évolutions positives, la vigilance reste de mise. Sur le terrain, toutes les équipes pédagogiques sont-elles conscientes de la persistance des stéréotypes qui nuisent à l’égalité des genres, à l’épanouissement et à l’intégration des élèves ? Les équipes prennent-elles vraiment le temps d’échanger sur des bonnes pratiques à propos de l’égalité entre filles et garçons, déjà en maternelle ? L’égalité de genre est-elle présente dans les valeurs portées par les écoles, traduites dans des plans de pilotage ?

Nathalie Anton est enseignante et psychologue, auteure du Manuel qui dézingue les stéréotypes[23] ; elle s’est rendu compte qu’elle-même véhiculait ces stéréotypes au quotidien dans sa classe, par exemple quand elle sépare deux garçons et les place à côté de filles. Le préjugé que je véhicule est que les garçons et les filles n’auront rien à se dire, que les filles vont calmer les garçons, que les filles sont plus scolaires que les garçons, etc. Ce qui n’est pas forcément le cas, et heureusement[24].

Encore de nos jours, on est en droit de se demander si les équipes éducatives sont suffisamment formées pour déconstruire les clichés. Pour Alice Primi, chargée de projets sur l’égalité à l’école, toutes celles et tous ceux qui comptent sur l’éducation pour instaurer des rapports sociaux plus égalitaires expriment donc de fortes attentes envers l’école… mais se heurtent à un problème récurrent : le déficit de formation pédagogique en matière d’égalité des sexes[25].

Notons que le pacte pour un enseignement d’excellence est attentif à la formation des enseignants dans ce domaine et précise qu’une formation et une sensibilisation spécifique de l’enseignant à la prise en compte de la problématique du genre apparaissent comme des éléments importants pour améliorer la contribution de l’enseignement à la lutte contre l’inégalité des genres[26].

Conclusion

Le sexisme de tous les jours, qu’on ne voit pas, n’est pas une fatalité et, en tant qu’adultes, nous avons pour rôle de faire réfléchir les enfants, dès l’école maternelle, autour de ces inégalités liées aux stéréotypes de genre. Cette réflexion a encore davantage de sens si elle est prolongée en famille, mais aussi dans le cadre de l’école, comme, par exemple, à l’occasion de réunions de l’association de parents ou du conseil de participation, qui regroupe tous les partenaires de l’école.

Même si l’on observe une évolution positive et une prise en compte d’une plus grande égalité entre filles et garçons en maternelle, nous avons pointé l’importance des formations initiale et continue pour les enseignants, afin de leur ouvrir les yeux sur l’existence des stéréotypes de genre qui sont véhiculés, souvent de manière inconsciente.

Cette considération de l’égalité filles-garçons peut se réaliser de manière transversale dans de nombreuses activités de l’enseignement maternel : jeux, lectures, bricolages, mais aussi discussions. Pour les élèves, le combat contre ces stéréotypes aura un impact positif sur la façon dont ils vont percevoir le monde qui les entoure et sur le climat scolaire.

Voilà une invitation à remettre régulièrement en question les fonctions genrées que la société nous impose dès le premier âge, pour éviter que nos enfants soient enfermés dans des rôles cadenassés. À nous tous, à l’école et ailleurs, de réfléchir sur nos propres représentations, en invitant les enfants à construire une pensée critique dès la maternelle, en les sensibilisant à toutes les activités quel que soit le genre, pour tendre vers plus d’ouverture, d’égalité, de respect et de tolérance ! En tant qu’adulte, Il en va de notre responsabilité sociétale de rendre effective chaque jour l’égalité des chances.

 

Bénédicte Loriers

 


[1] BAIE France, Les stéréotypes des manuels scolaires par rapport aux genres sont-ils encore présents à l’école ?, analyse UFAPEC n°1/17, 2017, analyse stéréotypes manuels scolaires

CLAES Manon, L’école a-t-elle bon genre ?, analyse UFAPEC n°x-18, 2018, analyse genre à l'école

MORET Dominique, Les stéréotypes dans la littérature enfantine, comment les reconnaître dès la maternelle ?, analyse UFAPEC 27/10, 2010,  analyse stéréotypes littérature jeunesse

[2] DAS Pauline, Les préjugés sexistes s’enseignent-ils à l’école maternelle ?, 2016, p. 40, mémoire P Das

[3] Les indicateurs de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, 2021, p. 78.

[4] Le Dictionnaire des sciences humaines. Sous la direction de Jean-François Dortier, Auxerre, 2008, p. 270.

[6] Circulaire n°2588, campagne stéréotype toi-même, 2009 :  https://www.gallilex.cfwb.be/document/pdf/33921_000.pdf

[7] DUFOIX Audrey, Comment remettre en question les stéréotypes de genre au sein d’une classe de CM2 ?, 2017, mémoire A Dufoix

[8] CHATEAUNEUF-MALCLES Anne, Entretien avec Christine Detrez autour de la notion de genre, 23 septembre 2016, Entretien avec C Detrez

[10] Tugdual Derville, co-initiateur du courant pour une écologie humaine, in revue PROJET, 23 février 2019 : Éloge de la dualité - (ecologiehumaine.eu)

[11] Egal.e avec mes élèves, c’est tout à fait mon genre, Université des femmes, Bruxelles, 2020, guide à l'usage des enseignants

[12] COLLET Isabelle, Former les enseignant(e)s à une pédagogie de l’égalité, 2016/2, n°193, article cairn

[13] Quand le genre s’éveille à l’autre, Province de Liège, 2021, brochure

[14] Mémorandum UFAPEC 2019, p. 116, mémorandum UFAPEC

[15] LONTIE Michael, L’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, quels enjeux et perspectives ?, étude UFAPEC 2017, étude EVRAS,

[16] Témoignage recueilli par Bénédicte Loriers le 28 avril 2022.

[17].Memo égalité sur les émotions ou les métiers, Edition Topla, à partir de 4 ans, conçu par Héloïse Pierre, 2018, jeu memo égalité

[18] MAUPOME Frédéric et BARCILON Mariane, La princesse Ortie, école des loisirs, 2021, de 3 à 6 ans.

[19] Littérature égalitaire pour enfants, liste FWB

[20] Code de l’enseignement, titre IV, chapitre 1er, article 1.4.1-1, code de l'enseignement

[21] Référentiel des compétences initiales, juillet 2020, p. 85, référentiel compétences initiales

[23] ANTON Nathalie, Le manuel qui dézingue les stéréotypes, éditions Eyrolles, 2021.

[24] Comment protéger ses enfants des clichés sexistes ?, émission radio Tendances première, 29 mars 2021, radio La Première, RTBF : https://www.rtbf.be/article/comment-proteger-ses-enfants-des-cliches-sexistes-10730017

[25] PIRMI Alice, Formation des enseignants aux enjeux du genre : une réelle urgence, Ligue de l’enseignement et de l’éducation permanente, Bruxelles, 2020, article A Pirmi

[26] Avis n°3 du groupe central, pacte pour un enseignement d’excellence, p. 290, mars 2017, avis n°3

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