Analyse UFAPEC décembre 2021 par JP. Schmidt

16.21/ L’acte de lire et savoir lire, même combat ?

Une heure de lecture est le souverain remède contre les dégoûts de la vie.
 Montesquieu

Introduction

Aujourd’hui, l’écrit est partout : livres, journaux, magazines, mais aussi sur nos écrans et sous des formes multiples. Grâce aux nouveaux supports numériques, écrire et lire semblent être à la portée de tous. Les réseaux sociaux contribuent largement à ce foisonnement d’occasions de lecture : consulter un tweet, un post et y répondre ont fait augmenter ces moments. Dans le bon sens ? Le monde est lecture, mais malheureusement certains n’ont pas pu maitriser à un moment donné le code. Lire n’est pas accessible à toute la population : il existe encore des personnes jeunes et moins jeunes sans compétences en lecture. Alors que l’école en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) est obligatoire dès l’âge de cinq ans, les enquêtes PISA[1] montrent que la lecture est faiblement maitrisée. Quel est le rôle de l’école dans la maitrise de la lecture alors que la lecture en ligne a tendance à exploser ?

La lecture est un enjeu fondamental de notre société. Elle permet d’être autonome, d’accéder à différents savoirs de sortir de chez soi, de s’instruire, d’aider les autres, de se faire entendre, de vivre en société.
Quand la lecture est fragile, cela met-il en danger les non-lecteurs, mais aussi notre société ? Si oui, dans quelle mesure ? Quelles en sont les conséquences ? Qu’est-ce qui coince au niveau du savoir lire ?
Après avoir parcouru les différents rôles de la lecture et de son accès, nous verrons comment l’intérêt de lire reste présent ou pas chez nos jeunes. Enfin, en abordant la question de l’utilisation de différents supports de l’écrit, nous examinerons leur incidence sur l’acte de lire et de sa compréhension.

Les rôles de la lecture et du livre

L’apprentissage de la lecture se fait à l’école dans le cycle 5-8 ans. L’envie de lire se fait bien avant, dès le plus jeune âge. L’école maternelle (2,5-5 ans) sollicite cet éveil. Et le Pacte pour un enseignement d’excellence insiste pour privilégier les interventions qui visent, dès l’enseignement maternel, à réduire les inégalités constatées dans les acquis langagiers en fonction de l’origine sociale et culturelle.[2] Dans la sphère privée, lorsque le parent maitrise l’écrit, il peut jouer aussi un rôle important dans cet apprentissage en lisant des livres à son enfant. Il peut y avoir des motivations très différentes : lire à son enfant pour le contact, le jeu, l’affect, mais aussi pour se plonger dans le livre et vivre une histoire à partager à deux. La compréhension de la lecture s’accompagne également de l’oralisation. Discuter ensemble de ce que l’on vient de lire apporte son lot de nouveaux mots de vocabulaire, de précisions syntaxiques et grammaticales, de découvertes diverses.

Selon le cadre conceptuel des enquêtes du programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), « lire, c’est comprendre, utiliser, évaluer des textes, réfléchir à leur propos, s’engager dans la lecture de textes pour réaliser ses objectifs, développer ses connaissances et son potentiel et prendre une part active dans la société » (OCDE[3], 2019). Lire ne se réduit donc pas au fait de déchiffrer des mots, mais se réfère à un ensemble de compétences qui se construisent tout au long de la vie.[4]

Pour beaucoup de jeunes et d’adultes, la lecture et la manipulation des livres sont associées à l’école, à l’apprentissage d’autant plus dans les familles où le livre est absent. Pour certains enfants et adolescents, il n’existe pas de rapport au livre basé sur la notion de plaisir. Au contraire, pour eux, le livre est synonyme d’ennui, d’incompréhension, voire de peur ou de répulsion ; pour ceux-là l’écrit reste un monde incompréhensible auquel ils ne parviennent pas à accéder, malgré de longues années passées sur les bancs de l’école où le livre était omniprésent.

Il faut donc retrouver les rôles essentiels de la lecture et du livre, notamment grâce à l’échange entre lecteurs. Et de constater que, pour ceux qui y parviennent enfin, lire, c’est s’évader dans un autre monde, que lire sert aussi à communiquer, à s’informer, à se divertir, à se remémorer. La diversité des livres et de la lecture semble être le nœud à défaire afin de se libérer et d’oser appréhender l’objet livre. Osons proposer aux jeunes des livres sans images ou bien sans textes, de toutes les tailles, de toutes les formes, de tous les styles, des livres faisant travailler les cinq sens.
Il est important de continuer à faire la lecture, même si le jeune sait lire, pour susciter chez lui, l’envie et le plaisir de lire. Et pourquoi pas donner des droits au lecteur, comme le préconise Daniel Pennac : droit de ne pas lire, de sauter des pages, de ne pas finir un livre, de relire, de lire n'importe quoi, droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible), de lire n'importe où, de grappiller, de lire à haute voix, de se taire.[5] D’autres droits sont possibles, au futur lecteur de les inventer. L’important, c’est de démystifier l’acte de lire pour le rendre accessible et agréable à tous.

L’écriture existe depuis des milliers d’années. Depuis des siècles, la lecture joue un rôle essentiel dans notre société. Qu’il soit vecteur de connaissance, facteur de progrès social ou lieu d'échanges, le livre reste la principale source culturelle de notre société, une sorte de modèle social du bien commun[6].

Depuis quelques années, à côté du livre papier, le support numérique a fait une arrivée remarquée. Le monde de la lecture en ligne croît énormément. De nouvelles compétences apparaissent. L’enquête PISA 2018 l’a bien compris. Une révision substantielle a été opérée : la lecture en ligne occupe désormais une place centrale dans l’évaluation.
Le jeune est-il suffisamment outillé pour accéder à toute forme d’écrit ? En maitrise-t-il les codes ?

L’accès à l’écrit

Quand l’école ferme, c’est sur les épaules des parents que retombe la responsabilité d’assurer le suivi dans les apprentissages et dans le choix des loisirs afin de permettre au jeune de trouver un équilibre émotionnel, psychique, mental qui lui sera propre.
Depuis mars 2020, la crise sanitaire a révélé un creusement des inégalités en la matière : le suivi de l’enseignement hybride[7], le tout à l’écran a-t-il mis en danger l’accès à la lecture, au livre ?

A côté du milieu scolaire, c’est dans le milieu familial que l’on tentera de porter attention à l’ouverture à l’écrit et donc à sa lecture. En offrant plusieurs stratégies[8], le goût de la lecture pourra se développer. Cela reste un pari. Chaque jeune prendra le chemin qui lui convient le mieux.

L’écrit est partout. Son accès semble aisé mais les inégalités subsistent : dans certaines familles, on ne lit pas et on ne sait pas accompagner son enfant dans la découverte de la lecture. De nombreuses bibliothèques scolaires, paroissiales ou communales existent un peu partout en FWB. Plusieurs s’associent aux écoles afin d’éveiller à la lecture, au livre. L’heure du conte permet d’accueillir des familles pour donner l’envie de lire.
Devant les inégalités en matière d’accès, beaucoup d’écoles mettent des choses en place pour donner le goût de lire, mais aussi pour que le livre « pénètre » dans toutes les familles. Les enfants peuvent par exemple rentrer à la maison avec un livre à découvrir ensemble.
La digitalisation permet aussi de montrer des petites vidéos aux parents de ce qui se peut se faire notamment autour de la lecture et du livre. Les parents comprennent mieux les apprentissages et peuvent accompagner leur enfant à la maison.

Maud, 15 ans : J’adore surfer sur le net, instagrammer mais je sais aussi prendre le temps et me plonger dans un livre. J’adore ça aussi, je peux lire jusqu’à trois ou quatre livres par mois.

Maud serait-elle une exception ? D’après une étude française du Centre national du livre (CNL) confiée à IPSOS sur les 15-25 ans[9] :

  • 86 % des 15-25 ans ont lu au moins un livre au cours des douze derniers mois ;
  • si plus de la moitié des jeunes adultes lit des livres pour les études (54 %), la lecture reste avant tout une activité de loisir pratiquée par goût personnel (81 %) ;
  • en nombre de livres lus, la lecture loisir l’emporte également largement sur d’autres loisirs ;
  • pour ceux qui lisent par goût personnel, la lecture de livres est un loisir régulier.

A la lecture de ces premières informations, l’élève français semble être un lecteur dynamique. Pourtant, quand on regarde les résultats de l’enquête Pirls en 2016 qui analyse les capacités de lecture des élèves de 9 ans, celle-ci montre que les Français sont les avant-derniers parmi les lecteurs d’Europe et, chez nous, l’élève francophone est bon dernier[10]. Ainsi lire et beaucoup lire ne sembleraient pas suffire à accroître les compétences en lecture.

Simon Castermann, président de l’association des éditeurs belges (ADEB) juge, quant à lui, la situation fort préoccupante : 22 % des élèves belges maitrisent la lecture alors que la moyenne des pays membres de l’UE est de 50 %. Si ce constat inquiétant persiste, cela pourrait impacter le marché du livre et, de plus, poser des difficultés insurmontables dans l’accès à l’enseignement supérieur.[11]

Est-ce à ce point préoccupant ? Dominique Lafontaine[12], la responsable de l'unité pédagogique de l’Université de Liège, dans sa note de synthèse[13], souligne que l’entrée dans l’écrit est insuffisamment accompagnée à l’école. Elle ajoute qu’il nous parait intéressant de questionner la place occupée en FWB par les pratiques d’enseignement/apprentissage qui permettent aux élèves de maternelle, sans pour autant entamer avant l’heure l’enseignement formel de la lecture, de développer des représentations correctes des liens entre langage oral et langage écrit (pratiques quotidiennes d’écriture, posture de lecteur, dictée à l’adulte ...)

Pourtant, en FWB, de nombreuses initiatives de soutien à la lecture existent : la fureur de lire[14], le prix ado-lisant[15], le prix Farniente[16], le prix Versele[17], l’opération « Tout le monde lit »[18] etc. Mais sont-elles suffisantes ? L’Asbl « Lire et Ecrire » estime qu’un belge sur dix a des difficultés pour lire et écrire. Ce chiffre est une estimation… En absence d’enquête en Fédération Wallonie-Bruxelles sur le nombre de personnes en difficultés importantes par rapport aux savoirs de base, « Lire et Écrire » estime que 10 % des adultes sont concernés par ces difficultés.[19]

L’intérêt de lire peu présent ?

L’enquête PISA de 2018[20] (réalisée sur les élèves de 15 ans) semble montrer une nette baisse de l’intérêt de la lecture depuis l’an 2000 et surtout pour les garçons. Cependant, la lecture reste néanmoins l’un des passe-temps préférés de plus d’une fille sur trois et d’un garçon sur cinq.

tableau goût des lecteurs

Dans le tableau suivant, les résultats apparaissent peu réjouissants sur la question de l’attrait de la lecture. En effet, la contrainte de l’obligation de lire en milieu scolaire prévaut depuis plus de vingt ans. Toutefois, l’ULiège commente ce tableau en apportant cette précision : Derrière ces évolutions, se dessine en filigrane un changement dans les pratiques de lecture. Même si, dans l’esprit des concepteurs du questionnaire, la lecture doit être envisagée de manière large (lire sur son smartphone, c’est aussi lire), il est probable que, quand on interroge les jeunes sur leur intérêt et leurs pratiques par rapport à la lecture, surtout dans un contexte scolaire, ils ne pensent d’abord ou ne pensent qu’à la lecture traditionnelle sur support papier, aux livres en particulier.[21]

tableau goûts lecteurs 2000-2008-2018

L’avènement du numérique aurait-il chamboulé ou mis à mal l’objet livre ?

Le marché de la lecture

Le secteur du livre est la première industrie culturelle en Europe et dans le monde dit Enrico Turin, économiste de la Fédération des éditeurs européens (FEE).
Les chiffres liés à la période COVID ne sont pas encore confirmés relate l'ADEB, mais celle-ci annonce sur son site[22] : Le « livre » a globalement échappé à la catastrophe en 2020… En Belgique, la Fédération Wallonie Bruxelles (-5 %) enregistre une diminution dans la tendance française (vers -3,5 %), la Flandre (+4 %) dans la tendance néerlandaise (vers +7 %). On note également de grandes différences entre genres éditoriaux, la Belgique et la France enregistrent une forte hausse des livres jeunesse (comme partout en Europe), de la BD et du manga, ainsi que du parascolaire, mais une diminution importante des livres de tourisme, des livres d’actualité, beaux-arts… De grandes différences existent également entre points de vente. En Belgique francophone, on constate un soutien du public à la librairie physique, indépendante… Mais aussi une croissance de la vente en ligne[23].

Le marché de la lecture ne semble pas avoir éprouvé de réelles difficultés lors de ces dix dernières années tant dans l'avènement du numérique que la préservation du livre papier. Une dernière étude de cet été 2021[24] montre que le livre se porte à merveille en Europe et la crise sanitaire avec ses confinements a même eu un impact positif. Les ventes de livres ont progressé partout[25] et les revenus du secteur, aussi.

Faut-il donc encore opposer monde numérique et monde papier alors que le marché de la lecture semble bien se porter ? A chacun de trouver son support et ses écrits favoris lui permettant de s’échapper quelques instants…
Oui, mais… Certains choix ne provoquent-ils pas la perte de certaines compétences en lecture (esprit critique, vocabulaire, orthographe, syntaxe, analyse, souci des détails…) ?

Le savoir lire mis en cause ?

La lecture reste bien présente grâce à une diversité de supports que le jeune et le moins jeune manipulent. Mais que lisons-nous ? Sous quelle forme ? Le lecteur assidu se plaira tant dans la lecture « classique » que la lecture occasionnelle et furtive de différents écrits divers. Le lecteur irrégulier se contentera, peut-être, de lectures en ligne.

Nous lisons beaucoup ainsi que les jeunes sur différents supports. Nous aimons des textes courts, accessibles, parfois binaires. Ces textes courts en ligne sont accompagnés d’images, de vidéos, de dessins, mais ces textes manquent bien souvent de raisonnement, de nuances, d’argumentations, de sources fiables… Ces textes ne sont pas toujours écrits dans un français construit et qui appartient au langage écrit. La tendance est plutôt : on écrit comme on parle, pour ne finalement rien dire.[26] Ces textes permettent rarement de se forger une opinion. Autrefois, l’accès à ce français construit se trouvait dans les livres, l’école était un vecteur d’intégration… Aujourd’hui, l’image semble avoir pris le dessus. On n’a pas envie de lire dix pages… Il y a une certaine perte de qualité, mais surtout de sens de l’écrit.
C’est à l’enseignant ou à l’adulte de montrer qu’un texte classique ou un texte plus long apportent matière à réflexion et permet de construire sa pensée, la capacité à découvrir l’autre et à se faire comprendre. Savoir bien lire et cerner ce que l’on lit c’est maitriser les enjeux politiques, sociaux, économiques, et humains par le développement de l’esprit critique, l’essai à l’argumentation, la maitrise de l’implicite. A l’adulte d’éveiller, de montrer sans cesse le chemin de la réflexion qu’un texte peut susciter. Pour cela, il faudrait accrocher le jeune, lui donner l’envie, le toucher dans des situations préoccupantes pour lui, l’accompagner.
Pour le professeur en psychologie du développement, Michel Fayol[27], l’objectif de la lecture est la compréhension d’un texte, objectif qui se trouve donc en dehors de l’activité elle-même. Pour ce faire, le lecteur passe par un double traitement de l’information : le traitement des mots écrits et la compréhension du contenu. La construction de la représentation s’effectue par l’interprétation du point de vue du lecteur et de ses capacités à utiliser des inférences (en fonction de ses expériences, ses connaissances)[28].

Pour Catherine Tauveron[29], professeure en littérature et langue française : Comprendre est un processus automatisé qui intervient après le déchiffrage des lettres et des mots. On pourrait supposer donc que lire revient à comprendre, ce qui serait exact pour des textes d’information pure. Pour des textes littéraires dits “résistants”, cela se passe autrement pour le lecteur qui peut se heurter à de nombreuses difficultés (niveau de langage, stéréotypes, logiques narratives, relations entre personnages, spécialisation lexicale, syntaxe complexe…). C’est en confrontant le lecteur à ces textes qui posent des problèmes de compréhension que l’on peut apprendre à comprendre.[30]

Conclusion

Chaque événement nouveau de notre société (croissance du numérique, pandémie…) semble amener le lecteur assidu ou occasionnel à s’adapter. On l’a vu, la lecture reste un des premiers passe-temps préférés. Nous semblons lire beaucoup (tablettes, smartphone, pc, livre…) et pourtant les résultats en lecture laissent à désirer comme le montre, par exemple, l’enquête PISA.

L’affrontement entre livre numérique et livre papier apparait comme un faux combat, chacun trouvant le moyen de s’y retrouver. Les ventes restent stables et augmentent pour certaines catégories de lecture. C’est à souligner et synonyme également de changements de mentalité et d’intérêts distincts.

L’attention doit plutôt se porter sur l’école afin que la maitrise et le plaisir de lire soient assurés, mais aussi sur la famille afin que l’éveil et l’accompagnement à l’écrit soient stimulés.

Comme l’UFAPEC l’a exprimé dans son dernier mémorandum, la lecture reste une compétence de base élémentaire. C’est le socle de tout apprentissage et d’autonomie. L’intérêt de la lecture n’étant pas pareil pour tous les enfants, il importe de développer ce goût de la lecture.[31] Dans son avis n°3, le Pacte pour un enseignement d’excellence insiste sur le fait de faire bénéficier tous les élèves, en particulier les élèves scolarisés dans les écoles défavorisées, et dès l’enseignement maternel, de programmes dont l’efficacité a été montrée permettant de prévenir les difficultés d’apprentissage de la lecture.[32]

Nous l’avons vu, ce n’est pas tout de lire beaucoup, encore faut-il bien lire, comprendre et décoder. Des perspectives positives relayées dans le Pacte tendent vers un mieux. Nous l’espérons pour notre société et la démocratie, car ne pas savoir lire (et ou écrire) est une forme d’exclusion de la compréhension du monde et des enjeux multiples qu’elles recouvrent.

 

Jean-Philippe Schmidt

 

 


[1] Programme international pour le suivi des acquis des élèves. http://www.enseignement.be/index.php?page=26997

[2] Pacte pour un enseignement d’excellence, avis n°3 p. 288

http://enseignement.be/index.php?page=23827&do_id=14928&do_check=RRGYKNCGHJ

[3] Organisation de coopération et de développement économiques. https://www.oecd.org

[4] Lafontaine, D. et Bricteux, S., Performances des jeunes de 15 ans en lecture, mathématiques et sciences, premiers résultats de PISA 2018 en Fédération Wallonie-Bruxelles, ULG -Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Décembre 2019 p. 11. https://events.uliege.be/pisa-fwb/wp-content/uploads/sites/18/2020/06/Synth%C3%A8se-R%C3%A9sultats-PISA-2018.pdf

[5] Pennac, D., Comme un roman, collection Folio (n° 2724), 1995, 208 pages.

[7] Floor, A. et Pierard A., Covid 19 et scolarité : que retenir de l’enseignement hybride ? Etude UFAPEC 11.21. https://www.ufapec.be/no-analyses/1121-et1-enseignement-hybride.html

[8] Pierard A., Pourquoi donner le goût de la lecture à l’école fondamentale ? Analyse UFAPEC 03.16, p. 9 https://www.ufapec.be/nos-analyses/0316-gout-lecture.html

Laisser trainer des livres dans la maison ; Aller à la bibliothèque ou à la librairie en famille ;

Choisir des livres ensemble. Lui parler des lectures qui nous ont marqué. Lire des livres faciles à aimer, des livres qu’on aime et qui leur plairont. Faire de la lecture de chacun une discussion familiale, proposer des échanges à ce sujet. Proposer différents styles de livre pour aider l’enfant à faire ses choix et trouver ce qui lui plait. Faire de la lecture une activité interactive. Lire à voix haute. Inventer et écrire son histoire.

[9] Ipsos – Les jeunes adultes et la lecture de livres – Pour le CNL l juin 2018 : https://centrenationaldulivre.fr/donnees-cles/les-jeunes-adultes-et-la-lecture

[10] PIRLS (Progress in International Reading Literacy Study) Note de synthèse, 2016, Sous la direction scientifique de D. LAFONTAINE, voir notamment la page 6 et 7 : http://www.aspe.ulg.ac.be/Files/pirls2016_note_de_synthese.pdf

[12] Professeure ordinaire honoraire à la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education de l’ULiège.

[13] PIRLS (Progress in International Reading Literacy Study) Note de synthèse, 2016, Sous la direction scientifique de D. LAFONTAINE, voir p. 19 http://www.aspe.ulg.ac.be/Files/pirls2016_note_de_synthese.pdf

[18] https://www.toutlemondelit.be/. Ce projet s’inspire du projet français « Silence, on lit ! » : https://www.silenceonlit.com/

[20] Pisa – ULG p. 46

[21] Pisa - ULG p. 47

[23] Fin 2017, la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté un décret relatif à la protection culturelle du livre. Ce décret instaure un prix unique propre à chaque livre vendu en Wallonie et à Bruxelles dans les deux premières années de sa commercialisation (un an pour les bandes dessinées). Consulter le décret sur : https://prixdulivre.be/decret/index.html

[25] L’étude portait sur huit pays : Brésil, Belgique, Pays-Bas, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Suisse et Portugal.

[26] Voir le sketch caricatural de Dany Boon, à partir de 2’24’’ https://www.france.tv/France-2/vivement-dimanche-prochain/2386707-dany-boon-les-ados.html

[28] Fayol M., La compréhension : évaluation, difficultés et interventions, Conférence de consensus, Paris 4 – 5 décembre 2003.

[30] Tauveron C., La lecture et la culture littéraire au cycle des approfondissements : La lecture littéraire, voie possible de (ré)conciliation des élèves en difficulté avec la lecture ? In Éduscol, 2011.

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