Analyse UFAPEC décembre 2018 par D. Houssonloge

35.18/ Quel apprentissage de l'esprit critique quand le savoir est disponible en un clic ?

Introduction

Aujourd’hui, internet et les réseaux sociaux nous permettent d'accéder en un clic à la connaissance. Les savoir, savoir-faire, actualités et autres traditionnellement enseignés et transmis de façon ascendante par des professionnels sont à portée de doigts où que l'on soit et dès que le jeune a accès à un écran connecté.

Si on peut se réjouir de cet accès direct et accessible à tous, posons-nous aussi la question du degré de fiabilité, de véracité et d'objectivité de l'information trouvée. Des faits et comportements interpellent et même inquiètent. Face à la désinformation numérique comme les fakes news[1] ou les théories du complot, des croyances sectaires et des thèses totalitaires se répandent au détriment de vérités historiques et scientifiques, notamment chez les jeunes, soulevant des enjeux citoyens et démocratiques importants.

Et l'école dans tout ça ? Pour de nombreux élèves, passer huit heures par jour assis sur une chaise face au prof est loin d'être aussi attrayant que de surfer sur le Net au gré de ses envies et de ses intérêts. La capacité de l'école à transmettre et apprendre est mise à mal. L'école a-t-elle pris la mesure de ces bouleversements liés à la libération du savoir et à la société numérique et a-t-elle su s'adapter aux nouveaux besoins des élèves ? Quel apprentissage à l'esprit critique et quelle éducation aux médias sont dispensés à l'école ? Est-ce suffisant ? L'école doit-elle porter seule la transition numérique ?

Plus de désinformation et de méfiance vis-à-vis du savoir établi

Une expérience récente réalisée par l’université de Gand pour tester l'esprit critique de ses étudiants montre que la soumission à l’autorité l’emporte souvent sur les opinions contradictoires.[2]

Une autre enquête de l'UCL (Université Catholique de Louvain) s'inquiète du manque d'esprit critique des étudiants en première année : les résultats sont interpellants. L'analyse des sources d'information semble faire défaut chez les jeunes résume Bosco d'Otreppe.[3] De façon générale, cette enquête a permis de voir que si beaucoup d'étudiants connaissent la notion d'esprit critique, ils ont du mal à l'appliquer.[4]

39 % des internautes belges déclarent utiliser Facebook comme une source d’information et les informations fausses circulent six fois plus vite sur Twitter que les vraies. [5]

En France, la Fondation Jean Jaurès a réalisé une enquête en 2017 pour connaitre le taux d'adhésion à diverses théories du complot dans l'opinion publique. Il en ressort des résultats préoccupants : l’énoncé selon lequel le ministère de la Santé serait de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins recueille 55 % d’adhésion. La théorie du complot sur l’apparition du virus du sida [qui d'après cette théorie aurait été créé en laboratoire] est partagée par un sondé sur trois ».[6] Cette enquête révèle encore que 79 % des sondés croient au moins à une théorie du complot, ce qui est énorme.

Toujours d'après cette enquête, les jeunes apparaissent comme étant plus perméables aux théories du complot que leurs aînés : l’adhésion aux théories du complot avance avec les générations. Les moins de 35 ans sont ainsi deux fois plus nombreux à adhérer à sept théories ou plus que les plus de 35 ans (21 % contre 11 % en moyenne, les plus de 65 ans n’étant que 5 % dans ce cas). Les seniors résistent mieux au complotisme que leurs enfants et petits-enfants, sauf sur des théories du complot comme celles relatives au réchauffement climatique ou à l’immigration.[7] Ainsi, près d'un jeune sur cinq de 18 à 24 ans adhère à l'idée que la terre est plate (contre 3 % des plus de 65 ans) et les 18-24 ans sont quatre fois plus nombreux (8 % contre 2 %) à adhérer à une forme atténuée de négationnisme, estimant que la gravité du génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est exagérée et qu’il y a eu « beaucoup moins de morts » qu’on ne le dit généralement.[8]

 

Tableau extrait de Le conspirationnisme dans l’opinion publique française[9]
 

Plus alarmant, ces résultats suggèrent que l’influence du complotisme chez les jeunes ne concerne pas que les étudiants encore dans l'acquisition d'un esprit critique puisque les adultes de 25-34 ans sont concernés également.[10]

Enfin, cette enquête indique une nette corrélation entre adhésion aux théories du complot et vote populiste : confirmant un constat déjà mis en évidence dans d’autres études, l’enquête montre par exemple que les deux principaux candidats de l’élection présidentielle à avoir le plus capté les suffrages des complotistes « endurcis » (ceux qui croient à cinq théories du complot ou plus) sont Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.[11]

Cela nous montre qu'il est urgent de se pencher sur la question et d'y apporter des réponses pour éviter une fracture grandissante au sein de la société.

L’esprit critique, de quoi parle-t-on ?

Nous reprenons la définition disponible sur le portail du ministère de l'éducation nationale en France : il apparaît possible de définir l’esprit critique comme une disposition de l’esprit qui consiste à ne jamais admettre une affirmation, un jugement ou un fait sans en avoir reconnu la légitimité rationnelle ou sans en avoir éprouvé la valeur. En ce premier sens, il est possible de distinguer l’esprit critique de la crédulité ou de la naïveté, un esprit crédule étant un esprit prompt à croire ce qu’il voit ou entend. Faire preuve d’esprit critique, de ce point de vue, c’est donc d’abord et fondamentalement mettre à distance (ce que je vois, ce que j’entends, ce que je lis et parfois même ce que je pense) dans l’idée que la validité d’un jugement ou d’un savoir, par distinction avec une croyance – qui désigne une « disposition involontaire à accepter soit une doctrine, soit un jugement, soit un fait » – dépend de cette faculté inaugurale.[12]

On pourrait résumer en disant que faire preuve d'esprit critique c'est penser par soi-même alors qu'à l'inverse faire preuve d'esprit dogmatique, c'est penser comme lui (celui qui établit le dogme ou la doctrine considéré comme indiscutable).[13]

Ajoutons encore que comme dans la démarche expérimentale en sciences, l'esprit critique demande cinq attitudes fondamentales : la curiosité, la lucidité, la modestie, l'écoute et l'autonomie intellectuelle.[14]

L’esprit critique à l’heure du numérique

Nuançons tout d'abord ! Le risque est là, notamment en tant que parents, enseignants et éducateurs au sens large, de diaboliser internet ou de culpabiliser, estimant que nous ne gérons pas suffisamment bien l'usage qu'en font les jeunes. Comme l'explique le CSEM (Conseil Supérieur d'Education aux Médias) dont l'UFAPEC fait partie, internet est autant une opportunité qu'une menace : jamais nous n’avions eu la chance de pouvoir accéder à autant de sources variées et d’élargir nos horizons ! Cultivons notre esprit critique, la solution est aussi à portée de clic.[15]

Par ailleurs, la désinformation a toujours existé, que ce soit dans la société ou même dans le chef du pouvoir en place. Elle a conduit à nuire à des personnes comme à des démocraties, elle a généré des massacres et des complots.[16]

Ce qui est inédit avec internet, présent partout et à tout moment, c'est la rapidité et l'étendue du rayon de propagation de l'information, entrainant ce que le philosophe français Cédric Brun nomme une intensification et une radicalisation des controverses.[17]

Avant, la transmission du savoir (le savoir au sens large dont l'information) était ascendante, du professeur, du parent, de l'adulte, du professionnel vers le jeune ou un public non-initié. Aujourd'hui, elle est aussi devenue horizontale faisant une part belle aux réseaux sociaux : les réseaux sociaux sont devenus une source d’information à part entière. Pour les plus jeunes, c’est parfois même la seule. L’information ne passe plus nécessairement par le filtre des journalistes qui la sélectionnent, la hiérarchisent, la vérifient. Elle circule au gré des buzz et des passions. […] Sur les réseaux sociaux, nous avons tendance à faire facilement confiance aux contenus partagés par nos relations, sans vérifier d’où provient l’information initialement.[18]

Aujourd'hui toujours, la transmission du savoir se fait aussi par affinités et donc, sans que nous en soyons vraiment conscients, de façon orientée : internet, via les moteurs de recherche et les algorithmes[19], exploite nos données personnelles (historique, mots-clés, relations…) pour nous proposer d'abord ce que nous aimons et savons déjà, contribuant à nous enfermer dans une bulle cognitive comme l'explique le professeur de droit américain Cass R. Sunstein. Nous recevons donc en priorité un certain type de contenu, filtré, qui nous conforte dans nos certitudes et évite de nous confronter à d'autres points de vue ou à des sujets diversifiés. Sunstein met en garde contre le risque de devenir prisonniers dans un monde égocentré nous transformant en consommateurs plutôt qu'en citoyens.[20]

Comme nous l'avons vu plus haut en présentant quelques faits et chiffres, la désinformation amplifiée par le Net met à l'épreuve notre esprit critique et participe à accroitre une méfiance envers les institutions et les médias traditionnels. Les a priori et les croyances prennent peu à peu du terrain sur le savoir établi. Eviter de rompre le dialogue avec certaines franges de la population et notamment les jeunes n'est-ce pas une urgence pour notre démocratie ?[21]

Enseigner l'esprit critique à l'école

Le rôle de l'école est central. En Communauté française, l'apprentissage à l'esprit critique est une compétence transversale aux différents cours dispensés. Cette compétence est certificative et est reprise à chaque étape du cursus de l'élève de l'enseignement obligatoire[22] dans l'éducation à la philosophie et à la citoyenneté qui vise en outre le développement de modes de pensées, de capacité d'argumentation et de raisonnement critiques et autonomes ainsi que le développement d'attitudes responsables, citoyennes et solidaires. Les référentiels précisent les contenus des savoirs et compétences ainsi que les attitudes et démarches à développer. [23] La connaissance des sources comme principe et fondement de la démocratie d'une part et la connaissance de la communication et des différents moyens d'information, le développement de l'esprit et de l'analyse critiques à leur égard d'autre part font partie des objectifs de l'éducation à la philosophie et à la citoyenneté.[24]

L'apprentissage à l'esprit critique à l'heure du numérique concerne bien évidemment l'éducation aux médias. A ce sujet, le Plan de pilotage élaboré dans chaque école comprendra notamment la stratégie relative à la promotion de l'éducation aux médias.[25]

Aujourd'hui, qu'en est-il réellement ? Les jeunes sortent-t-ils de l'école en ayant acquis un esprit critique entre autres, dans l'usage qu'ils ont des contenus présents sur le Net ? Au vu des quelques faits et chiffres énoncés plus haut, il semble bien que non et le danger d'une fracture numérique de second degré est bien présent[26]. C'est dans ce sens que l'ancienne ministre de l'éducation en France, Najat Vallaud-Belkacem, plaide pour une école qui s’empare réellement du numérique, afin d’en prévenir les risques et d’en faire un levier d’émancipation et d’accès pour tous à la société de la connaissance.[27]

Le SeGEC vient de terminer la rédaction du nouveau programme d'éducation aux médias pour le fondamental. Saluons le travail accompli dans la prise en compte de l'ensemble des dimensions de l'éducation aux médias, tel qu'établi par le CSEM[28], ainsi que l'ambition d'aborder toutes les tranches d'âges, de la classe d'accueil à la 6e primaire. Veillons à ce que cette ambition puisse être mise en application avec tous les enfants. Nous espérons que pour le secondaire, la démarche se fasse de façon aussi opportune.

Aujourd'hui, face à des jeunes qui remettent en doute leurs compétences et leur autorité, les enseignants ont de plus en plus de mal à conserver leur légitimité.[29] L’école en crise est contrainte de retrouver du sens et de repenser son rôle et sa méthodologie de transmission du savoir. N'y aurait-il pas dans les nouveaux défis posés par le numérique, une opportunité à saisir pour l'école ? C'est le point de vue d'Aboudé Adhami, psychothérapeute et professeur de psychologie clinique qui voit un nouveau rôle à jouer pour l'école, celui d’initiateur : On n’a jamais autant débattu de la question de la scolarité, du sens de l’école… Je trouve, par exemple, qu’internet ne peut pas être concurrentiel par rapport à l’école. […] l'école doit penser très positivement à la manière d'initier quelque chose par rapport à un savoir qui est libéré. C'est un chantier important… mais c'est une chance[30].

Est-ce à l'école de porter seule cette mission ? Clairement non !

Les familles ont un rôle éducatif essentiel à jouer pour que le jeune acquière l'esprit critique. Cependant, elles n'ont pas toujours les ressources pour y parvenir. En termes d'éducation aux médias, l'éducation permanente (notamment via les Espace Public Numérique (EPN) et le secteur jeunesse offrent des pistes pour les familles comme l'écrit Jean-Philippe Schmidt dans une précédente analyse consacrée à l'analphabétisme numérique.[31]

Et le politique ? On peut se réjouir que le Pacte pour un enseignement d'excellence prenne le problème en considération. Dans son Avis n° 3, le Pacte, qui souligne les risques de fracture numérique, envisage la création d'un cours spécifique d'éducation au numérique[32]. Il prévoit notamment de développer la littératie numérique et insiste encore sur l'importance de reconnaitre les compétences et contenus numériques en leur conférant une reconnaissance (légale, administrative, dans les usages...) qui implique un traitement lui aussi similaire en termes de rigueur, de contrôle des sources, de développement de l’esprit critique, etc.[33] Gageons que cette piste ne soit pas abandonnée, car l'éducation aux médias, qui est déjà inscrite dans les référentiels de façon transversale aujourd'hui, est souvent l'un des parents pauvres de l'école. Selon la présence dans l'établissement ou non d'un enseignant motivé et formé, selon les encouragements ou non d'une direction, les élèves pourront bénéficier ou non d'un accompagnement de qualité.

Conclusion

Pour conclure, internet offre une chance inédite de s'ouvrir au monde et il peut permettre l'accès au savoir pour tous. Mais, le numérique peut aussi réduire l'individu au statut de consommateur crédule, prisonnier d'un monde égocentré, où des thèses sectaires et totalitaires ont beau jeu de s'engouffrer. Dans notre société actuelle, une nouvelle forme d'exclusion menace les plus fragiles : l'illettrisme numérique ou la fracture numérique du deuxième degré. L'apprentissage de l'esprit critique et l'éducation aux médias sont les deux clés pour que le numérique et les TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) en général demeurent, comme l'écrivait déjà en 2008 Julie Feron, représentante de l'UFAPEC au CSEM, des outils aux service des hommes et non des instruments de pouvoir et de hiérarchisation sociale.[34]

Pour l'UFAPEC, la capacité à exploiter et critiquer les sources d'information et de savoir numériques est devenue une compétence essentielle à maitriser par l'élève. Cela nécessite de soutenir les écoles et les enseignants et de les aider à retrouver toute la légitimité nécessaire, d'investir des moyens financiers et humains comme l'engagement d'un référent numérique pérennisé et rémunéré disponible pour toutes les écoles.

Pour l'école en difficulté aujourd'hui, la transition numérique n'est-elle pas une belle occasion, avec la collaboration des familles et le soutien du politique et de la société au sens large, de retrouver du sens étant donné que, pour reprendre la célèbre citation de Montaigne, mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine ?

 

Dominique Houssonloge

 

 


[1] Par fake news, on entend une information fausse (article, photo, vidéo, etc.) produite et diffusée en ligne de façon volontaire à des fins de manipulation politique ou commerciale. Le terme désinformation est toutefois privilégié par les experts des médias car l’expression fake news a été récupérée par des personnalités politiques, Donald Trump en tête, pour dénigrer des informations simplement critiques à leur égard. Source : CSEM, Déjouer les pièges de l’information : fake news, pièges à clics, propagande… Collection Repères. A paraitre au printemps 2019. L’UFAPEC est membre du CSEM et a collaboré à la rédaction de cette brochure.

[2] Une expérience déroutante pour tester la soumission des étudiants à l’autorité in Le Soir, 20/03/2018 - https://plus.lesoir.be/146600/article/2018-03-20/une-experience-deroutante-pour-tester-la-soumission-des-etudiants-lautorite. Ce lien et les suivants ont été vérifiés le 1er décembre 2018.

[3] Une enquête s’inquiète du manque d’esprit critique et citoyen des jeunes étudiants in La Libre, 24/05/2018 - http://www.lalibre.be/actu/belgique/une-enquete-s-inquiete-du-manque-d-esprit-critique-et-citoyen-des-jeunes-etudiants-5b05ae68553291b8013689c8

[4] Idem.

[5] d’après une enquête du MIT : « The spread of true and false news online », Massachusetts Institute of Technology (MIT), Science, mars 2018, cité dans CSEM, Déjouer les pièges de l’information : fake news, pièges à clics, propagande…, op. cit.

[6] Rudy Reichstadt, Le conspirationnisme dans l’opinion publique française. 07/01/2018 - https://jean-jaures.org/nos-productions/le-conspirationnisme-dans-l-opinion-publique-francaise

[7] Idem.

[8] Idem.

[9] Idem.

[10] Idem.

[11] Idem.

[13] Idem.

[14] Jérôme Grondeux, « Peut-on enseigner l’esprit critique » in Sciences humaines, septembre-octobre 2017, pp. 48-49.

[15] CSEM, Déjouer les pièges de l’information : fake news, pièges à clics, propagande…, op. cit.

[16] Voir notamment Béatrice Kammerer, « Les infox » in Sciences humaines, décembre 2018, p. 2.

[17] Contribution libre : Atelier "Esprit critique et citoyenneté scientifique" par Cap Sciences, 7 novembre 2018 - https://openagenda.com/bm2050/events/contribution-libre-atelier-esprit-critique-et-citoyennete-scientifique

[18] CSEM, Déjouer les pièges de l’information : fake news, pièges à clics, propagande…, op. cit.

[19] Le terme algorithme était réservé jusqu’au début des années 90 à quelques experts scientifiques issus de diverses spécialités.Depuis l’avènement d’internet et de son moteur de recherche Google, la notion d’algorithme est entrée dans le langage professionnel courant. Il s’agit d’un complexe calcul permettant à Google de classer les sites web selon des critères très précis. Source : https://www.1min30.com/dictionnaire-du-web/algorithme

[20] Frédéric Joignot, « Sur Internet, l’invisible propagande des algorithmes » in Le Monde, 15/09/2016.

[21] Contribution libre : Atelier "Esprit critique et citoyenneté scientifique" par Cap Sciences, op. cit.

[22] Décret définissant les missions prioritaires de l'enseignement fondamental et de l'enseignement secondaire et organisant les structures propres à les atteindre Inséré par D. 22-10-2015 CHAPITRE V bis. - De l'éducation à la philosophie et à la citoyenneté Article 60 bis § 1er

[23] Op. cit., pp. 25-26, article 60 bis, § 3.

[24] Idem.

[25] Op. Cit., p. 39, CHAPITRE VII. - Des projets éducatif, pédagogique et d'établissement,

modifié par D. 04-02-2016 Section 2.  Du projet d'établissement et du plan de pilotage de l’établissement, article 67 § 2.

[26] La fracture numérique du second degré concerne les clivages qui se créent parmi les utilisateurs en fonction des types d’usages qu’ils font, non seulement des technologies, mais aussi des services et des informations accessibles en ligne. C’est une sorte de ‘fracture dans la fracture’ dont la dimension n’est plus matérielle, mais intellectuelle et sociale. Source : Julie Feron, Comprendre les fractures numériques du 1er et du second degrés. Analyse UFAPEC 31.08 - http://www.ufapec.be/nos-analyses/comprendre-les-fractures-numeriques-du-1er-et-du-2sd-degres.html

[27] Faut-il éduquer au numérique ? Conférence-débat avec Najat Vallaud-Belkacem, 06/12/2018 à Liège - http://www.msh.ulg.ac.be/faut-eduquer-numerique/

[28] Cadre de compétences en éducations au médias du CSEM http://www.educationauxmedias.eu/competenceseneducationauxmedias

[29]  Voir à ce sujet Hervé Narainsamy, Conspirtationnite à l’école. Des « lettrés numériques » pour le meilleurs des mondes. Analyse Pax Christi Wallonie-Bruxelles, mai 2015.

[30] SeGEC, Marie-Claude Blais et Aboudé Adhami, interview croisée in Entrées libres, n° 121, septembre 2014, p. 17.

[31] L’analphabétisme numérique : inévitable ?, analyse UFAPEC 2017 n°34.17 - http://www.ufapec.be/files/files/analyses/2017/3417-analphabetisme-numerique.pdf

[32] Pacte pour un enseignement d’excellence, Avis n° 3 du groupe central, mars 2017, p. 52.

[33] Op.cit., p. 91.

[34] Julie Feron, op. cit.

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