Mémorandum 2009

(Pdf complet à télécharger en bas de la page)
Le Mémorandum 2009 de l’UFAPEC présente les principales attentes et prises de position des associations des parents des écoles catholiques à l’égard de la formation des jeunes.
 
 L’éducation consiste à rendre les jeunes confiants en eux-mêmes, actifs et désireux de progrès. Tous les éducateurs, parents, enseignants et autres sont amenés à s’entendre et collaborer autour de cet objectif.
 
Il convient tout d’abord de promouvoir dans chaque école un climat éducatif positif dans lequel l’élève, au centre des préoccupations, est accueilli, reconnu, valorisé, quel que soit ses acquis culturels et sociaux, ses capacités et ses faiblesses. Il faut dès lors tenir compte des différentes formes d’intelligence, la diversité des modes d’approche du savoir et du savoir-faire, des rythmes d’apprentissage et des capacités de travail des enfants.
 
Pour que l’enfant puisse se développer harmonieusement, l’école doit le considérer dans sa globalité, ce qui lui permettra de trouver plus facilement les occasions de progresser et de réussir.
 
Pour les parents, il est essentiel que la cohérence des cours soit plus clairement perceptible. Les enseignants devraient définir les objectifs de chacun d’entre eux, les méthodes de travail utilisables et les critères d’évaluation selon lesquels le travail des élèves sera apprécié tout au long et en fin d’année scolaire.
 
L’UFAPEC insiste sur l’importance d’une évaluation globale, collégiale et continue, alternant les moments d’évaluation formative et les moments de certification. En accompagnant l’élève durant toute l’année, en ajustant avec lui ses objectifs à ses capacités, en relevant autant ses réussites que ses erreurs, on l’aide à acquérir une confiance en lui, source de dynamisme pour tout apprentissage. Afin d’éviter l’échec, une évaluation basée sur une observation et une guidance continues permettront de percevoir les difficultés dès qu’elles surgissent et de prendre, en temps utile, les mesures de remédiation, de rattrapage et de réorientation.
 
Ces différentes conditions sont nécessaires afin de favoriser une véritable pédagogie de la réussite et qui sera développée dans le chapitre 1 : « Lutter contre l’échec scolaire ».
 
Beaucoup de difficultés scolaires proviennent aussi d’un manque de continuité entre les différents niveaux d’études. Il conviendrait donc de favoriser une progression continue tout au long du parcours scolaire, par exemple, en déterminant mieux les objectifs de chaque année et en favorisant une liaison plus harmonieuse entre les niveaux primaire et secondaire. Il en sera question dans le chapitre 2 : « Améliorer le passage du primaire au secondaire ».
 
L’UFAPEC souhaite aussi favoriser de véritables communautés éducatives. Tous ceux qui sont concernés par l’éducation doivent se concerter, unir leurs efforts pour former une communauté centrée sur l’enfant et son avenir. L’UFAPEC présente ses propositions à ce sujet dans le chapitre 3 : « Renforcer le partenariat école-familles ».
 
Si les langues étrangères peuvent être apprises à l’école, leur pratique dépasse le cadre scolaire. La connaissance des langues étant indispensable tant pour l’épanouissement des personnes, la promotion des relations interrégionales et internationales que pour le développement des échanges économiques de notre pays, il importe d’intensifier l’apprentissage des langues pour tous les élèves grâce à une diversité des approches qui favorise la pratique. Le chapitre 4 s’intitule « Favoriser l’apprentissage des langues étrangères ».
 
L’enseignant exerce une fonction essentielle au sein de la société. Durant ces dernières décennies, son rôle s’est diversifié dans la mesure où il doit à la fois instruire, éduquer et socialiser. Sa mission s’est également complexifiée compte tenu de la progression fulgurante des technologies et de l’évolution des valeurs. Les parents s’inquiètent du manque d’enseignants, voire même de la pénurie qui sévit dans certains cours. Cette préoccupation sera développée dans le chapitre 5 : « Revaloriser la fonction enseignante ».
 
Les finalités de l’enseignement technique et professionnel devraient être mieux connues et valorisées. Souvent, le jeune y est orienté alors qu’il a déjà émoussé une partie de son enthousiasme et de son énergie dans l’enseignement général. Il convient donc de détecter à temps les talents, les capacités et les motivations de l’élève afin qu’il puisse s’orienter positivement vers cette forme d’enseignement. Cette problématique est développée dans le chapitre 6 : « Revaloriser l’enseignement technique et professionnel ».
 
Une des manières de soutenir et d’aider les enseignants consisterait à donner l’occasion aux directions d’établissements scolaires de mieux se consacrer à la gestion pédagogique, relationnelle et des ressources humaines. La nécessité de favoriser une meilleure autonomie des directions est notamment développée dans le chapitre 7 : « Simplifier la gestion administrative des écoles pour permettre aux directions d’assurer pleinement leurs fonctions pédagogiques et relationnelles ».
 
L’enseignement spécialisé scolarise des élèves à besoin spécifique. Plusieurs expériences d’intégration de ces jeunes ont lieu dans l’enseignement ordinaire. Le chapitre 8 est consacré à : « L’enseignement spécialisé ».
 
Les jeunes sont confrontés à une masse d’informations qui sont véhiculées par tous les moyens de communication qui connaissent une expansion continuelle. L’école doit aider les jeunes à mieux traiter et critiquer ces nombreuses informations en veillant également à assurer l’accès de tous aux Techniques de l’Information et des Communications. Le chapitre 9 est intitulé « L’éducation aux médias et aux technologies de l’information ».
 
Les parents et l’école peuvent également faire appel à des organismes susceptibles de les aider en matière d’éducation, d’orientation, de santé. Deux organismes sont les partenaires officiels de l’enseignement : les centres psycho-médico-sociaux (chapitre 10) et les services de promotion de la santé à l’école (chapitre 11).
 
La démocratisation des études (dans l’enseignement obligatoire mais aussi dans l’enseignement supérieur) nécessite également un soutien financier aux familles au moyen d’allocations d’études. Chapitre 12 : « Les allocations et prêts d’études ».
 
L’UFAPEC lance enfin un cri d’alarme pour sauver les internats catholiques qui constituent un service, bien souvent irremplaçable aux familles et qui sont malheureusement mis en péril par une insuffisance des subsides. Chapitre 13 : « Les internats de l’enseignement catholique ».
 
Pour l’UFAPEC, la condition principale de réussite de ce programme consiste à favoriser une large autonomie pédagogique des écoles exercée grâce à une équipe dont les actions tendent vers des objectifs communs en prenant en compte l’épanouissement de chaque enfant.
 

Pour en savoir plus, téléchargez le pdf ci-dessous (26 pages)

Vous désirez recevoir nos lettres d'information ?

Inscrivez-vous !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de Cookies pour vous proposer des publicités adaptées à vos centres d'intérêts, pour réaliser des statistiques de navigation, et pour faciliter le partage d'information sur les réseaux sociaux. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies,
OK