Union Francophone
des Associations de Parents
de l’Enseignement Catholique asbl

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

23 Août 2012 - Conférence de presse de rentrée

 
 
  Pour la rentrée, quatre dossiers particulièrement importants

 

Alors que la rentrée scolaire s’annonce, l’UFAPEC veut attirer l’attention sur quatre dossiers parti­culièrement importants pour les parents. Si l’école est annoncée comme gratuite, trop souvent, la réussite scolaire est liée au suivi de cours particuliers. Pourtant, c’est à l’école, par une remé­diation adéquate et développée que chaque élève devrait voir son avenir assuré. La question de l’offre d’enseignement dans le fondamental préoccupe également les parents. En certains lieux, les places se font trop rares. Le dossier des inscriptions fait toujours parler de lui. Trop de familles dans l’inquiétude, trop d’enfants dans le stress. Et le malaise s’accroît ! Enfin, la question des transports scolaires est au point mort. Rien ne bouge et les enfants en pâtissent depuis trop longtemps.

L’UFAPEC veut porter les questions légitimes des parents pour que ceux-ci soient davantage accueillis comme de vrais partenaires des écoles dans les processus de formation et d’éducation qui visent à l’épanouissement de leurs enfants.

 

 
 
  Cours particuliers : à petites doses

 

L’UFAPEC publie ce jour une étude sur les cours particuliers. Celle-ci se base à la fois sur un questionnaire qui nous a permis de répertorier les avis et la réalité vécue de quelques 172 parents dont les enfants ont suivi des cours particuliers à un moment de leur scolarité et sur une série d’entretiens directs avec quelques-uns de ces parents. Nous avons ainsi pu relever un certain nombre d’informations relatives à la forme des cours particuliers, aux matières, aux coûts, aux professeurs, aux motivations à suivre ces cours… puis mettre en évidence certaines récurrences et observer les attentes, recommandations problématiques et ressentis des parents.

L’ampleur de l’échec scolaire explique pourquoi les parents se tournent autant vers ces solutions d’apprentissage ou de mise à niveau. Mais, pour l’UFAPEC, ce recours doit rester exceptionnel pour pallier une difficulté ponctuelle et répétée. Car, si de l’avis des parents les cours particuliers apportent des résultats positifs dans l’ensemble, ceux-ci coûtent très cher (entre 10 et 50€ de l’heure). Ce qui pose au moins deux questions : celle de la gratuité de l’enseignement (et de l’incapacité financière de nombreux parents à payer des cours privés à leur enfant) et celle de la remédiation à l’intérieur de l’école.

Entre autres propositions, l’UFAPEC encourage les différents acteurs de l’enseignement à investir davantage dans la remédiation interne afin que le soutien scolaire externe puisse rester excep­tionnel. Le recours trop systématique au redoublement engendre des coûts importants. Si ce « réflexe » pouvait être tempéré, l’argent libéré pourrait être exploité en amont, au bénéfice de la remédiation interne.

Lire la note complète >>
Lire l'étude complète : Les cours particuliers : une école après l'école ? >>

 

 
 
  L'offre d'enseignement fondamental : maillon essentiel

 

L’UFAPEC s’interroge sur l’avenir de l’offre dans le maternel et le primaire. La pression démogra­phique se fait de plus en plus forte dans certaines villes et régions, ce qui exige la création rapide de dizaines de milliers de places à l’horizon 2015. Les parents nous interpellent déjà aujourd’hui, incapables de trouver une école qui accueille leur enfant dès la maternelle mais pourtant cons­cients de l’importance de cette phase dans la maturation de leur enfant. Le Bureau du Plan estime par exemple que Bruxelles aurait, à cette date, besoin de quelques 18.000 nouvelles places. 13.300 sont en cours de création, essentiellement sous la forme de préfabriqués. Les normes de dépollution des sols, le refus des banques de prêter au PO aux taux précédemment convenus avec la Fédération Wallonie-Bruxelles freinent et ont freiné la création de nouvelles constructions.

Mais il ne s’agit pas seulement de créer des infrastructures scolaires. Il faut aussi les remplir avec des instituteurs bien formés et motivés. Le métier est difficile et les jeunes qui sortent de l’école normale n’y sont pas toujours bien préparés. La formation initiale ne prépare pas assez à affronter la réalité du terrain, avec des classes hétérogènes, ou à détecter au plus tôt les difficultés d’apprentissage, à s’adapter à des milieux divers... Pensons aussi à réinvestir dans l’apprentissage du français dans le fondamental : la connaissance de la langue maternelle a une importance cruciale pour la suite du parcours de chaque enfant.

Quant à l’enseignement spécialisé, le constat est le même que dans le traditionnel… en pire. La subdivision en « types » implique des inadéquations entre l’offre et la demande, donc des manques, suivant les régions. Cela implique que de nombreux enfants suivent un enseignement qui ne leur est pas véritablement adapté. Par ailleurs, les enseignants du spécialisé, indépendam­ment de la qualité de leur implication dans le métier, ne sont que peu formés aux spécificités de leur public puisqu’ils accèdent au métier au bout de deux semaines de stage complémentaires.

Notons que l’UFAPEC est fermement opposée à toute régulation des inscriptions dans le fonda­mental. Une régulation en situation de pénurie de places n’a aucun sens.

Lire la note complète >>

 

 
 
  Inscriptions : le malaise s'accroit !

 

Il est plus que probable que ce seront plus de 200 enfants, soit près du double par rapport à l’an dernier, qui, le 1er septembre prochain, ne sauront où ils poursuivront leur scolarité. Si cette situa­tion est inacceptable, c’est aujourd’hui tout le processus d’inscription en 1e secondaire qui est source d’inquiétude et de stress dans les familles. Et cette année, nous constatons que le phénomène des listes d’attente s’étend encore. Loin de l’objectif annoncé de mixité sociale, il semble que ce décret vienne pallier les manques de prospective des responsables de l’enseignement face à la croissance démographique. L’UFAPEC attend avec impatience une éva­luation sérieuse de ce décret.

L’UFAPEC souhaite que soient entendues les légitimes revendications des parents et que soient prises en compte ses propositions d’améliorations du décret. Il conviendrait en effet de : revoir la méthode de géolocalisation, modifier le poids des critères et en introduire de nouveaux, supprimer les indices composites moyens, évaluer les critères de proximité géographique en relation avec l’objectif de mixité sociale, revoir l’indice ISEF, adapter l’offre aux spécificités régionales, améliorer encore la communication avec la CIRI.L’UFAPEC rappelle sont souhait de voir confirmée l’inscription de chaque enfant avant le break de l’été et que les procédures soient davantage expli­citées pour que tous les parents soient placés à égalité devant la question de l’inscription de leur enfant.

Lire la note complète >>

 

 
 
  Les transports scolaires : une situation au point mort !

 

L’an dernier, l’UFAPEC dénonçait déjà l’inertie manifestée par les responsables concernant le transport scolaire. Aujourd’hui encore, un nombre trop important d’enfants à besoins spécifiques sont confrontés à des difficultés qui résultent de la longueur des trajets, du manque de sécurité, de l’insuffisance de l’encadrement… Force est de constater que ce dossier est au point mort. Aucune mesure structurelle n’a encore été prise et nous sommes toujours en attente de réponse des mi­nistres Henry et Nollet sur la question des circuits et des accompagnateurs. Qu’en conclure, sinon que nos décideurs se préoccupent si peu de ce problème qu’ils ne réalisent même pas que cer­taines recherches de solutions sont en leurs mains ?

L’UFAPEC demande avec insistance que nos autorités se ressaisissent et les enjoint de répondre aux revendications légitimes des parents : il est indispensable d’offrir aux enfants des conditions acceptables de transports afin de favoriser leurs conditions d’apprentissage ! En tant que repré­sentant des parents, il nous semble important que le projet d’arrêté du gouvernement wallon portant exécution de certaines dispositions du décret du 1er avril 2004 relatif au transport et aux plans de déplacements scolaires (de juin 2011 !) soit promulgué au plus vite pour que les parents soient assurés d’une bonne organisation du transport scolaire.

Lire la note complète >>

 

Pour toute question/contact presse :

Pierre-Paul Boulanger, Président
0473/67.39.97 - pierre-paul.boulanger@ufapec.be

 

 
 

Si vous ne souhaitez plus recevoir de communiqué de presse de l'Ufapec, cliquez ici