La ministre de l’éducation a annoncé que l’inscription d’un enfant en 1^e primaire serait conditionnée, à l’avenir, par sa fréquentation à hauteur de minimum 220 demi-jours de classe en 3^e maternelle. Elle a également fait part de sa volonté de limiter le maintien[1] dans cette classe, sauf à de rares exceptions. Pour rappel, l’UFAPEC réclamait dans son mémorandum 2014 que l’obligation scolaire soit effective dès 5 ans afin d’intégrer tous les enfants dans le cycle 5-8 et de permettre à chacun d’entrer en primaire avec un bagage minimal de socialisation et de connaissance de la langue d’enseignement. Mais si ces deux mesures vont dans le sens d’assurer la réussite scolaire de tous les enfants – de nombreuses études ont établi le caractère dévastateur du maintien en 3^e maternelle pour la suite du parcours scolaire – elles se heurtent à un problème de taille qu’il s’agit de prendre en compte, particulièrement à Bruxelles : le manque de places disponibles !

Aujourd’hui, trouver une place disponible en maternelle et en primaire est un parcours difficile dans certains quartiers. Certes, un outil est à disposition des parents pour voir où il y a encore de la place, mais il renseigne également que les places encore disponibles sont très réduites…

C’est en effet à tous les niveaux de l’école, fondamentale et secondaire, que ce manque de place est criant. Le plan d’urgence, adopté à la fin de la précédente législature, répond en partie aux besoins. Mais en partie seulement ! Si à l’horizon 2025, le nombre de places disponibles au fondamental devrait suffire, il en manquera toujours au secondaire et tout spécifiquement au Nord et Nord-Ouest de Bruxelles. Dans ces zones, trop peu de projets sont prévus à l’heure actuelle pour ouvrir écoles et places, alors que ce sont les zones les plus en tension de toute la Fédération Wallonie-Bruxelles !

Pour ce qui est de l’entrée en 1^e année du secondaire, la situation est encore inquiétante pour plusieurs centaines d’enfants et leurs parents. Stress et angoisse de ne pas savoir s’il sera possible de rejoindre une école qui correspond aux choix des familles. Pour l’UFAPEC il s’agit que cette question ne vienne pas entraver le bon déroulement des évaluations. Nous redemandons avec insistance que toutes les familles soient fixées avant le break de l’été.

L’UFAPEC attend donc que les responsables de ces dossiers s’inscrivent résolument dans une dynamique prospective et n’attendent pas d’être acculés à prendre des décisions dans l’extrême urgence.

Pour toute question/contact presse :
Bernard Hubien, Secrétaire général
0476/52.74.77 – bernard.hubien@ufapec.be

[1] On peut se reporter à l’analyse de l’UFAPEC sur la question : Maintien en troisième maternelle : enjeux et limites http://www.ufapec.be/nos-analyses/1212-maintien3mat/ dans laquelle nous exprimons déjà ce point de vue.

			Union Francophone des Associations de Parents de l’Enseignement Catholique asbl COMMUNIQUÉ DE PRESSE 9 juin 2015 - La réalité appelle à la création d’encore plus de places

	La réalité appelle à la création d’encore plus de places La ministre de l’éducation a annoncé que l’inscription d’un enfant en 1^e primaire serait conditionnée, à l’avenir, par sa fréquentation à hauteur de minimum 220 demi-jours de classe en 3^e maternelle. Elle a également fait part de sa volonté de limiter le maintien[1] dans cette classe, sauf à de rares exceptions. Pour rappel, l’UFAPEC réclamait dans son mémorandum 2014 que l’obligation scolaire soit effective dès 5 ans afin d’intégrer tous les enfants dans le cycle 5-8 et de permettre à chacun d’entrer en primaire avec un bagage minimal de socialisation et de connaissance de la langue d’enseignement. Mais si ces deux mesures vont dans le sens d’assurer la réussite scolaire de tous les enfants – de nombreuses études ont établi le caractère dévastateur du maintien en 3^e maternelle pour la suite du parcours scolaire – elles se heurtent à un problème de taille qu’il s’agit de prendre en compte, particulièrement à Bruxelles : le manque de places disponibles ! Aujourd’hui, trouver une place disponible en maternelle et en primaire est un parcours difficile dans certains quartiers. Certes, un outil est à disposition des parents pour voir où il y a encore de la place, mais il renseigne également que les places encore disponibles sont très réduites… C’est en effet à tous les niveaux de l’école, fondamentale et secondaire, que ce manque de place est criant. Le plan d’urgence, adopté à la fin de la précédente législature, répond en partie aux besoins. Mais en partie seulement ! Si à l’horizon 2025, le nombre de places disponibles au fondamental devrait suffire, il en manquera toujours au secondaire et tout spécifiquement au Nord et Nord-Ouest de Bruxelles. Dans ces zones, trop peu de projets sont prévus à l’heure actuelle pour ouvrir écoles et places, alors que ce sont les zones les plus en tension de toute la Fédération Wallonie-Bruxelles ! Pour ce qui est de l’entrée en 1^e année du secondaire, la situation est encore inquiétante pour plusieurs centaines d’enfants et leurs parents. Stress et angoisse de ne pas savoir s’il sera possible de rejoindre une école qui correspond aux choix des familles. Pour l’UFAPEC il s’agit que cette question ne vienne pas entraver le bon déroulement des évaluations. Nous redemandons avec insistance que toutes les familles soient fixées avant le break de l’été. L’UFAPEC attend donc que les responsables de ces dossiers s’inscrivent résolument dans une dynamique prospective et n’attendent pas d’être acculés à prendre des décisions dans l’extrême urgence. Pour toute question/contact presse : Bernard Hubien, Secrétaire général 0476/52.74.77 – bernard.hubien@ufapec.be [1] On peut se reporter à l’analyse de l’UFAPEC sur la question : Maintien en troisième maternelle : enjeux et limites http://www.ufapec.be/nos-analyses/1212-maintien3mat/ dans laquelle nous exprimons déjà ce point de vue.