Analyse UFAPEC juin 2013 par A. Floor

08.13/ Motivation et estime de soi chez l’adolescent qui a des troubles de l’attention (TDA/H)

Pour garder le lien avec mon fils, nous partons régulièrement en balade avec son appareil photo, c’est sa passion. Ces moments sont importants pour qu’il ne soit pas qu’un élève en difficulté scolaire.

Si l’enseignant est relax avec la dyslexie, si c’est discuté avec les enfants, ils s’entraident. Si on en fait un problème, cela devient un problème aux yeux de tous. Et c’est vrai pour toutes les différences. Il faut bannir les étiquettes et apprendre à relativiser.

Témoignages de parents d'enfants TDA/H
 
 

Introduction

Après avoir, dans nos deux précédentes analyses[1], expliqué la complexité du trouble de l’attention ainsi que les défis à relever pour un adolescent TDA/H, nous allons dans cette analyse ébaucher des pistes plus concrètes qui pourraient être mises en place à l’école et à la maison pour accompagner le jeune vers de plus en plus d’autonomie. Un partenariat école-famille est encore plus d’actualité quand l’élève présente des troubles de l’attention. En effet, ce trouble cognitif est très exigeant et énergivore pour l’enseignant et le parent car une stratégie, une méthode qui fonctionne aujourd‘hui ne donnera peut-être aucun résultat demain. Tout semble toujours à recommencer.

La gestion du temps

Le temps est une notion que les personnes atteintes de TDA/H maîtrisent mal. Elles vivent dans le moment présent et éprouvent beaucoup de difficultés à se projeter dans le futur et par conséquent à planifier. Il sera important tant dans le chef des enseignants que des parents de donner les outils et les stratégies pour se situer dans le temps.

Sachant que les jeunes TDA/H se projettent difficilement dans l’avenir et réagissent positivement au plaisir immédiat qui va accentuer leurs capacités attentionnelles, mieux vaut leur donner un retour immédiat et les encourager régulièrement, surtout lors de la réalisation de tâches longues et répétitives. Les adolescents TDAH ont de la difficulté à travailler avec des objectifs à long terme ; ils ne voient dès lors pas la relation entre le fait de fournir des efforts soutenus et quotidiens et la réussite en fin d’année.

A LA MAISON

  • Agenda, planning, check-list : autant d’outils qui vont lui permettre d’avoir une vue d’ensemble sur ce qui est à réaliser sur une journée, une semaine, un mois…Les check-lists vont être très utiles pour contrer les oublis de matériel scolaire, matériel de sport, ses rendez-vous… En lui apprenant à utiliser un agenda, un planning, des to do listes, il compensera petit à petit ses oublis et pourra ainsi prendre plus d’indépendance.
  • Structurer le rythme de travail : pour chaque jour, estimer le temps nécessaire à chaque devoir/leçon, utiliser un time timer[2] ou un réveil pour surveiller le temps qui passe, faire respecter le timing fixé pour éviter de bâcler ou de traîner trop de temps sur une matière.
  • Ne pas multiplier les pauses car chaque arrêt demande un temps pour se remettre dans la matière et se concentrer. Travailler au minimum 45 minutes d’affilée sans pause. (…) Les pauses ne doivent pas excéder 15 minutes. Privilégier des pauses avec de l’exercice physique.
  • Etablir des plans de travail : planifier les révisions avant les périodes d’examens, décomposer en plusieurs étapes les travaux plus longs avec indication des temps de traitement (présentation devant la classe, lecture de livres…).

A L’ECOLE

  • Lors des évaluations, prévenir régulièrement les élèves du temps qui reste et indiquer la répartition des points pour chaque question.
  • Bien réfléchir à l’objectif visé par l’évaluation : réduire les exercices répétitifs, octroyer du temps nécessaire à la relecture. Il vaut mieux faire 5 exercices de niveaux différents plutôt que de multiplier les exercices de même niveau car sinon l’enfant avec déficit de l’attention n’arrivera pas à se concentrer jusqu’à la fin. Il vaut mieux privilégier le qualitatif au quantitatif.[3]
  • Donner les gros travaux bien à temps et faire des rappels réguliers.
  • Organiser au début de chaque année scolaire un cours de méthodologie (planning, journal de classe, utilisation de fluo…) auquel l’ensemble de l’équipe enseignante se réfère.[4]
  • Technique du pas à pas : découper une tâche importante en petites tâches. Cette technique est la plus cruciale de toutes les techniques d’apprentissage auprès de ces enfants. Les trop grosses tâches écrasent l’enfant qui reculera en disant « je ne serai jamais capable de faire ça ». En fragmentant les grosses tâches, l’enfant ne se sentira pas écrasé sous le poids du travail à faire.[5]

Rester concentré sur le long terme demande de réels efforts à la personne atteinte de troubles de l’attention et se révèle extrêmement énergivore et fatigant. Son pouvoir de concentration est limité et elle se laisse facilement distraire. Le travail n’avance pas suffisamment vite et la démotivation s’installe. Une bonne organisation du travail en hiérarchisant les priorités, en attribuant un timing pour chaque devoir ou leçon aidera l’étudiant à éviter de se noyer dans un travail sans fin. Un adolescent TDA/H devient autonome plus tard qu’un autre.Certains ont besoin de ce contrôle toute la durée de leurs études secondaires. Ce n’est dû ni à la paresse, ni à une mauvaise volonté. Parents et enseignants ne devraient jamais perdre de vue que le TDA/H est un trouble neurologique et que le support scolaire fait partie du traitement multimodal mis en place pour lutter contre ses effets.[6]

Garder la motivation à l’école et en famille

A l’entrée du secondaire, l’attention est encore plus sollicitée qu’en primaire. Les efforts à fournir sont de plus en plus importants et les résultats ne suivent pas toujours. Comment dès lors rester motivé et garder confiance en soi quand on reçoit des mauvaises notes et des « peut mieux faire » dans son bulletin ?

La première chose à faire est d’éviter d’enfermer l’adolescent dans des commentaires négatifs(« Tu es paresseux », « Tu es nul en maths »…). L’étiquette sera difficile à décoller et le jeune aura même tendance à s’y conformer. En effet, selonGeorges H. Mead, psychosociologue, c'est dans le cadre de l'interaction sociale que l'individu émerge et prend conscience de soi (self conscious). L'identité, le «Soi», correspond à l'ensemble des images que les autres nous renvoient de nous-mêmes et que l'on intériorise.[7] Chaque individu construit donc sa propre identité en relation avec ce que les autres pensent de lui et ce qu’il pense que les autres pensent de lui. Dans notre société, l’emprise de la compétition est telle qu’elle force les individus à se comparer en permanence les uns avec les autres, à se forger une image de soi en fonction du regard des autres. Cette comparaison a des effets importants sur l’expression des compétences des élèves : autant celles impliquées dans la gestion de leurs relations sociales que celles requises par leurs apprentissages scolaires.[8]  Nathan, 14 ans, TDA/H et aîné de famille, nous explique que ses sœurs sont tout le contraire de lui, qu’elles sont bonnes élèves. Il nous dit aussi qu’il vit avec son trouble, qu’il le faut : Je ne vois rien de positif. Je n’arrive pas à étudier et à faire tout ce qu’on me demande de faire. Malgré des parents soutenants, il est difficile pour l’enfant ou l’adolescent de ne pas se comparer aux autres et de croire en lui-même.

Analyser les erreurs commises lors des évaluations pour essayer de comprendre ce qui n’a pas fonctionné et mettre en place des actions pour y remédier. L’erreur est-elle due à une mauvaise compréhension de la matière, à un manque d’étude, à une mauvaise lecture de la consigne, à des oublis, à de la distraction ? Aider le jeune à comprendre comment il fonctionne, à appréhender ses faiblesses, à développer des stratégies est une des clés de sa réussite scolaire mais aussi personnelle. Il va en effet toute sa vie devoir compenser, réfléchir à des trucs et astuces à mettre en place pour contrecarrer son déficit d’attention.

Se fixer des petits objectifs à court terme est plus porteur que des objectifs lointains. Viser la réussite d’une interro, une remontée de points dans une ou deux matières spécifiques pour le bulletin suivant, une diminution du nombre de remarques négatives pour la semaine suivante… et revoir régulièrement les objectifs sera beaucoup plus porteur. A force de petites victoires, le jeune va reprendre confiance en sa capacité de réussir et de modifier le cours des choses. Cependant la situation est parfois plus complexe lorsque, par exemple, son attitude a été telle que les enseignants mettent du temps à « constater » le changement de comportement et le jeune peut se décourager. Ou les échecs sont tellement fréquents qu’il faut du temps, de la patience et de la ténacité pour que la situation scolaire s’améliore. Or précisément le jeune TDA/ H a besoin de return positifs immédiats sans quoi il se décourage. Il peut dès lors être utile pendant un certain temps d’encourager les moments d’études par des récompenses à la maison. Dès le moment où le jeune aura régulièrement des notes positives à l’école, ces incitants à la maison pourront être progressivement supprimés. Pour que l’idée de réussir l’interro de demain soit suffisamment plaisante pour motiver le jeune, il faut que la réussite soit une habitude et que le jeune ait confiance en sa capacité d l’obtenir. Seule la victoire motive la victoire.[9]

Ce recours à des motivations externes s’applique particulièrement aux enfants et jeunes atteints de TDA/H car les motivations intrinsèques telles que le plaisir de lire, de faire plaisir à ses parents et amis, de maîtriser une nouvelle activité ont moins d’effet sur eux que sur les autres enfants. Cette indication fait partie des principes généraux énoncés par le Dr Russell Barkley[10] pour aider les parents à conserver une ligne de conduite claire à travers le voyage en forme de labyrinthe que constitue l'éducation d'un enfant souffrant de TDA/H : La nature du handicap de votre enfant requiert que vous utilisiez des conséquences plus importantes, plus significatives et, quelquefois davantage de récompenses matérielles pour aider votre enfant à développer et à maintenir les comportements positifs souhaités.[11]

Autonomie

Le parent d’ado TDA/H ne peut pas brûler les étapes. S’il lui laisse trop d’autonomie trop tôt, le jeune risque de se retrouver noyé car il a besoin de structure. Il faut lâcher du lest, étape par étape, un domaine à la fois. Le surprotéger, faire à sa place n’est pas une solution non plus. Il est important que les parents proposent à leur adolescent TDA/H un cadre de vie très structuré. Mais il est tout aussi important qu’ils diminuent progressivement leurs exigences et qu’ils apprennent parallèlement à l’ado à apporter lui-même dans sa vie une structure de plus en plus forte.[12] Mettre le doigt sur ce qui n’a pas été, le critiquer en pensant le guider risque de le pousser à faire davantage de bêtises et ne lui apprend pas à s’organiser par lui-même. Il aura besoin de consignes précises pour s’améliorer, d’avancer par étapes successives et surtout d’encouragements.

Avec le recul, je me rends compte que mon déficit d’attention et le manque de concentration ont fait que j’étais dans l’impossibilité de fréquenter les cours, cet absentéisme est en partie responsable de mes échecs. Car je n’avais pas les notes, et je ne demandais pas. Je ne savais pas quelles étaient les exigences, ce que les professeurs attendaient…Pire encore je ne savais pas qu’il existe des matières à réussir à tout prix (pré requis). Je me rends compte que j’ai souvent délaissé ces matières en donnant la priorité à celles que je préfère mais qui n’avaient pas réellement une importance ou plutôt un poids dans la réussite. Cette prise de conscience des critères de réussite n’aurait pas été possible sans être passée par la prise de Rilatine et surtout sans être passée par la rééducation. Hortense- 22 ans[13]

Xavière Remacle[14] est catégorique quant à un engagement total des parents d’enfants « dys » pour que ceux-ci s’en sortent dans le système scolaire : Sans le soutien indéfectible de ses parents, l’échec scolaire est inévitable. Les dys sont unanimes : c’est toujours grâce à leurs parents qu’ils s’en sortent dans le système scolaire : encouragements, cours particuliers, aide à la lecture, adaptation des documents, médiation avec l’école, etc. Les seuls efforts acharnés de l’élève ne suffisent pas, même s’ils sont indispensables. Cette présence constante des parents à leurs côtés, entretient l’idée qu’ils manquent d’autonomie, qu’ils manquent de confiance en eux, qu’ils devraient couper le cordon… alors que les parents ne font que pallier le manque de soutien de l’école elle-même. Oui, ils sont dépendants, pas de leurs parents forcément mais de la béquille qui va leur permettre de « marcher » comme les autres. Reprocherait-on à un unijambiste de venir à l’école en béquille ? Très souvent, ce sont les parents qui jouent le rôle de béquille, et c’est dramatique sur le plan du développement de l’estime de soi et de la prise d’indépendance. Beaucoup de jeunes dys sont menacés à l’adolescence par la dépression, voire tentés par la consommation de drogue, persuadés qu’ils sont des bons à rien.[15]

Estime de soi

La facette la plus dévastatrice de l’hyperactivité n’est pas la déficience elle-même mais les dommages secondaires faits à l’estime de soi.[16] L’enfant ou l’adolescent TDA/H entend sans cesse des critiques négatives : « Calme-toi », « Concentre-toi », « Tu as encore oublié tes affaires »... Et finalement les remarques n’ont plus d’effet ou sont perçues comme des agressions plutôt que des conseils à suivre. Il est néanmoins important de guider l’enfant ou l’adolescent s’il fait fausse route, s’il adopte un comportement inadéquat… Comment dès lors formuler les remarques pour qu’elles atteignent leur objectif ?

Voici quelques règles proposées par P. De Coster et S. de Schaetzenpour faire des remarques constructives :

  • Toujours commencer par ce qui est positif avant d’aborder ce qui peut être amélioré.
  • Ne jamais dire ce qui ne va pas en public : l’humiliation ne fait pas progresser mais incite à la vengeance, notamment en faisant exactement le contraire de ce qui est demandé.
  • Ne pas juger la personne mais le comportement : aux jugements du style : « Tu es fainéant », « Tu es méchant », préférez le concret et l’explicite : « Tu as probablement obtenu cette mauvaise note parce que tu n’as pas suffisamment travaillé, ou que tu n’as pas une bonne méthode de travail ». « Lorsque tu fais de telles remarques à ta sœur, cela la blesse. Ce n’est pas gentil. »
  • Après une critique, proposez une solution concrète et applicable.[17]

Même face à un adolescent très opposant, il est important que les parents se focalisent sur les points positifs. Leur adolescent n’est pas qu’en échec scolaire, provocateur ou en décrochage social, il est aussi un être qui essaie de se construire et qui a besoin du soutien inconditionnel de ses parents. Une maman, lors d’une table-ronde dans une école secondaire, témoignait de ce qu’elle met en place pour son fils TDA/H : Pour garder le lien avec mon fils, nous partons régulièrement en balade avec son appareil photo, c’est sa passion. Ces moments sont importants pour qu’il ne soit pas qu’un élève en difficulté scolaire. En aidant son adolescent à trouver ses points forts, ses hobbies, ses sports et ses activités où il pourra décharger son énergie, dévoiler sa créativité et surtout se ressourcer, le parent le fait exister en dehors de son trouble.

Quelques pistes concrètes pour les enseignants :

Prendre note tout en écoutant est un défi difficile à relever pour un ado TDA/H. En effet, écouter et prendre note sont deux activités qui nécessitent de l’attention. Au fil du temps, la qualité de l’écoute va diminuer et les notes seront incomplètes et inexactes. Cette grande difficulté à accomplir en même temps deux choses qui exigent de l’attention, explique que l’étudiant TDA/H écrit souvent avant de comprendre. Peu d’enseignants conçoivent ce fait. Cette habitude n’est pourtant pas le reflet d’un manque d’intelligence ou de paresse intellectuelle mais une des nombreuses conséquences du TDA/H.[18]

Face à cette difficulté, différentes solutions sont possibles : leur distribuer les notes écrites avant le cours, nommer quotidiennement un preneur de notes, organiser la classe pour que chaque élève ait un copain d’études à qui téléphoner pour demander de l’aide, avoir des notes en ordre, conserver en classe un journal de classe de référence …

Garder le contact avec l’élève en le plaçant tout près de l’enseignant pour pouvoir le rappeler à l’ordre plus facilement et plus discrètement et vérifier la qualité de sa prise de notes.

Adapter les évaluations : un certain nombre d’aménagements prévus pour l’élève pendant ses apprentissages (interrogation orale plutôt qu’écrite, temps supplémentaire, interrogations plus courtes, double cotation (orthographe d’un côté et connaissance de la matière de l’autre)…), peuvent être maintenus pendant les évaluations. La relecture pour les élèves qui ont des troubles de l’attention est primordiale ; leur accorder dès lors du temps supplémentaire pour la réaliser est une adaptation qui permet de compenser leur trouble et de prouver leurs réelles compétences.

Au niveau des sanctions, elles auront tout intérêt à être constructives et à tenir compte des besoins d’un élève TDA/H. En effet, le priver de récréations, d’heures de sport lui cause du tort car il a particulièrement besoin de se dépenser. Un enfant TDA/H a, plus encore que les autres, besoin de décompresser, de se défouler, de laisser retomber la pression induite par le système scolaire. Il doit pouvoir courir, parler fort, rire, jouer, sous l’œil bienveillant du surveillant.[19] Mieux vaut donc le faire courir, balayer la cour, la salle de classe… De même le recopiage de feuilles ne lui apprend rien et lui demande beaucoup d’énergie car souvent l’élève TDA/H a des problèmes avec l’écrit (orthographe, il perd sa ligne…).

Les cours d’éducation physiquesont souvent salutaires pour ces élèves. Ils y excellent souvent, ils y retrouvent de la confiance en eux. C’est un bonheur de questionner les professeurs d’éducation physique à propos du TDA/H. Leur ressenti est très différent de celui de leurs collègues. Avec enthousiasme, ils évoquent l’enfant moteur de la classe, prêt à relever les défis. Lors des jeux en équipe, l’hyperactivité devient un atout. Le jeune hyperactif est souvent un excellent capitaine d’équipe, il insuffle son dynamisme aux membres de son groupe.[20]

Conclusion

Et si on cessait de voir ces élèves comme des élèves à problèmes mais plutôt comme une opportunité pour évoluer vers l’école de la réussite ? Ces élèves questionnent les enseignants sur leur manière d’enseigner et les incitent à chercher de nouveaux chemins. C’est bien là que réside l’art d’enseigner. Pour preuve en est, les adaptations du CEB ont finalement été généralisées pour tous les élèves. De nombreux enseignants s’inspirent des aménagements pédagogiques suggérés par les thérapeutes pour finalement les appliquer pour toute la classe. Ces enfants « dys » fonctionnent autrement, poussent les adultes à remettre en question leurs manières d’enseigner. Nous nous trouvons là au cœur de la pédagogie de la réussite. Comprendre les troubles des apprentissages, les accepter, mettre en place de nouvelles manières d’apprendre, intégrer leurs spécificités et s’en enrichir pour évoluer vers une école de la réussite, ne pas entrer dans le jeu d’une société tropnormative qui exclut lesdifférences au nom d’une soi-disant égalité, tels sont les enjeux à relever pour que les « dys » aient une place dans nos écoles, nos familles, nos bureaux… C’est ce pourquoi l’UFAPEC milite jour après jour.

 

Anne Floor

 

 

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[1]06.13 Troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité : complexité en famille et à l’école et 07.13 Pourquoi le TDA/H est-il encore plus difficile à vivre à l’adolescence ? - http://www.ufapec.be/nos-analyses/

[2]Le time timer est outil de gestion du temps qui n’exige pas de savoir lire l’heure et qui permet de visualiser le temps restant. Il a pour but d'aider à comprendre l'écoulement du temps et ainsi permettre une meilleure gestion de celui-ci tout en encourageant l'autonomie et l'indépendance.

[3]Extrait d’une conférence organisée par l’AP de l’Institut de la Providence de Jodoigne, « Hyperactivité, déficit de l’attention ou tout simplement enfant turbulent », 22/01/2004.

http://users.skynet.be/fb698343/parent/HYPERACTIVITE.pdfconsulté le 30/04/2013.

[4]Extrait d’une conférence organisée par l’AP de l’IATA de Namur, « Plan Dyslexie 2009-2014 » et « Pistes à utiliser à l’école et en famille » par Jean-François Delsarte et Noëlle De Breuck – jeudi 15/11/2012 à l’IATA à Namur.http://www.iata.be/gallery/docs/CONFERENCE%20DYS%20IATA%202012.pdfconsulté le 03/05/2013.

[5]Extrait d’une conférence organisée par l’AP de l’Institut de la Providence de Jodoigne, « Hyperactivité, déficit de l’attention ou tout simplement enfant turbulent », 22/01/2004.

http://users.skynet.be/fb698343/parent/HYPERACTIVITE.pdfconsulté le 30/04/2013.

[6]P. De Coster, A-G. de Longueville, Dr. X. Schlögel, TDA/H à l’école, pp.58-59, Wolters Plantyn, 2007.

[7]Dortier J-F., Identité. Des conflits identitaires à la recherche de soi, Article de la rubrique

« Questions de notre temps », magazine Sciences HumainesHors-série N° 34 - Septembre/Octobre/Novembre 2000.

http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=12390consulté le 30/04/2013.

[8]Huguet P., Bon ou mauvais élève, Magazine des Sciences Humaines, Mensueln°142, octobre 2003.

[9]P. De Coster et S. de Schaetzen, TDA/H à l’adolescence, TDA/H Belgique, 2009, p. 38.

[10]Le Dr Barkley est un professeur de psychiatrie et de pédiatrie à l'Université médicale de Caroline du Sud à Charleston. Il a consacré sa carrière à la large diffusion de l'information scientifique sur le TDAH.

[11]Russell A. Barkley, Les dix principes directeurs dans l’éducation des enfants atteints du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), ED. Guilford Press, 1995. http://www.deficitattention.info/barkley.htmlconsulté le 03/06/2013.

[12]P. De Coster et S. de Schaetzen, TDA/H à l’adolescence, TDA/H Belgique, 2009, p. 29.

[14]Xavière Remacle est licenciée en philosophie et en islamologie. Elle est aussi graphothérapeute et sensibilisée aux troubles d’apprentissage.

[15]X. Remacle, Handicapé clandestin, Article n° 305 de septembre 2012 du CBAI (Centre Bruxellois d’Action Interculturelle). http://www.cbai.be/revuearticle/1054/consulté le 04/06/2013.

[16]Extrait d’une conférence organisée par l’AP de l’Institut de la Providence de Jodoigne, « Hyperactivité, déficit de l’attention ou tout simplement enfant turbulent », 22/01/2004.

http://users.skynet.be/fb698343/parent/HYPERACTIVITE.pdfconsulté le 03/06/2013.

[17]P. De Coster et S. de Schaetzen, TDA/H à l’adolescence, TDA/H Belgique, 2009, pp. 22-23.

[18]P. De Coster, A-G. de Longueville, Dr. X. Schlögel, TDA/H à l’école, p.60, Wolters Plantyn, 2007.

[19]P. De Coster, A-G. de Longueville, Dr. X. Schlögel, TDA/H à l’école, p.63, Wolters Plantyn, 2007.

[20]Op.cit., p.65.

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