UFAPEC Communiqué
Conférence de presse de rentrée - 27/08/2019
L’accueil extrascolaire, un outil pour lutter contre les inégalités sociales ? -

Dans une semaine, avec la reprise des classes, de nombreux parents seront confrontés à une tension entre leur emploi du temps professionnel et l'emploi du temps de leurs enfants à l'école. Beaucoup seront dès lors amenés à les inscrire à la garderie ou à des activités proposées par les services ATL. Mais cet accueil extrascolaire, comment peut-il être un outil pour lutter davantage contre les inégalités sociales ? L’accueil extrascolaire se doit d'être un service d’utilité publique pour tous, sans aucune discrimination.

Si de nombreux milieux d’accueil extrascolaire s’adressent à des publics précarisés, cet accès est insuffisant. Les obstacles sont financiers mais aussi organisationnels, culturels voire géographiques. Dans notre étude, nous pointons plusieurs freins : le coût pour les parents, une offre d'activités variée, des objectifs divers et une information qui n'est pas toujours centralisée ni explicite, une inégale répartition géographique d’une offre de qualité, une responsabilité en matière d'offre qui n’est pas toujours investie par les communes…

D'autres éléments sont à pointer en lien avec l’accueil extrascolaire : l’encadrement des temps de midi n’est pas à la hauteur des besoins, la représentativité des parents à la commission communale de l'accueil (CCA) pose parfois question et mérite d’être interrogée. Enfin, en matière de financement, intervient aussi la question des avantages sociaux. Cela signifie que les communes et provinces qui contribuent financièrement en tout ou en partie dans les activités listées comme avantages sociaux auprès d'un établissement qu'elles organisent doivent contribuer de la même manière auprès des écoles de même catégorie de l'enseignement libre subventionné qui en font la demande écrite et qui se trouvent sur le territoire concerné. Mais cela n'est pas toujours réclamé par les écoles. Et quand ça l'est, certaines communes font le gros dos.

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Pas d'aménagements dans certaines écoles : le droit ignoré ? -

Dans une semaine également, de nombreux enfants à besoins spécifiques seront dans l'incertitude de savoir si les aménagements dont ils ont besoin pour suivre les cours seront mis en place par les professeurs. Certaines écoles secondaires estiment encore être en droit d’interdire à des enfants de venir avec leur ordinateur en classe, alors qu’ils ont utilisé celui-ci dans leurs cours en primaire. Pourtant, un décret de décembre 2017 y oblige. Ce droit aux aménagements serait-il ignoré ?

Nous demandons que le droit aux aménagements soit contrôlé et que la Commission de l'Enseignement obligatoire inclusif prévue dans ce décret soit enfin installée. C'est elle qui doit statuer sur les recours que les parents ont la possibilité d'introduire en cas de refus par les écoles de mettre en place les aménagements nécessaires à la réussite scolaire de ces enfants à besoin spécifique.

Le droit aux aménagements semble être aussi ignoré dans les épreuves organisées dans le cadre du jury central. Il n'est tenu aucun compte des besoins spécifiques. Tout semble fait pour déstabiliser et décontenancer les enfants lors de la passation des épreuves. Il faut d'urgence y remédier !

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Enseignement spécialisé de type 8 en secondaire : et pourtant on y croyait… -

Du côté de l'enseignement spécialisé de type 8 (troubles de l'apprentissage), nous avions cru à une avancée majeure. En effet, un décret voté le 2 mai dernier crée ce type d'enseignement au secondaire. Pourtant, nous avons dû déchanter… Par une lecture plus attentive, nous nous sommes aperçus que ne sont pris en compte que les élèves déjà reconnus de type 8 et qui n’ont pas obtenu leur CEB. La réussite du CEB signifierait-elle la disparition des troubles d’apprentissage ?

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Au futur gouvernement, points majeurs d'attention -

Pénurie des enseignants

Le manque d'enseignants dans les classes, de la 1e maternelle à la dernière année du secondaire, inquiète profondément les parents. Cette pénurie d’enseignants a, selon certains, triplé entre 2017 et 2018. Les raisons de cette pénurie ne sont probablement pas d’abord à aller chercher dans le décret « Titres et fonctions ». Il est clair que la pénurie d’aujourd’hui est, davantage encore, liée à la diminution importante, au cours des dernières années, du nombre de diplômés porteurs d’un titre pédagogique.

Pour pallier cette situation, des mesures diverses sont prises : accompagnement des jeunes entrant dans le métier, possibilité pour des enseignants à la retraite de revenir donner quelques cours… Cela pourtant ne suffit pas. Plus fondamentalement, c'est à une vaste campagne de revalorisation de l'image sociale de la fonction enseignante et des métiers liés à l'école que le futur gouvernement devra s'atteler. Il faut travailler sur les mentalités de l'ensemble de la population et de la société pour redonner aux enseignants le respect et la considération qu'ils méritent.

Financement

Parce que le subventionnement des réseaux subventionnés, officiels et libres, sont issus de la dotation de la Communauté française, laquelle, à la base, provient du versement de l'impôt par tous les contribuables et parce que ces subventionnements en sont une redistribution, nous demandons que soient enfin respectés les accords de la Saint-Boniface. Le respect de ces accords doit placer équitablement tous les réseaux subventionnés dans la même situation.

Pacte pour un enseignement d'excellence

Puisque jamais un projet de réforme de l’enseignement n'avait autant réuni les acteurs de l'école autour de la table et n'était arrivé à les mettre d'accord sur un projet, l'UFAPEC attend instamment que le prochain gouvernement ne mette en péril le Pacte et les équilibres qui y sont contenus.

L'UFAPEC attend que le dialogue mené au comité de concertation du Pacte puisse se poursuivre afin que ce qui doit être encore précisé dans la mise en œuvre de cette réforme fondamentale le soit, comme cela a été le cas jusqu'à présent, sur base de consensus dégagés, sous une présidence avisée, avec les acteurs de l'école : représentants des PO, des enseignants, des parents.

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Info et contacts presse : Bernard Hubien, secrétaire général - 0476/52 74 77

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