Union des Fédérations
des Associations de Parents
de l’Enseignement Catholique asbl

CYBERLETTRE

n°31 UFAPEC - 15 octobre 2009

 
 
  Rentrée politique : mesures budgétaires et inscriptions en première secondaire

 

I. Mesures budgétaires

Nous sommes attentifs aux effets des décisions budgétaires et nous interpellons directement Madame SIMONET, ministre de l’enseignement à ce propos.  Déjà lors d'une rencontre le mercredi 7 octobre, nous lui avons rappelé les éléments forts de notre mémorandum 2009 qui touchait à la revalorisation des enseignants et à la décharge administrative des directions.  Et, sur base des projets qui ne manqueront pas d'être disponibles sous peu, nous continuerons à défendre l'intérêt des enfants et des parents de l'enseignement catholique.

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II. Inscriptions en secondaire
 
Un autre grand dossier refait son apparition : celui des inscriptions en première secondaire.  Cet été, le gouvernement s’est engagé à réformer le système : « Le Gouvernement veut repartir d’une feuille blanche dans un large dialogue avec l’ensemble des acteurs concernés […] Il s’agira d’établir un dispositif d’inscription efficace, transparent, garant de la liberté des parents, de la mixité sociale et de l’autonomie des acteurs et partenaires de l’école. »  En complément de notre rencontre de la semaine dernière, nous aurons l’occasion de participer à ce large dialogue ce vendredi 16 octobre au parlement de la Communauté Française.
Nous vous communiquons déjà la note d'observations et d'orientations de l'UFAPEC, fruit d'un travail d'intégration assez conséquent, alliant les références aux conclusions d'un grand nombre d'études nationales et internationales, ainsi que le recueil de ressentis de parents tant des provinces wallonnes que de Bruxelles, du Brabant wallon et autre francophones de la périphérie flamande.
 
9 points pour conclure
 
1 Ne pas instrumentaliser les élèves par leur inscription en secondaire, pour mener des politiques de mixité sociale qui relèvent d’autres politiques (emploi, urbanisme, logement, etc.).
2.Améliorer le niveau de toutes les écoles en travaillant sur des mesures pédagogiques pour les rendre attractives et équitables.
Plus concrètement :
3.Fixer une date absolue commune de début des inscriptions, avec la possibilité pour les zones de fixer la période selon leurs propres contraintes.
4.Un décret qui fixe des objectifs généraux et les outils d’évaluation, mais qui laisse une marge de manœuvre aux établissements, voire aux zones.
5.Un système centralisé de contrôle (niveau optimal à choisir : zone, région, etc.), mais pas de gestion. Seul le contact direct entre parent et école permet une adhésion au projet d’établissement, un « contrat » pédagogique pour l’enfant.
6.Priorité à la fratrie.
7.Priorité au continuum pédagogique entre école primaire et secondaire.
8.Gestion des éventuelles inscriptions multiples centralisée ou zonale.
9.Un système centralisé de contrôle des listes d'inscription permettant de solutionner les inscriptions multiples et les éventuels "sans école" nous apparaît nécessaire (en zone, au niveau régional ou central, au sein d'un réseau et inter-réseau le cas échéant).
 
Ce que les parents de l'enseignement catholique veulent à tout prix éviter, c'est que le processus d'inscription, profondément humain, ne dévie vers un consumérisme de plus en plus marqué.  Les deux décrets précédents ont consacré artificiellement l'idée de bonnes écoles et de mauvaises, l'Ecole devenant un bien de consommation, sur base de réputation plus ou moins marquée...

En revanche, notre position défend le fait que l’inscription doit naître d’une rencontre entre l’école et les familles autour d’un projet pédagogique bien connu et accepté par celles-ci.

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