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La (non)mixité des toilettes à l’école, une occasion de repenser les lieux ?
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05.25/ La (non)mixité des toilettes à l’école, une occasion de repenser les lieux ?
Introduction
Si nous consacrons une analyse à la question des toilettes à l’école, c’est certainement parce qu’elle dépasse de loin la seule question sanitaire : elle touche à la construction et au respect de soi, au bien-être de chaque élève et à sa santé, au respect des autres et au vivre ensemble. Mais peut-on parler de bien-être quand on sait que près d’un élève sur six ne sent pas en sécurité dans les toilettes de son école ?[1] Manque d’intimité et d’infrastructures par rapport au nombre d’élèves, lieux où se déroulent des situations d’intimidation et de violences[2], c’est dans ce contexte de préoccupation fondamentale des parents que l’UFAPEC participe au comité d’accompagnement des appels à projets d’aménagement ou de rénovation des toilettes du fonds BYX[3], géré par la fondation Roi Baudouin. Lors de nos réunions, la question s’est posée de l’accès aux toilettes le plus inclusif possible pour les jeunes, quel que soit leur genre ou leur orientation sexuelle.
La mixité des toilettes va-t-elle à l’encontre du droit à l’intimité et de la sécurité de chacun ? Ou au contraire serait-elle un facteur d’inclusion entre jeunes, en lien avec l’évolution de notre société, favoriserait-elle le droit au respect des différences, le droit de chaque élève, quel que soit son genre ou son orientation sexuelle, à une école davantage inclusive et le droit de sortir des stéréotypes filles-garçons ?
Cette question en amène d’autres : Pourquoi les toilettes sont-elles genrées à l’école comme dans de nombreux lieux publics, d’où vient cette séparation ? L’essentiel n’est-il pas, plus largement, que nos enfants et nos jeunes se sentent-bien dans les toilettes de leur école ? N’y a-t-il pas pour l’école de thématique plus importante à traiter de nos jours ? Faut-il aborder le sujet des toilettes mixtes avec nos enfants ? Ne risque-t-on pas de les perturber dans leur recherche d’identité ? Lorsqu’on se penche sur la mixité des toilettes scolaires, on se rend compte rapidement que c’est un sujet qui divise.
Espace de socialisation
Les toilettes sont un lieu de vie où les élèves interagissent et intègrent les normes et les valeurs de l’école à laquelle ils appartiennent.[4] Pour certains chercheurs il y a des rapports de domination qui se jouent dans les toilettes scolaires, et ceux-ci sont multiples, enchevêtrés, non univoques et variables selon les niveaux de scolarité. Outre la domination de genre, il faut penser à des dominations selon l’âge : entre « petits » et « grands » au sein de chaque établissement[5]. On y retrouve intimidations, moqueries, racket, harcèlement, espionnage par-dessous les portes, etc.[6], mais aussi harcèlement entre élèves ou vis-à-vis de minorités sexuelles.
Notons que, à côté de ces rapports de domination, on rencontre souvent des situations ou les toilettes ne sont pas utilisées uniquement pour leur fonction initiale. Elles constituent un lieu de vie, un espace à part qui échappe au regard des adultes, où les élèves se défoulent en jouant, en détournant les objets et en dégradant les lieux : boulettes de papier dans la cuvette, portes abimées, qui ne ferment pas, graffitis, robinets laissés ouverts ou défectueux, eau et savon au sol qui devient glissant, chasses d’eau sabotées…
Pour réfléchir à la mixité des toilettes, il est intéressant de s’intéresser aux origines du système : pourquoi notre société sépare-t-elle les filles des garçons et pourquoi les écoles, micro-sociétés, ont-elles installé des toilettes pour la plupart non mixtes ? Dans le monde scolaire, avant les années ‘70, la plupart des établissements étaient non-mixtes et petit à petit, filles et garçons se sont retrouvés dans une même école. Pourtant, l’introduction de la mixité n’a pas atteint les toilettes des élèves, sauf pour la plupart des écoles maternelles, où les toilettes sont conçues comme un espace collectif mixte. Notre fonctionnement scolaire semble être l’héritier d’une conception du XIXe siècle, qui, pour la spécialiste Sophie Liebman, était hantée par les pratiques sexuelles entre filles et garçons.[7] Le lien peut être fait entre le monde scolaire et l’espace public, pour lequel des chercheurs expliquent que cette séparation s’institue sous couvert de protéger, ce qui devient alors de fait « le sexe faible », et matérialise que, hors de leur foyer, les femmes sont en danger. [8] Concernant le monde du travail, notre code du bien-être prévoit aussi des toilettes séparées pour les hommes et les femmes[9].
Dans le contexte scolaire, on se rend compte que se préoccuper du « petit coin » permet de prendre de la hauteur par rapport au vivre ensemble et au respect de chaque élève dans ses particularités. Les toilettes permettent de questionner la production des identités de genre, en lien avec l’évolution de notre société. Alors, faut-il installer des toilettes neutres dans les écoles ?
Arguments contre la mixité des toilettes
Des élèves, filles et garçons, craignent un manque de sécurité, d’intimité dans des toilettes neutres, ils ont peur de perdre un lieu où l’on peut se réfugier, s’isoler. L’étude du fond BYX relève que ce manque de protection conduirait certains élèves à éviter l’endroit.[10]
De plus, les toilettes réservées particulièrement aux filles permettent d’échanger, de partager des secrets, de se raconter des potins, de parler de sa vie personnelle.[11] Certains chercheurs parlent d’intimité collective qui, parce qu’elle est soustraite aux regards, renforce la confiance en chaque membre et dans le groupe électif. Lieu des secrets entre pairs, le « petit coin » apparaît ici comme un milieu intermédiaire, à la fois collectif et privé. [12]
Dans cette réflexion, il faut aussi évoquer la période critique de la puberté pour les filles, qui aujourd’hui commence déjà vers la fin des années primaires. Nous avons rencontré un instituteur qui explique qu’une élève qui était en 4e primaire a été réglée pour la première fois en classe verte. À la suite de cela elle nous a demandé de pouvoir aller pendant quelques semaines dans la toilette des adultes, pour être rassurée. Petit à petit, elle a rejoint les toilettes mixtes de l’école primaire, mais elle voulait être toujours accompagnée d’une amie pour se sentir en sécurité. Cette situation nous amené à réfléchir en équipe sur la non-intimité qui régnait dans les toilettes neutres de nos élèves dans le fondamental[13].
En France, le débat est nourri. Comme le dit le député Thibault Bazin dans une question parlementaire[14] certains conseils départementaux font le choix de supprimer la séparation par genre dans les sanitaires, au profit de toilettes partagées lors de rénovations, mais de telles décisions semblent pour certains menacer le droit à l'intimité des adolescents, dans les lieux d'aisances, à l'âge de la puberté et des changements qui vont avec.
L’étude du fonds BYX relève d’autres peurs des toilettes mixtes du côté des élèves interrogés, dont celle d’être un lieu propice aux rencontres « intimes » entre élèves, voire aux relations ou agressions sexuelles. Elles seraient aussi incompatibles avec certaines religions et cultures. De plus, elles conduiraient à une altération du niveau de propreté[15].
Nous avons rencontré un directeur d’école qui témoigne : Je n’ose pas imaginer dans le secondaire des toilettes neutres. D’ailleurs, souvent les filles vont à deux pour se protéger, cela rassure, surtout à la puberté. Je ne veux pas remettre en cause le fait que certains jeunes se cherchent et seraient heureux de trouver des toilettes mixtes, mais est-ce à l’école secondaire de travailler sur ce sujet avec nos jeunes ? L’école n’a-t-elle pas d’autres missions[16] ?
Et dans l’enseignement spécialisé, des toilettes non-genrées sont-elles envisageables, quand on sait que les besoins spécifiques des élèves peuvent avoir un impact sur leur rapport au corps (le leur et celui de l’autre) ? Une maman explique qu’elle n’imagine pas la mixité pour les enfants qui souffrent d’un handicap intellectuel ou de troubles du comportement. Nos enfants ont besoin, plus que les autres encore, de se sentir en sécurité, d’avoir des repères. Ils sont plus fragiles, démunis et moins armés pour réagir à des situations de violence que la mixité pourrait décupler[17].
Toilettes mixtes, quels avantages ?
Un des principaux arguments en faveur de la mixité des toilettes à l’école est qu’elle réduirait l’attente voire les embouteillages, en comblant un manque d’infrastructures sanitaires, surtout du côté des filles où l’on observe souvent de longues files.[18]
Un autre argument est que si on limite les constructions genrées, on réduirait les violences entre élèves et il y règnerait un plus grand respect des lieux. Rendre ou garder les toilettes mixtes permettrait d’améliorer le sentiment de sécurité et d’intimité.[19]
Avoir dans l’école des toilettes neutres permettrait aussi aux élèves appartenant à certaines minorités d’être respectés dans leur identité, grâce à une reconnaissance symbolique, qui pourrait diminuer les violences ou les craintes d’agression à leur encontre.[20] Cette question n’est d’ailleurs pas abordée que dans le contexte scolaire, elle est ancrée dans une évolution sociétale où certains pouvoirs publics se préoccupent aussi de l’accès des toilettes pour tous, afin d’éviter que l’espace public reste un espace reproducteur d’inégalités sociales.[21]
Autre argument en faveur des toilettes non-genrées : elles permettraient de tordre le coup à certains clichés, car les élèves peuvent se faire leur propre analyse du sexe opposé. Pour la journaliste Emilie Laurent, c’est une façon comme une autre de s’auto-éduquer. Les garçons pensent que les filles passent leur vie à se reluquer devant le miroir alors que les filles, elles, s’imaginent que les garçons jouent à la rivalité du sexe face aux urinoirs. En côtoyant ensemble cet espace, finis les mythes, les élèves sont dans le vif de la réalité.[22]
Enfin, la mixité des toilettes à l’école permettrait de lutter contre certains tabous, de « déconfidentialiser » des sujets féminins comme les règles. Pour la sociologue Edith Maruéjouls, on construit son égalité au contact de l’autre. Je pense qu’il faut apprendre aux enfants à vivre ensemble, même aux toilettes. Selon cette sociologue, répartir les élèves en fonction de l’âge plutôt que du genre apparaît pertinent, car à l’âge de 3 ans ou de 16 ans, les expériences des élèves sont différentes, et les plus jeunes disent ne pas être à l’aise avec les grands.[23]
Qu’en pense l’UFAPEC ?
En lien avec le bien-être des élèves, qui est l’une de nos préoccupations majeures, la réflexion sur la mixité des toilettes accompagne l’évolution de notre société, où de plus en plus on veille à ne pas mettre les élèves dans des cases, où les minorités sexuelles doivent être prises en compte dans nos écoles. Dans ce contexte, ne devons-nous pas aussi rester vigilants à ne pas exclure la majorité des filles et des garçons, qui ont le droit de se sentir à l’aise aux toilettes et de se sentir respectés dans leur intimité ? Une piste serait-elle de rendre certaines toilettes neutres, pas toutes, de manière à laisser chaque élève libre de choisir ? Mais si on prévoit un bloc sanitaire pour les filles, un bloc pour les garçons et un autre bloc neutre, n’y a-t-il pas un risque pour les élèves qui choisissent les toilettes neutres d’être pointés du doigt ?
Un autre chemin à prendre pour que les élèves se sentent à l’aise aux toilettes pourrait être de réfléchir à une séparation en fonction des âges, puisqu’on observe que le harcèlement aux toilettes se fait souvent des grands sur les petits. La surveillance et l’accompagnement adéquats sont des pistes supplémentaires, mais les écoles ont-elles suffisamment de moyens humains pour apprendre aux élèves à vivre ensemble ? Si on place des toilettes neutres, une autre condition ne serait-elle pas de supprimer les urinoirs afin d’ éviter leur aspect gênant pour certains ?
Plus que placer simplement des logos sur les portes des sanitaires, une sensibilisation des élèves à l’usage des toilettes et à leur accès nous semble prioritaire, afin que chacun puisse s’y sentir bien. Les perceptions variant selon la position occupée dans l’institution scolaire, comment faire en sorte que les points de vue des élèves et des adultes interagissent et se rejoignent ? Impliquer les enfants dans la réflexion, quel que soit leur âge, est certainement une clé de réussite pour installer et maintenir un climat propice au vivre ensemble.[24] Cette réflexion peut trouver particulièrement sa place dans les échanges du conseil de participation.
Dans cette sensibilisation, il nous semble aussi nécessaire de travailler la question des préjugés de genre et les idées préconçues qui y sont liées avec nos enfants, à la maison et à l’école, car ces préjugés peuvent être à l’origine d’un mauvais climat scolaire.[25]
Conclusion
L’enjeu de la mixité des toilettes dépasse le cadre scolaire car elle concerne notre société tout entière : les mêmes questions sur les toilettes neutres se posent de plus en plus dans nos espaces publics également.
Au sein des écoles, la réflexion divise, mais elle est l’occasion de se pencher sur ces lieux de socialisation encore trop souvent tabous et délaissés, où se jouent parfois des rapports de domination et des scènes de violences qui échappent au regard des adultes. La gestion des toilettes est un puissant révélateur de la dynamique de chaque école, car reflète son organisation globale et la place qui y est accordée au respect de soi et de l’autre, au dépassement des inégalités et au vivre ensemble.
Certains souhaitent des toilettes neutres pour remédier au manque d’infrastructures, respecter davantage les minorités sexuelles, tordre le coup aux stéréotypes du sexe opposé et confidentialiser certains sujets comme les règles féminines. Les détracteurs de la mixité des toilettes évoquent eux la perte d’un endroit où l’élève peut s’isoler, un lieu intime.
Les sanitaires et leur accès constituent une réelle préoccupation pour les partenaires scolaires, car elle touche directement au climat scolaire. L’avis de chacun peut être pris en compte dans cette réflexion, avis qui peut évoluer au fur et à mesure des discussions. Impliquer les élèves dans la rédaction d’une charte, la réalisation d’affiches ou autres supports sur base de discussions, sondages ou autres, est l’un des gages de respect des normes établies. Cette réflexion a toute sa place dans chaque projet d’école, mais aussi en association de parents et en conseil de participation, lieu où tous les partenaires de l’école se retrouvent et peuvent débattre de projets liés au bien-être.
Toilettes mixtes ou pas ? La réponse dépendra encore de la réalité des écoles, qui, pour des raisons financières, doivent également tenir compte des infrastructures existantes. Cette question est aussi liée à la question plus globale qui se joue dans les coulisses des apprentissages : comment faire en sorte que tous les élèves se sentent bien dans les toilettes et finalement à l’école ? Fameux défi dans une période où le bien-être des élèves est de plus en plus en débat, débat qui reste délicat, mais qui mérite d’avoir lieu dans un climat de respect et de confiance, car n’oublions pas que si les élèves se sentent entendus et respectés dans leurs individualités, leurs apprentissages seront impactés positivement.
Bénédicte Loriers
[1] VERBYST Cathy, Toilettes à l’école, près d’un élève sur six ne se sent pas en sécurité, 17 novembre 2023, https://kbs-frb.be/fr/toilettes-lecole-pres-dun-eleve-sur-six-ne-sy-sent-pas-en-securite
[2] Situations relevées dans le cadre de l’appel à projets « Ne tournons pas autour du pot » , https://netournonspasautourdupot.be/et-si-on-en-parlait/la-situation-dans-les-ecoles/
[3] Depuis 2015, ce fonds soutient les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) qui s’engagent à améliorer l’état, l’accès et la gestion de leurs sanitaires. En plus d’un soutien financier, le site internet www.netournonspasautourdupot.be offre un accompagnement pédagogique aux écoles dans la mise en place de leur projet, à travers des pistes de réflexion, des conseils pour l’aménagement des toilettes, des idées d’activités à mener avec les classes, des expériences d’écoles, etc.
[4] Le dictionnaire des sciences humaines, sous la direction de Jean-François Dortier, p. 683, éditions Sciences humaines, 2008.
[5] Les toilettes, lieu de socialisation des élèves, in Le café pédagogique, interview des auteurs BRODY A., CHICHARRO G., COLIN L. et GARNIER P., 14 mars 2023, https://cafepedagogique.net/2023/03/14/248043/
[6] LORIERS Bénédicte, Toilettes scolaires insécurisées, est-ce une fatalité ?, analyse UFAPEC 2023, https://www.ufapec.be/files/files/analyses/2023/UFAPEC_0423-violences-toilettes.pdf
[7] LIEBMAN Sophie, institutrice et licenciée en sciences de l’éducation a rédigé un mémoire : Analyse sociopédagogique de la place du corps à l’école primaire : le cas particulier des toilettes, Bruxelles, ULB, année académique 2008-2009, citée dans l’analyse UFAPEC : LORIERS Bénédicte, Le tabou du corps à l’école, l’exemple des toilettes, 2010, https://www.ufapec.be/files/files/analyses/2010/1210toilettes.pdf
[8] BRODY A., CHICHARRO G., COLIN L. et GARNIER P., Les petits coins à l’école, genre, intimité et sociabilité dans les toilettes scolaires, éditions Erès, 2023., page 246.
[9] Code du bien-être au travail, Livre III, Art. III, 1-45.
[10] La (non)mixité des toilettes scolaires, étude du fonds BYX (Fondation roi Baudouin), 2024, https://media.kbs-frb.be/fr/media/12104/BYX%20-%20R%C3%A9sultats%20%C3%A9tude%20%28non-%29mixit%C3%A9%20toilettes%20scolaires
[11] BRODY A., CHICHARRO G., COLIN L. et GARNIER P., Les petits coins à l’école, genre, intimité et sociabilité dans les toilettes scolaires, éditions Erès, 2023, p. 240.
[12] BRODY A., CHICHARRO G., COLIN L. et GARNIER P., ibidem.
[13] Témoignage recueilli le 18 mars 2025.
[14] Cf. https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/questions/QANR5L16QE14330
[15] La (non)mixité des toilettes scolaires, op. cit..
[16] Témoignage recueilli le 20 mars 2025.
[17] Témoignage recueilli le 18 mars 2025.
[18] La (non) mixité des toilettes scolaires, étude du fonds BYX (Fondation roi Baudouin), 2024, https://media.kbs-frb.be/fr/media/12104/BYX%20-%20R%C3%A9sultats%20%C3%A9tude%20%28non-%29mixit%C3%A9%20toilettes%20scolaires
[19] Ibidem.
[20] VERBYST Cathy, Toilettes à l’école, repenser les lieux pour assurer leur accès maximal à tous les élèves, 19 aout 2024, https://kbs-frb.be/fr/toilettes-lecole-repenser-les-lieux-pour-assurer-leur-acces-maximal-tous-les-eleves#:~:text=D'autres%20avantages%20de%20la,d'agression%20%C3%A0%20leur%20encontre.
[21] Rapport : Pour des toilettes publiques inclusives : https://www.garance.be/wp-content/uploads/2024/06/2023_Rapport-narratif_Pour-des-toilettes-publiques-inclusives_Garance.pdf
[22] LAURENT Emilie, Toilettes non-genrées dans les écoles : pourquoi est-ce important ?, 2022, https://www.ma-grande-taille.com/societe/toilettes-non-genrees-ecoles-pourquoi-important-326920
[23] SIMON Marion, Mélanger les filles et les garçons a facilité l’accès aux toilettes, mars 2021, https://usbeketrica.com/fr/melanger-les-filles-et-les-garcons-a-facilite-l-acces-aux-toilettes
[24] LORIERS Bénédicte, L’école doit-elle construire sa loi avec les élèves ?, analyse UFAPEC 2020, https://www.ufapec.be/files/files/analyses/2020/1720-loi-scolaire-eleves.pdf
[25] LORIERS Bénédicte, Déconstruire les préjugés à l’école pour lutter contre le harcèlement, analyse UFAPEC 2024, https://www.ufapec.be/nos-analyses/1424-prejuges.html