Analyse UFAPEC décembre 2019 par L. Vandebroek

31.19/ Tantôt mère, tantôt élève !

Introduction

L’adolescence est une période parfois instable dans laquelle le jeune entre dans des processus de maturation, de découverte, de questionnement… L’identité de l’adolescent se façonne de jour en jour. Majoritairement, le (petit) ami ou la (petite) amie devient une évidence et prend une place prépondérante dans la vie amoureuse, affective et sexuelle de l’adolescent.


En 2012, l’OMS déclarait un taux de fécondité mondiale de 50 pour 1000 adolescentes (de 15 à 19 ans) et un taux européen de 24 pour mille adolescentes. Concernant la Belgique, nous étions à 11 pour 1000 adolescentes ; ce qui est relativement peu comparé à d’autres pays [1].

Bien que ces chiffres restent significatifs, ils sont à prendre avec des pincettes. Effectivement, les interruptions volontaires de grossesse (IVG) et la contraception d’urgence ou « pilule du lendemain » [2] sont de plus en plus sollicitées.

Si le phénomène est en baisse, il n’en reste pas moins problématique pour le quotidien et l’avenir de la jeune maman et celui de son enfant. Devenir mère quand on est encore soi-même une enfant, mais aussi une élève, n’est pas chose aisée. Sans compter la violence symbolique dont on peut faire l’objet au quotidien, pendant ou après la grossesse. Incontestablement, les établissements scolaires, mais aussi le milieu familial, l’entourage peuvent être conducteurs de dépréciation, de stigmatisation, de propos vénéneux. À travers cette analyse, il sera question de revoir nos représentations quelque peu néfastes des grossesses « précoces ». Il sera aussi question d’aborder les raisons pouvant motiver une grossesse et les impacts de celle-ci au niveau de la scolarité.

Quels sont les facteurs (volontaires ou involontaires) menant à une grossesse ? Comment concilier son rôle d’élève et celui de maman ? Comment l’école réagit-elle face à ce phénomène ? Met-elle des choses en place pour soutenir, intégrer la jeune maman et lui permettre de poursuivre sa scolarité ?

Quelles représentations ?

Pendant des décennies, privilégier sa maternité au détriment de sa scolarité était une preuve de bon sens. Dès lors, pourquoi aujourd’hui serait-elle mal perçue ? Les jeunes filles enceintes seraient-elles des « trainées », des « immatures », des « irresponsables » comme le prétendent certains ?

Le concept de panique morale [3] des sociologues Yaëlle Amsellem-Mainguy et Arthur Vuattoux pourrait être une réponse. Ainsi, des adultes, des jeunes ou encore des médias désapprouveraient certains comportements juvéniles, jugés parfois insouciants, immatures et nuisibles à l’ordre social. Les rapports sexuels et la grossesse précoces notamment, ne feraient dès lors pas partie de la norme comportementale ; ce qui suscite des craintes auprès de certaines personnes.[4] Encore moins si ces actes sexuels bannissent l’usage d’un moyen de contraception et ce, pour diverses raisons : oubli, méconnaissance, choix... Au regard des tiers, le fait de ne pas contrôler sa fertilité reviendrait à être une personne irresponsable, inconsciente, ces représentations menant à des préjugés, des comportements discriminants à l’égard des jeunes filles enceintes.

Dès lors, un âge est-il requis pour enfanter au risque d’être victime d’une forme d’âgisme[5] ? Pour les conformistes, une grossesse légitime serait une grossesse réalisée dans de bonnes conditions : priorité aux études, bon équilibre psychologique, conjugal, professionnel, matériel, un âge où la fertilité est encore possible biologiquement ; ce qui veut dire approximativement 20-30 ans. Mais combien de femmes respectent ces principes ?

Grossesse volontaire ou involontaire

On a tendance également à penser que l’arrivée d’une grossesse juvénile se fait toujours involontairement. Or, dans de nombreux cas, l’acte est purement décidé. Charlotte le Van, sociologue française, a mis en exergue cinq profils de grossesses précoces dont les quatre premiers relèvent d’une volonté[6] :

  1. La « grossesse rite d’initiation » : façon de reproduire ce que l’on voit (phénomène de mode), de pérenniser la descendance (mimétisme) ;
  2. La « grossesse SOS » : appel à l’aide, besoin d’exprimer un manque, une douleur quelconque (ex : psychologique) ;
  3. La « grossesse insertion » : moyen d’être reconnu dans la société, de (se sentir) exister, d’avoir un projet plus accessible ;
  4. La « grossesse identité » : la maternité confère une identité, revalorise l’estime de soi ;
  5. La « grossesse accidentelle » : résultante imprévisible et involontaire de l’acte. Penser l’hétérogénéité…[7]

Après plusieurs lectures scientifiques, il s’avère que les pratiques, les comportements des adolescentes diffèrent selon l’environnement dans lesquelles elles vivent.

Bien que tous les milieux soient concernés, nous allons cependant nous centrer sur les familles socio-économiquement défavorisées proportionnellement plus concernées[8]. En effet, au sein de ces familles, nous constatons régulièrement une adhésion des adolescentes au modèle parental, une forme de reproduction sociale. Alors que l’arrivée d’un enfant va freiner une possible insertion socio-professionnelle et augmenter les risques de précarité à plus ou moins long terme. Eviter cette reproduction sociale, requière parfois l’intervention d’institutions sociales et scolaires. En outre, « dans les écoles techniques et professionnelles, par exemple, les questions des élèves, dès le début du secondaire, sont souvent très précises, indique Josette Schils (CPF Infor Famille du BW) »[9]. Néanmoins, gardons toujours à l’esprit que le phénomène de fécondité juvénile est multifactoriel. Il existe bon nombre de déterminants favorisants ou aboutissants (à) une maternité précoce. Chaque situation est unique et se doit d’être analysée dans sa singularité.

Par exemple, en Belgique, le Hainaut et Bruxelles comptent un nombre plus important de mères adolescentes comparé aux autres régions ; ceci attire notre attention, mais attise aussi notre curiosité. En poursuivant la lecture de sources sur la question, on comprend que les raisons avancées sont majoritairement socio-économiques pour le Hainaut et socio-culturelles pour Bruxelles. En effet, ces zones sont baignées par une grande précarité sociale ou par une importante immigration avec toute la question sous-jacente des pratiques, des traditions culturelles et donc de la reproduction transgénérationnelle, de la valorisation (ou banalisation) de la maternité précoce.

Plus concrètement, de multiples sources mettent en exergue l’apparition d’un décrochage scolaire précédant la grossesse pour diverses raisons : attentes scolaires et professionnelles à la baisse, absence de soutien ou de motivations, esquive à la scolarité, etc.

Stevens-Simon et Lowy (1995) [10], gestionnaire de la santé et sociologue recourent au concept de stratégie d’adaptation pour justifier la survenue d’une grossesse. Cette stratégie serait une façon d’échapper à l’école ou d’être reconnue, intégrée par la société, de s’émanciper, d’être soutenue par l’entourage…  

Selon Dominique Roynet, médecin en planning familial pratiquant l’IVG, : « Le problème est qu’elles manquent souvent de ressources adultes autour d’elles, de structures familiales et d’institutions empathiques. Et puis, paradoxalement, si le père reste présent, le pronostic est moins bon : un deuxième bébé suit rapidement et met souvent fin à la scolarité. » [11]

Face à cela, une question nous taraude : ces adolescentes ne seraient-elles pas victimes de leur environnement ?

Bien entendu, nous devons la diminution de la fécondité précoce à l’obligation scolaire, mais aussi, ne n’oublions pas, à la contraception moderne qui permet l’évitement temporaire d’une grossesse. Mais encore faut-il que le jeune ait connaissance de l’existence des moyens contraceptifs et en comprennent l’utilisation [12]. Les principales méthodes contraceptives font sens chez certains jeunes contrairement à leur façon de les utiliser. Certaines filles sont enceintes alors qu’elles expriment prendre la pilule. [13] Dès lors, nous pourrions questionner la qualité et la quantité d’informations divulguées auprès des jeunes à travers leur formation scolaire, notamment par une éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS)[14] efficiente, leurs parents, internet.

Et l’école dans tout ça ?

Pendant la grossesse, certaines adolescentes ont tendance à limiter leurs venues à l’école afin de déjouer les mauvais regards, d’éviter l’annonce générale de leur grossesse, les rumeurs et, donc, pour prévenir les stigmates, voire l’exclusion sociale. Le manque de temps et de motivation peut également expliquer le décrochage scolaire. La maternité prime sur la scolarité.

Après la grossesse, peu de jeunes mamans présentent des perspectives scolaires ou professionnelles et envisagent de reprendre le chemin de l’école[15].

J’avais droit à l’époque à huit semaines de congé parental en fait même à l’école. Donc je les ai pris et puis quand je suis rentrée à l’école, évidemment j’avais plein de travaux en retard et donc on m’a proposé de venir rattraper tout ça en cours du soir, en plus des journées et là j’ai un peu baissé les bras. J’avais mon bébé, je ne pouvais pas être partie la journée plus le soir. Et là j’ai abandonné à trois mois de la fin de l’année. […] En 2010, en fait j’ai repris des études. J’ai un peu fonctionné à l’envers, j’ai élevé ma fille puis j’ai repris des études à l’âge de trente ans. Je suis passée en éducatrice spécialisée A1.[16]

Dès lors, il serait peut-être plus opportun de s’interroger sur la manière dont l’école gère ces décrochages, ces absences, comment légitimer l’importance de l’école aux yeux des adolescentes ? Est-elle promotrice ou non de grossesses chez les adolescentes ? De quoi dispose-t-elle pour les aider ?

Par ailleurs, des futures jeunes mamans se sont vu aidées à l’école, mais aussi au sein de leur famille. A partir du moment où elles peuvent réseauter (amis, famille), être soutenues, disposer de ressources suffisantes à leur devenir et celui de leur enfant, elles parviennent plus facilement à trouver leur place dans la société et s’en sortent dans leur formation scolaire. En outre, elles accordent beaucoup d’importance au fait de conserver des liens sociaux et d’avoir un diplôme.[17]

De plus, certains auteurs s’avancent pour dire que des jeunes mères marquent tardivement un relatif intérêt à la scolarité ; ce qui les conduit notamment à reprendre des études.

Alors que l’on parle d’aménagements pour les jeunes aidants proches, des aménagements scolaires ne sont-ils pas à prévoir dans ce genre de situation pour permettre aux jeunes mamans de poursuivre leur scolarité ? Et au niveau de la société et des pouvoirs publics plus précisément ? Ne devrait-on pas prévoir une garde en crèche ou à domicile pour permettre à ces jeunes filles de mener de front scolarité et maternité ?

Le rôle de l’école : catalyseur d’intégration !

Les établissements scolaires sont des lieux de socialisation importants, grands pourvoyeurs de relations amicales, amoureuses ou autres, de remaniements identitaires, d’interrogations… Mais comment gère-t-ils cela ? Quels sont leurs rôles ?

Pour l’UFAPEC, l’école est tenue d’informer, de sensibiliseret d’éduquer les élèves (filles et garçons) à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVRAS). C’est ce que prévoit, depuis 2012, le décret « Missions »[18]. Effectivement, il est nécessaire de recontextualiser la sexualité comme étant une des dimensions d’une relation amoureuse, de rendre cette sexualité positive et naturelle, mais surtout d’amener la réflexion et des informations de qualité authentiques, selon les demandes, notamment à travers les animations EVRAS.[19] Jouer ce rôle serait également une façon de responsabiliser le jeune, de le conscientiser aux éventuelles conséquences de ses actes. Pour ce faire, le champ scolaire peut solliciter l’intervention de professionnels en la matière. Nous pensons notamment aux PMS et PSE. Cependant, dans le cas où les filles décrochent à l’école, ne serait-il pas plus judicieux de se pencher en amont sur la question de la déscolarisation, du décrochage ?

De plus, l’UFAPEC est convaincue que « les équipes pédagogiques et les parents œuvrent tous dans un but commun : la réussite scolaire de l’enfant et son bien-être. Dès lors, il importe qu’ils travaillent en partenariat pour avancer efficacement, dans une dynamique de coéducation, et que soient développés des moyens favorisant ce partenariat. »[20].

Il est important d’éveiller la conscience des parents quant à leur rôle d’informateur, de sensibilisateur du point de vue relationnel, affectif, sexuel. En effet, combien de parents ne sont pas submergés face à une adolescente enceinte et prétendent ne pas vouloir vivre cela, mais, en aucun cas, en informent leur descendance ? C’est pourtant parfois au sein de la famille que des questions liées à l’intimité peuvent être levées !

Mais aussi, il est primordial de soutenir la jeune fille. Pendant la grossesse, l’abandon scolaire est quelque chose qui revient souvent. Dès lors, accompagner l’adolescente dans son apprentissage, la soutenir semble être capital. Il est aussi essentiel de lui donner l’envie de poursuivre ses études, de lui donner la chance de passer ses examens, de l’encourager. Cela lui permettra de conserver certains contacts et donc d’empêcher toute forme d’exclusion sociale. Il importe également de prendre en compte le poids que la famille donne à l’école afin de gérer au mieux la situation et être à même de renforcer le discours entre école et famille pour le bien-être de la jeune.

Et enfin, l’école doit être un agent de lutte contre les discriminations. Effectivement, la sexualité et la fécondité précoces sont régies par des normes sociétales. Dès lors que l’on n’entre pas dans celles-ci, on subit toutes sortes de discriminations et d’exclusion. Alors qu’autrefois mettre fin à ses études pour fonder une famille était bien perçu, aujourd’hui ce n’est plus le cas. L’acceptation se fonde sur base des valeurs promulguées par la société elle-même. Ne serait-il pas bon dans ce cas d’aider un jeune parent plutôt que de le blâmer ? Ne serait-il pas important d’éradiquer les comportements discriminants de certains membres de l’école dans l’intérêt de tous, en commençant tout d’abord par sensibiliser la classe et les professeurs de l’intéressée ?

J’ai eu toutes les réactions. L’école elle-même, je crois qu’ils sont restés neutres et bien sympas, ils me soutenaient. Si j’avais des difficultés, il ne fallait pas que j’hésite à aller leur parler. Ils venaient vers moi pour si jamais j’éprouvais des difficultés à ce niveau-là. […] C’était : « si jamais ça ne va, tu es trop fatiguée, dis-le, parle-en et il y a peut-être moyen de reporter certains examens ».[21]

Sans conclure

Bien que le phénomène de grossesse chez les adolescentes ait diminué au cours de ces dernières années, il demeure socialement une problématique qui à la fois intéresse, terrifie ou importune.

Nous l’avons vu, les écoles influencent à des degrés divers la vie des élèves selon ce qu’elle décide ou non de mettre en place. Il n’existe pas une manière d’agir commune à toutes les écoles. Leurs marches de manœuvre, leurs attitudes sont relativement variées.

C’est un domaine très complexe étant donné son caractère hétéroclite. Effectivement, chaque situation se doit d’être traitée au cas par cas. Les facteurs d’une grossesse peuvent être très variés, allant de l’environnemental au psychologique, en passant par le culturel, etc. Dès lors, il importe d’agir bien avant la survenue d’une grossesse et le cas échéant, pendant et après cette dernière afin que celle-ci puisse se réaliser au mieux. En outre, il est disproportionné de « juger » le rôle d’une mère sur base de son âge.

Il est également nécessaire d’inculquer à nos adolescents les enjeux de la parentalité, l’importance d’avoir un projet professionnel, une perspective d’avenir car, nous le savons, être mineur, célibataire et sans diplôme avec un bébé en bas âge comporte des risques de précarisation et de pauvreté. La maternité est en soi un grand chamboulement. Certaines écoles (ordinaires ou spécialisées) par l’intermédiaire des animations EVRAS se sont déjà emparées de la question. Mais quand est-il des autres écoles et de l’égalité de tous quant à l’accès à l’EVRAS ? Ces dernières sont-elles implémentées comme la loi le prévoit, et à quelle fréquence ?

En outre, pendant et après une grossesse, soutenir, accompagner et rassurer la (future) maman dans ses multiples rôles : adolescente, écolière et maman est fondamental. Elle pourra plus facilement trouver un équilibre dans sa vie et prôner l’autonomie. Le bien-être du bébé est également un objectif en soi.

 

 

Laura Vandebroek

 

 


[1] Moreau N., de Smet P., Godin I., La santé des élèves de l’enseignement secondaire : résultats de l’enquête HBSC 2010 en Fédération Wallonie-Bruxelles, Service d’Information Promotion Éducation Santé (SIPES), ESP-ULB, Bruxelles, février 2013.

[2] Elle permet d’éviter une grossesse survenue après des rapports sexuels non protégés.

[3] « C’est-à-dire la construction d’un problème public sur la base d’une « angoisse profonde » partagée par une partie au moins de la population »

Amsellem-Mainguy, Y. & Vuattoux, A. (2019). Sexualité juvénile et rapports de pouvoir?: réflexions sur les conditions d’une éducation à la sexualité. Mouvements, 99(3), pp. 85-95. https://www.cairn.info/revue-mouvements-2019-3-page-85.htm.

[4] Ibidem.

[5] Attitude de discrimination ou de ségrégation à l'encontre des personnes âgées.

Larousse, É. (s. d.). Définitions?: Âgisme - Dictionnaire de français Larousse. Consulté 14 décembre 2019, à l’adresse https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A2gisme/1666

[6] Bettoli, L. (2003). Parents mineurs : la grossesse, facteur de maturation pour les jeunes parents ? quels risques comporte-t-elle ? quel accompagnement à Genève ?. Thérapie Familiale, vol. 24(2), pp. 179-191. doi:10.3917/tf.032.0179.

[7] Bettoli, L. (2003). Parents mineurs : la grossesse, facteur de maturation pour les jeunes parents ? quels risques comporte-t-elle ? quel accompagnement à genève ?. Thérapie Familiale, vol. 24(2), 179-191. doi:10.3917/tf.032.0179.

[8] Si cet article date de 2006, il n’en reste pas moins toujours d’actualité.

64207_1adolesce.pdf. (s. d.). Consulté à l’adresse http://centreplanif.chru lille.fr/doc/Educationalavieaffectiveetsexuelle/64207_1adolesce.pdf

[9] Cf. Lontie, M., L’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS) : quels enjeux et perspectives ?, Étude UFAPEC n°13.17, Août 2017 : http://www.ufapec.be/nos-analyses/1317-evraset1.html.

[10] Aujoulat, I., Libion, F., & Rose, B. (s. d.). & RECOMMANDATIONS POUR LA PREVENTION, p. 33.

[11] La Ligue des Familles, (s. d.). Elles sont mères… et adolescentes. Consulté 6 décembre 2019, à l’adresse https://www.laligue.be/leligueur/articles/elles-sont-meres-et-adolescentes « Les grossesses précoces chez de jeunes adolescentes sont souvent l’expression d’un manque, nous dit-elle. Que ce soit un manque d’éducation, un manque d’argent, un manque de scolarité, un manque de repères, un manque de famille, un manque de tendresse, un manque de reconnaissance sociale, ou encore un manque d’estime de soi. »

[12] Berrewaerts, J., & Noirhomme-Renard, F. (s. d.). Les grossesses à l’adolescence?: Quels sont les facteurs explicatifs identifiés dans la littérature?? 43. L’Unité d’Education pour la Santé (UCL  -  RESO) mentionne : « en plus des connaissances souvent imparfaites des adolescentes, les grossesses et la mauvaise utilisation des moyens de contraception vont être influencés par une série de représentations et de fausses croyances » .

[13] Ibidem10

[14] Voir notamment sur le sujet Michaël Lontie, L'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) : enjeux et perspectives ? Etude UFAPEC 2017 - http://www.ufapec.be/nos-analyses/1317-evras-et1.html

[15] Ibidem10.Pour l’Unité RESO, Education pour la Santé de l’UCL, « ces adolescentes sont démunies, sous-scolarisées et prennent plus de temps pour s’en sortir »

[16] Interview d’une maman enceinte à 17 ans

[17] Ibidem 13

[18] L’EVRAS en Fédération Wallonie-Bruxelles. (20160901). Consulté 14 décembre 2019, à l’adresse http://www.egalite.cfwb.be/index.php?id=15420

[19] Cf. Lontie, M., L’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS) : quels enjeux et perspectives ?, Étude UFAPEC n°13.17, Août 2017 : http://www.ufapec.be/nos-analyses/1317-evraset1.html.

[20] Ufapec—Memorandum UFAPEC 2019. (s. d.). Consulté 8 décembre 2019, http://www.ufapec.be/politique-scolaire-1/memorandum-2015/memorandum-ufapec-2019.html

[21] Interview d’une maman enceinte à 17 ans.

Vous désirez recevoir nos lettres d'information ?

Inscrivez-vous !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de Cookies pour vous proposer des publicités adaptées à vos centres d'intérêts, pour réaliser des statistiques de navigation, et pour faciliter le partage d'information sur les réseaux sociaux. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies,
OK