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Harcèlement scolaire… Et les témoins dans tout ça ?
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21.25/ Harcèlement scolaire… Et les témoins dans tout ça ?
Introduction
Le harcèlement et le cyberharcèlement, son prolongement, sont un problème de société, un enjeu de santé publique. Les violences répétées nuisent, en effet, à tous : victime, auteur, témoins, équipe éducative et environnement familial. Il s’agit d’une préoccupation essentielle pour les parents. C’est pourquoi l’UFAPEC organise régulièrement des soirées de sensibilisation, car comprendre le processus du (cyber)harcèlement entre élèves permet de le combattre le plus adéquatement possible[1]. Au-delà du rapport de force auteur-cible, il s’agit d’un phénomène collectif par lequel le harceleur n’a pas pour objectif principal de faire du tort à sa victime, mais plutôt d’acquérir de la prestance et d’améliorer sa reconnaissance aux yeux des autres élèves. Son objectif premier est de se faire une place dans le groupe[2].
Dès lors, nous avons voulu en savoir davantage sur le rôle des témoins dans le processus du harcèlement, notamment dans le cadre du travail du RPH, Réseau Prévention Harcèlement, dont l’UFAPEC est membre active. Existe-t-il différentes sortes de témoins ? Peuvent-ils vraiment agir ? Sont-ils impactés ? Le rôle de chacun des élèves est-il défini une fois pour toutes ou est-il interchangeable ? Notre questionnement sur les témoins a pour objectif de mieux comprendre le phénomène de harcèlement scolaire pour y apporter des solutions adaptées et garantir à chaque élève une sécurité physique et mentale indispensable à sa scolarité, à l’apprentissage du collectif et de la solidarité, fondement de notre démocratie.
Définition du harcèlement
Commençons tout d’abord par définir le harcèlement. Pour le psychologue suédo-norvégien Dan Olweus, référence en matière de harcèlement, il s’agit d’une conduite agressive avec une intention nuisible, répétitive, traduisant une relation sociale stable et dissymétrique entre agresseur(s) et victime(s)[3].
Le cyberharcèlement, quant à lui, consiste en des agissements malveillants répétés, dans un cadre public ou restreint, qui peuvent prendre différentes formes : intimidations, insultes, menaces, rumeurs, publication de photos ou vidéos compromettantes, etc. Ils peuvent être le fait d’une seule personne ou de plusieurs individus et se dérouler sur les réseaux sociaux, messageries, forums, blogs, etc.[4]
Dans ce processus de (cyber)harcèlement, notre réflexion « zoome » ici sur les élèves témoins de violences répétées, qui, souvent, en subissent des conséquences telles que du stress, un sentiment d’impuissance, de la culpabilité[5]. Certains expérimentent encore la lâcheté en se soumettant à la loi du plus fort. Les conséquences peuvent se faire sentir aussi au niveau du groupe, car si les situations de harcèlement perdurent, elles peuvent engendrer une image négative de la classe ou de l’école, une détérioration de la perception du climat scolaire[6].
Ce sujet est d’autant plus préoccupant que de nombreux jeunes sont concernés par ce rôle de témoins. C’est ce que confirme Benoit Galand, docteur en psychologie et professeur en sciences de l’éducation à l’UCLouvain, pour qui près de 80 à 90 % des élèves disent avoir été témoins de harcèlement à l’école ![7]
Pourquoi certains témoins n’interviennent pas ?
Les réactions des pairs qui assistent à une scène de (cyber)harcèlement sont variables et, selon Christina Salmivalli[8], professeure de psychologie à l’université de Turku en Finlande, il y a trois grandes catégories de témoins :
- Certains vont assister l’attaquant, le supporter, ils vont être un soutien pour cet harceleur et aller dans son sens.
- D’autres élèves vont rester en retrait. Ils n’approuvent pas ce qu’ils voient mais ils laissent faire, ils sont parfois appelés outsiders. On parle aussi de la « majorité silencieuse », cette majorité d’élèves qui, pour différentes raisons développées plus loin, ne font rien pour que le harcèlement cesse.
- Enfin, les défenseurs prennent position en faveur de la victime, en intervenant directement pour s’opposer au harcèlement, ou en aidant la victime après coup en la soutenant ou en la réconfortant.
Dans les situations 1 et 2, les témoins ont tendance à ne pas agir pour défendre la victime. Dans certains cas, le harcèlement est un objectif commun entre des élèves qui tentent, parfois inconsciemment, de trouver ou retrouver une cohésion sociale dans un groupe dysfonctionnel[9].
L’adolescence est aussi une période de recherche de la norme et, avant de se résoudre à intégrer celle des adultes, les jeunes gens vont se soumettre à celle que leur suggère le groupe de pairs, même si elle ne correspond pas à leurs propres valeurs[10]. Certains élèves vont donc suivre le harceleur pour être intégrés dans le groupe. Il suffit d’ailleurs qu’un élève qualifié de « populaire » soit impliqué dans une situation de harcèlement pour qu’une majeure partie des camarades de sa classe acceptent ses violences[11].
Certains témoins n’interviennent pas aussi par peur d’être étiquetés comme « balance », par peur du jugement des autres et par peur de représailles. Des élèves préfèrent avoir des attitudes favorables à l’auteur violent, même si ces actions contredisent leurs valeurs personnelles, plutôt que de s’y opposer. Souvent, pourquoi les témoins ne parlent pas ? Parce qu’ils ont peur des retombées, ils ont peur d’être à leur tour cible, explique Amandine Hupin, psychologue experte en matière de harcèlement. Et donc vraiment, en tant que parent d’enfant témoin, c’est le croire, l’écouter, et faire un retour à l’école, mais en lui disant moi, je te mets en protection, c’est moi qui vais en parler et je vais insister pour que l’école ne te mentionne pas[12].
Parfois, les témoins ne réagissent pas par manque d’empathie, de sensibilité, ils se disent que ce n’est pas grave et banalisent la situation. On retrouve aussi cette banalisation dans l’« effet spectateur » : plus il y a de monde, plus certains vont penser que quelqu’un d’autre va intervenir ; ils ne se sentent pas responsables, ce qui renforce implicitement le pouvoir de l’agresseur et légitime ses actions. L’absence de réaction des témoins peut être interprétée comme un consentement tacite, encourageant ainsi le harceleur à persévérer dans ses agissements[13].
Enfin, deux chercheuses de l’université de Laval pointent l’appréhension, chez certains pairs-aidants[14] d’un trop plein d’émotions négatives. Ils craignent d’être envahis par les pensées suicidaires du jeune qu’ils aident et le fait d’être confrontés à certaines émotions peut les amener à se replonger dans des expériences passées chargées en émotions[15].
Rôles perméables
Le fait d’assister régulièrement à des scènes de harcèlement et de constater leur impunité peut, dans certains cas, inciter les élèves à se rallier aux harceleurs en adoptant des comportements violents envers leurs pairs. Un élève raconte, par exemple, comment, alors qu’il était témoin et victime, il a pu arrêter les violences exercées à son égard en devenant à son tour harceleur. J’ai réussi à m’en sortir en faisant un truc vraiment méchant, euh, en fait ils m’embêtaient moi et aussi une autre, une petite qui n’avait rien fait, qui était encore plus petite que moi, et pour qu’on arrête moi de m’agresser, j’ai dû devenir un agresseur et puis je me suis mis avec eux et du coup ils ont arrêté de m’embêter moi, mais du coup j’ai dû harceler une petite, et puis euh, ouais après c’est vrai qu’elle était énervante vraiment cette petite mais c’était pas non plus une raison. Moi, j’ai réussi à m’en sortir comme ça[16].
Pour la chercheuse suisse Tina Stahel, une frontière fine sépare les divers rôles associés au harcèlement, victimes, témoins et auteurs, laquelle permet notamment aux élèves d’adopter différents comportements dans une même situation de harcèlement ou au fil de leur scolarité. Dès lors, la question se pose de savoir s’il est toujours approprié de séparer conceptuellement les « rôles » entre les élèves dans la description du harcèlement. (…) La perméabilité des rôles qui caractérise leurs comportements rend d’autant plus complexe la compréhension du phénomène et, par conséquent, d’autant plus délicate la façon de réagir contre ces situations violentes[17].
Comment impliquer davantage les pairs ?
Le harcèlement cessera s’il n’y a pas de public pour assister au spectacle. Cette réflexion, tirée d’un guide pour les parents[18] (programme KIVA[19]), confirme à quel point l’attitude des témoins a un impact prépondérant sur la santé mentale et physique de la victime.
Plus la situation dure en l’absence de réactions, notamment de la part des témoins, plus les harceleurs ont tendance à considérer leur comportement comme légitime[20]. Le rôle des témoins est crucial pour faire cesser le harcèlement, d’autant plus que les brimades se passent souvent face à un groupe, à des moments où il échappe au contrôle des adultes[21], par exemple, pendant la récréation ou aux toilettes.
Salmivalli a démontré qu’une stratégie efficace consiste à agir sur les outsiders[22], ceux qui laissent faire, en leur donnant les moyens et les compétences pour s’impliquer afin de faire cesser la situation de harcèlement. Pour Alexandre Castanheira, détaché pédagogique et formateur à l’Université de Paix, cela suppose un travail sur les normes sociales au sein du groupe. En effet, la plupart des témoins n’oseront pas agir par peur des représailles et/ou de se voir considérés comme une « balance ». Pourtant 84 % d’entre eux ressentent un malaise face à ces situations et développeront vraisemblablement un sentiment de lâcheté. Or (…) dans 60 % des cas où les témoins interviennent, le harcèlement cesse dans les 10 secondes. Dès lors que le harceleur et les suiveurs n’ont plus de public, le harcèlement cesse[23].
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Pistes de prévention
Une clé essentielle est de régulièrement s’arrêter avec les jeunes pour leur permettre d’exprimer leurs opinions, leurs sentiments et leurs propositions pour améliorer le climat de la classe et de l’école. Ces moments de discussion permettent aux élèves d’y exprimer beaucoup de choses : ils y découvrent les différences entre eux, comment réagir dans un conflit, comment trouver ensemble des solutions, comment défendre leur opinion, etc. La sensibilisation au harcèlement dès le plus jeune âge et la discussion autour des émotions et des conséquences peuvent aider à développer l'empathie des élèves et la solidarité entre eux. Ces discussions peuvent venir à la suite de mises en situations au cours desquelles ils peuvent prendre le rôle de victime, harceleur ou témoin. Poser la question Que feriez-vous dans ce cas-là ? permet souvent d’encourager l’expression des points de vue et des émotions des uns et des autres.
Un autre chemin qui peut être suivi en classe pour lutter contre le harcèlement est de rédiger une sorte de charte signée et validée par les élèves, citoyens en devenir qui, en outre, auront plus de facilité à la respecter s’ils participent à son élaboration[24]. Cette charte peut aussi être conçue en parallèle à une campagne d’affichage pour dire non au harcèlement scolaire. Il est certain que le fait de les impliquer dans la recherche d’activités de prévention favorise leur prise de conscience et leur engagement. Une sensibilisation de tous est un levier pour faire comprendre à chacun que son inaction n'est pas neutre et que chaque élève a un rôle important à jouer dans la résolution du conflit dont il est le témoin. Cette sensibilisation est d’autant plus fondamentale que, d’une part, les pairs voient souvent ce que les adultes ne voient pas et que, d’autre part, les victimes osent plus facilement se tourner vers leurs semblables.
Un autre levier non négligeable est aussi de sensibiliser les parents et de les impliquer, de les faire participer à un plan de prévention du harcèlement, par l’intermédiaire du conseil de participation ou de l’association de parents notamment, en organisant par exemple une conférence sur ce sujet, pour mettre sur pied un relais entre la maison et la vie scolaire, ou en partageant un guide à l’attention des parents[25]. Pour l’environnement proche des élèves, cette sensibilisation au harcèlement peut prendre différentes formes : encourager les enfants à prendre position contre le harcèlement et ne pas cautionner des comportements violents et agressifs, apprendre à dire NON, discuter des émotions que les enfants ressentent lorsqu’ils sont témoins de harcèlement, etc.
Notons au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles la création[26] d’un observatoire du climat scolaire (OCS) qui agit en tant que département de référence en matière de climat scolaire et de (cyber)harcèlement au sein de l'administration générale de l’enseignement[27]. Cet observatoire propose une vingtaine d’outils pédagogiques[28], créés par des opérateurs de terrain, pour soutenir les équipes éducatives dans l'amélioration du climat scolaire et la prévention du harcèlement.
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Pistes d’intervention
Ces clés qui viennent d’être citées permettent d’améliorer le climat, l’ambiance de la classe, de prévenir certaines situations de violence récurrentes. Mais sur le vif, comment les observateurs peuvent-ils réagir au mieux ?
Le témoin peut directement aider l’élève-cible, en l'encourageant, en lui montrant sa solidarité, en le consolant et en refusant de rire. Quand la situation le permet, il peut aussi signaler au harceleur que son comportement est inacceptable, toujours en respectant le choix de l’élève harcelé, même si nous avons vu plus haut qu’il existe de nombreuses raisons pour lesquelles le témoin n’ose pas intervenir.
L’élève qui a observé les faits de violences répétées peut aussi les signaler à un adulte de confiance (enseignant, surveillant, directeur …) pour qu'une intervention soit mise en place sans tarder. Il y avait ma meilleure amie qui se faisait harceler par message, sur des groupes WhatsApp, et une fois, c’est un message vocal, on lui avait dit qu’il fallait qu’elle aille se suicider au pont du diable, et puis étant donné que c’était ma meilleure amie et que j’avais très peur qu’elle fasse quelque chose, euh, je me suis mêlée à ça, et j’ai été dire au prof, parce que pour moi les profs, c’étaient des personnes importantes[29].
Le témoin peut aussi chercher à former un mouvement de solidarité autour de la victime pour diminuer son isolement et montrer le désaccord avec le comportement de l'agresseur.
Enfin, nous avons vu l’importance pour un témoin de harcèlement de pouvoir réagir de manière adéquate, ce qui n’est pas simple. De nombreux outils[30] sont à disposition des jeunes pour apprendre à s’affirmer, à renforcer leur assertivité, à tenir tête au harceleur, à briser la loi du silence qui règne au sein du groupe. Cependant, il est essentiel de transmettre aux enfants-témoins des notions de bienveillance pour éviter qu’ils prennent une position d’intimidateurs.
Ces pistes de prévention ou d’intervention paraissent évidentes sur papier, mais l’institution scolaire a-t-elle les ressources suffisantes afin d’assurer ces sensibilisations et formations, pourtant essentielles pour entretenir un climat scolaire serein ? Nous avons pu observer dans une précédente analyse que le manque de moyens humains sur le terrain était criant pour les écoles[31].
Conclusion
Contrairement à certaines idées reçues, le (cyber)harcèlement n’affecte pas que la victime et l’auteur ; nous venons de voir qu’il impacte aussi les témoins, la classe dans son ensemble et parfois même le climat de l’école. Pour comprendre et lutter contre ce problème de santé publique, une approche systémique est indispensable. En effet, les différentes parties en présence que sont le harceleur, la victime, les témoins, l’institution scolaire et les parents interagissent et peuvent brouiller les rôles.
Dans la dynamique du harcèlement, il arrive que des témoins n’osent pas agir, parfois parce qu’ils ne savent pas comment s’y prendre, peut-être par manque de maturité ou de sensibilisation à l’empathie, au vivre ensemble. D’autres causes ont été pointées, comme le besoin de se placer du côté de l’auteur pour retrouver une cohésion dans un groupe dysfonctionnel, ou le besoin d’être intégré, de ne pas être étiqueté comme balance. Nous avons aussi relevé comme autres raisons de non-intervention la peur des représailles ou la peur du trop plein d’émotions négatives. Enfin, l’effet spectateur provoque chez les témoins une inaction qui renforce la légitimité du ou des harceleur(s).
Pourtant, nous avons vu que les témoins peuvent par leurs agissements changer le processus de harcèlement et améliorer les situations. On comprend dès lors l’importance d’impliquer tous les élèves pour faire diminuer les situations de harcèlement scolaire. Mais l’école ne peut tout prendre en charge et tout résoudre, les parents ont aussi un rôle central à jouer. Être un relais à la maison pour sensibiliser les enfants au rôle clé du témoin devrait permettre d’agir favorablement sur le vivre ensemble et sur le droit pour chaque élève de vivre sa scolarité dans un environnement bienveillant et sûr, mais aussi au devoir de porter assistance à toute personne en danger. Le travail de prévention doit être inscrit dans la durée, dans les usages de l’école, mais aussi de la maison. Apprendre la solidarité, ce n’est pas un effet de mode, mais le fondement de notre démocratie.
Bénédicte Loriers
[2] Le harcèlement scolaire: rencontre avec Adèle Danckers, coordinatrice du service H, service de lutte contre le harcèlement scolaire, par Bruxelles J, 8 juin 2022: https://www.bruxelles-j.be/actus/le-harcelement-scolaire-rencontre-avec-adele-danckers/
[3] FONTAINE R., Comprendre le harcèlement pour mieux le prévenir, in Enfance, 2018/3 n°3, , éditions Presses Universitaires de France, pp. 393-406 : https://shs.cairn.info/revue-enfance-2018-3-page-393?lang=fr
[4] Comment prévenir le cyberharcèlement par l’éducation aux médias ? : brochure CSEM 2025, p. 2 : https://www.csem.be/sites/default/files/2025-05/FWB-Brochure%20Reperes-Cyberharcelement%202025-WEB.pdf
[5] FERRARD A. et GALAND B. (sous la direction de) Prévention du harcèlement entre élèves : balises pour l’action, Brochure du RPH (réseau prévention harcèlement), 2016.
[6]GALAND B., CARRA C., VERHOEVEN M., Être témoin de violence à l’école : son importance et ses liens avec le climat scolaire, in Prévenir la violence à l’école, éditions PUF, 2012, p. 105.
[7] GALAND B., in HOPE 2025 (campagne de sensibilisation de la RTBF) : "Il faut que les enfants sachent qu’ils peuvent compter sur les adultes".
https://www.rtbf.be/article/hope-2025-il-faut-que-les-enfants-sachent-qu-ils-peuvent-compter-sur-les-adultes-plaide-benoit-galand-uclouvain-11621796, 31 octobre 2025.
[8] BELLON JP., GARDETTE B., Le rôle des pairs dans la constitution du harcèlement scolaire, in Diversité, n°162, 2010, Bouffons, fayots et intellos, p. 70 : https://www.persee.fr/doc/diver_1769-8502_2010_num_162_1_8125
[9] STAHEL T., « Implication des élèves témoins dans le phénomène de harcèlement scolaire : pour une compréhension systémique », in Revue thérapie familiale, 2021, pp. 23-38 : https://shs.cairn.info/revue-therapie-familiale-2021-1-page-23?lang=fr
[10] BELLON JP., GARDETTE B., op cit., pp. 68-71.
[11] STAHEL T., op cit.
[12] Votre enfant est cible, auteur ou témoin de harcèlement scolaire : que faire ?, 4 novembre 2024 : https://www.rtbf.be/article/votre-enfant-est-cible-auteur-ou-temoin-de-harcelement-scolaire-que-faire-11454361
[13] MAYER A., L’effet spectateur, l’inaction collective et ses conséquences, 7 février 2024 : https://www.petillances.com/blog/ressources-2/effet-spectateur-19
[14] Offrir aux jeunes des outils qui leur permettent d’aider leurs camarades en détresse : c’est le principe de la pair-aidance, plus courante au Canada. in ROUSSET M., « Les pairs, meilleurs alliés contre le harcèlement scolaire ? » in magazine Sciences Humaines , 30 juin 2025 : https://www.scienceshumaines.com/les-pairs-meilleurs-allies-contre-le-harcelement-scolaire
[15] Idem.
[16] STAHEL T., op. cit.
[17] STAHEL T., op. cit.
[18] Guide pour les parents du programme KIVA : https://belgique.kivaprogram.net/parents-guide/
[19] Tiré du modèle finlandais, le programme KIVA est une référence en FWB et a montré que le risque de harceler ou d’être harcelé est 1,2 à 1,3 plus élevé dans les classes sans programme que dans les classes KIVA. Basé sur la prévention, l’intervention et le monitoring, il présente des effets bénéfiques sur le bien-être des élèves : augmentation de l’empathie, diminution de l’anxiété et amélioration de la motivation et des résultats scolaires. Voir l’avis du DGDE relatif au (cyber)harcèlement scolaire en FWB : https://www.defenseurdesenfants.be/sites/default/files/inline-files/20251103-avis-du-delegue-general-aux-droits-de-l-enfant-relatif-au-cyber-harcelement-scolaire-en-federation-wallonie-bruxelles_1.pdf
[20] FERRARD A. et GALAND B. (sous la direction de) op. cit.
[21] DEBOUTTE G., L’enfant, ni loup ni agneau, Comment en finir avec les persécutions à l’école, éditions Chronique sociale, 2003.
[22] Les outsiders sont considérés comme des témoins qui laissent faire.
[23] CASTANHEIRA A., Harcèlement à l’école, comprendre, identifier, agir, https://www.universitedepaix.org/harcelement-a-lecole-comprendre-identifier-agir
[24] LORIERS B., L’école doit-elle construire sa loi avec les élèves ? analyse UFAPEC 2020 :
https://www.ufapec.be/nos-analyses/1720-construire-loi-eleves.html
[25] Voici un exemple de Guide pour les parents, issu du programme KIVA.
[26] Dans le cadre du pacte pour un enseignement d’excellence, l’OCS a été créé par le décret du 27 avril 2023 : https://gallilex.cfwb.be/textes-normatifs/51612
[27] Son équipe est à disposition de toutes les écoles de la FW-B ainsi que des professionnels de terrain qui opèrent sur la thématique du climat scolaire et (cyber)harcèlement : observatoire du climat scolaire.
[28] https://prof.cfwb.be/article/une-boite-a-outils-pour-lutter-contre-le-harcelement
[29] Témoignage d’une élève in STAHEL T., Implication des élèves témoins dans le phénomène de harcèlement scolaire : pour une compréhension systémique, in revue thérapie familiale, 2021, pp. 23-38 : https://shs.cairn.info/revue-therapie-familiale-2021-1-page-23?lang=fr
[30] Par exemple le jeu TAKATTAK: https://www.si-trouille.com/shop/takattak-classique-5
[31] LORIERS B., Lutte contre le harcèlement : l’école a-t-elle les moyens d’agir ?: analyse UFAPEC 2025 : https://www.ufapec.be/nos-analyses/0925-harcelement-moyens-ecoles.html
