PP 12/ Comment concilier dyspraxie ou trouble moteur et cours d'éducation physique (EPS) ?

1. Préambule

Cette fiche a été réalisée en réponse à une demande d’un professeur d’éducation physique et nous en profitons pour le remercier. Nous avons rédigé cet outil à destination directe des enseignants et des parents, car un partenariat et une communication claire et transparente entre ces deux acteurs sont essentiels pour le bien-être de l’élève dyspraxique en cours d’éducation physique. Cette fiche peut s’appliquer à tous les niveaux d’enseignement ; chacun piochera ce qui lui semble intéressant.

2. Introduction 

La dyspraxie et le cours de sport ne font pas toujours bon ménage. Ce trouble n’a pas uniquement des impacts dans la vie quotidienne, mais également dans la capacité à réaliser des exercices physiques correctement. Notre enfant qui souffre de trouble praxique manque cruellement de coordination et de maîtrise du geste, or ce sont précisément ces compétences-là qui sont exigées dans la plupart des activités sportives. Les cours de sport ou de gymnastique peuvent devenir autant de défis périlleux à affronter et épuisent les ressources attentionnelles de la plupart des jeunes dyspraxiques. Il est cependant important de relativiser : les cours d’éducation physique sont aussi fréquentés par des élèves qui ne font jamais de sport et pour qui les exercices physiques seront ardus. Il ne sera pas le seul « maladroit » de la classe.

Chaque enfant dyspraxique présente ses difficultés propres, car ce trouble de l’acquisition de la coordination peut se développer à divers degrés et, différemment, selon le niveau de maîtrise du corps. Le sport peut apporter aux dyspraxiques du plaisir dans les mouvements pour autant que la bienveillance soit également au rendez-vous. Sinon, cela peut conduire à un sentiment de frustration et d’humiliation.

Notre enfant qui souffre de dyspraxie ou de trouble praxique présentera la plupart du temps une maladresse motrice, ce qui peut entraîner de grandes difficultés dans la pratique du sport, quelle que soit la discipline. Cette maladresse est souvent due à :

  • Des déficiences de l’équilibre statique ;
  • Des déficiences de la coordination gestuelle oculomotrice ;
  • Des déficiences toniques, une force moins développée, une maîtrise musculaire désobéissante ;
  • Des déficiences dans la capacité à imiter ou à reproduire un geste ;
  • Des déficiences visuo-spatiales.

Toutes ces déficiences rendent généralement difficiles la pratique de toutes les activités sportives nécessitant de la précision et une bonne coordination des gestes de la main, des pieds, du regard ou du corps en entier !

Téléchargez la fiche complète ci-contre 

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