Les pilotes du Pacte pour un Enseignement d'excellence s'adressent au monde politique en campagne

Lire la version complète ci-joint (5p)

Les pilotes du Pacte pour un Enseignement d’excellence, les responsables des fédérations de pouvoirs organisateurs, des syndicats d’enseignants et des organisations représentatives des parents, se sont adressés ce jour au monde politique en campagne.

Ils ont rappelé que le Pacte était né de constats sur la mauvaise santé de notre système scolaire qui sont répétés depuis de trop nombreuses années (des savoirs et des compétences en moyenne insuffisamment maitrisés, un système scolaire qui ne corrige pas les inégalités de départ, un taux exceptionnellement élevé de redoublement, etc…) et que la seule façon de le rendre plus efficace et plus équitable, c’est de tenir un même cap sur une durée qui, nécessairement, doit dépasser le temps d’une législature.
 
De nombreux décrets, qui sont autant de pièces du même puzzle, ont pu être adoptés ces deux dernières années. Des dizaines de milliers d’acteurs de l’enseignement sont mobilisés sur le terrain dans le cadre des réformes prévues par le Pacte. Et en même temps, de nombreuses réformes restent à engranger. Du temps et des moyens sont indispensables pour que les réformes votées s’implémentent partout, pour gagner petit à petit l’adhésion de tous les acteurs et pour intégrer la dimension sociale du changement.
 
Pour chacun, le Pacte est fait de compromis parfois difficiles. « Si nous avions dû écrire le Pacte seuls, chacun d’entre nous aurait tracé un chemin différent ». Mais en même temps, comme ils l’ont souligné, « le Pacte constitue une opportunité unique et historique de réformer l’école parce qu’il représente le seul chemin qui nous est commun ». Ils ont également ajouté : « Personne ne nous entraînera dans une renégociation des équilibres auxquels nous avons abouti après deux ans de travail. Rouvrir une négociation sur ces équilibres serait remettre en cause ce qui est pour nous essentiel : la nécessité de ne pas changer de direction au début de chaque législature. Rouvrir une négociation sur ces équilibres serait également prendre le risque insensé de casser une dynamique qui mobilise aujourd’hui des dizaines de millier d’acteurs du système scolaire ».
 
Les acteurs du Pacte ont conclu en indiquant : « Sans gommer nos différences, nous avons recherché les convergences qui pouvaient nous permettre d’avancer ensemble. Nous demandons que la feuille de route que constitue le Pacte continue à être suivie après les élections, quelles que soient les majorités qui sortiront des urnes, en évitant la tentation de la dispersion, pour ne pas gâcher l’opportunité unique qu’il constitue pour la réussite de tous les élèves et pour l’avenir des Wallons et des Bruxellois ».
 
Michel BETTENS, FELSI
Fanny CONSTANT, CECP
Roberto GALLUCCIO, CPEONS
Etienne MICHEL, SeGEC
Eugène ERNST, CSC Enseignement
Emmanuel FAYT, SEL SETCA
Marc MANSIS, CGSLB APPEL
Joseph THONON, CGSP Enseignement
Masanka TSHIMANGA, SLFP Enseignement
Véronique de THIER, FAPEO
Bernard HUBIEN, UFAPEC
Didier LETURCQ, WBE

Vous désirez recevoir nos lettres d'information ?

Inscrivez-vous !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de Cookies pour vous proposer des publicités adaptées à vos centres d'intérêts, pour réaliser des statistiques de navigation, et pour faciliter le partage d'information sur les réseaux sociaux. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies,
OK